• L’île de Komodo est devenue célèbre grâce à sa population de varans géants (dragon de komodo). Cette île fait partie des petites îles de la Sonde en Indonésie.Le parc national de Komodo a été créé en 1980. C’est un site classé au Patrimoine de l’Unesco depuis 1989.Outre les dragons, ce parc inclus un vaste territoire marin riche en faune et en flore.
     
     
     
     Les îles de la Sonde

    Les îles de la Sonde ne représentent que 4,5% de toute la superficie terrestre de l’Indonésie. L’histoire géologique de ces îles explique que la faune y soit endémique.
    En effet, la profonde fosse océanique qui sépare Bali de Lombok n’a jamais été asséchée lors des périodes glaciaires.
    Les animaux du continent asiatique n’ont donc pas pu franchir cette barrière naturelle. C’est ce qui explique la différence entre la faune des grandes îles de la Sonde (Bornéo, Sumatra et Java) et celle des petites îles de la Sonde.
     


    En fait, la faune est surtout composée d’oiseaux. A part les dragons de Komodo, la faune est relativement pauvre.
    9 des 26 familles de mammifères présents sur ces îles ont été introduites par l’homme.
     Le parc national de KomodoCe parc a une superficie de 219 000 ha. Le relief montagneux et l’absence d’eau ont rendu ces îles inhospitalières pour l’homme.Seules les îles de Rinca et Komodo ont été colonisées et abritent quelques villages. Ces îles sont recouvertes de forêts.
     


     Le dragon de Komodo

    Ce varan qui est le plus gros lézard du monde n’a été découvert qu’en 1912. Les plus gros spécimens peuvent atteindre 3 m de long pour un poids de plus de 150 kg.
    Il reste aujourd’hui moins de 6 000 varans dont la population la plus importante se situe sur Komodo. L’île de Rinca possède une population plus restreinte.

     

    Autrefois, l’île de Padar, qui fait également partie du parc, était aussi peuplée de varans. La chasse intensive du cerf, sa nourriture favorite, a provoqué son extinction.
    Quelques groupes survivent dans l’île de Flores mais la destruction de l’habitat les menace de disparition.
    L’observation des dragons est assez difficile. Les séances d’alimentation pour les touristes ont été abandonnées. Il faut donc être patient et prudent pour pouvoir les observer.


     La faune terrestre

    La plupart des mammifères ont été introduit par l’homme. On peut citer notamment le cerf, le cochon sauvage, le chien sauvage, le macaque crabier, le sanglier ou le buffle.
    On pense qu’avant l’arrivée des hommes, le dragon de Komodo se nourrissait du papagomys, un rat géant.
    Le buffle « banteng » qui pèse plus de 500 kg fait partie des proies du dragon de Komodo. Ce buffle vit en troupeau.
     

    Le macaque crabier (Macaca fascicularis) est un très bon nageur qui peut rester en apnée pour capturer de petits crustacés. Il doit son nom au fait qu’il attrape souvent des crabes pour s’en nourrir. Les mâles ont de petites moustaches blanches tandis que les femelles portent la barbe
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     Les oiseaux

    L’avifaune de ces îles est très riche. Komodo est l’une des dernières régions à accueillir le Cacatoès à huppe jaune ( Cacatua galerita )On y trouve également le coq de Java qui se promène dans l’île.
     
    Les îles de Nusa Tenggara sont le refuge de nombreux oiseaux de mer. Plusieurs espèces s’y reproduisent comme la sterne diamant ou la sterne huppée. Ces populations sont rejointes par d’autres espèces qui migrent comme les frégates ariel.
    Si vous lézardez sur les plages de sable blanc, vous pourrez admirer le milan sacré en train de chasser le long des falaises.
    Divinisé par les brahmanes en Inde, le milan sacré est répandu dans toute l’Asie du Sud-Est.
     

    Volant en basse altitude, en quête d’un poisson ou d’un insecte, il patrouille à la manière d’un busard.
    Ses serres ne sont pas suffisamment importantes pour chasser de grosses proies. On le rencontre seul, en couple ou en bande d’une centaine d’individus.

     La faune marine

    On ne peut accéder à Komodo que par bateau. Le voyage est l’occasion d’observer les dauphins ou une raie manta qui bondit hors de l’eau.

    On est toujours surpris de voir les poissons volants jaillir pour échapper à leurs prédateurs.
    Dans la région, les bancs de barracudas sont nombreux. Ils peuvent compter des milliers d’individus. Ils sont plutôt curieux à notre égard et, malgré leur mauvaise réputation, très rarement dangereux.
     


    Dans les eaux qui entourent l’île, l’abondance de plancton favorise la croissance de coraux ou des éponges tubulaires.
    Le piton marin, à l’est du récif, abrite des bancs de poissons pélagiques dont des thons, des requins de récif, des raies et des barracudas.


    L’île de Tatawa est également un excellent site de plongée malgré les courants assez forts.


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