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  • Selon les régions, l’au-delà était appréhendé différemment. Parmi ces croyances, la plus connue est celle de Walhalla, la salle de banquet d’Asgardr où Odin recevait les rois et les guerriers morts.
    Les Vikings qui mourraient y étaient emmenés par les Walkyries, « celles qui choisissent les morts, des vierges guerrières.
     

    Ceux qui ne mourraient pas au combat étaient condamnés à une triste existence dans les ombres du royaume de Hel.
    Parallèlement aux mythes, les rites funéraires variaient. Les êtres chers étaient parfois enterrés près de leur habitation.
    Les fouilles archéologiques montrent que la plupart des morts étaient enterrés avec des objets, armes ou bijoux.
     

    A Lindholm Höje, au Danemark, on a retrouvé dans les années 50 un cimetière viking qui a été recouvert de sable vers l’an 1000.
    Les 700 pierres funéraires étaient soit en forme de bateau, carrées, circulaires ou rectangulaires.
    Mais, le motif du drakkar semble s’être répandu vers l’an 800. La plupart des cadavres avaient été incinérés.

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  • Le drakkar (pluriel de dreki « dragon ») est le symbole de l’épopée viking. Cependant, tous les bateaux scandinaves ne sont pas ces grands navires de guerre, à la proue ornée d’une tête de dragon sculptée.Robustes et rapides, capables de résister aux houles de l’Atlantique et de la mer du Nord, possédant un faible tirant d’eau qui leur permet de remonter les cours d’eau, les drakkars sont un véritable outil tactique.
     

    Mus à la rame, jusqu’à 30 rangs de rameurs pour les plus grands, ils sont symétriques, ce qui permet une très grande maniabilité dans les manœuvres.Pourvus d’une quille, ils sont dotés d’une toile triangulaire (latine). On abaisse le mât pour aller à terre ou naviguer sur les fleuves ; on le redresse pour naviguer en pleine mer.
     
    Des répliques modernes ont montré que les drakkars dépassaient les dix nœuds à l’heure, soit presque 20 km/h. Ils pouvaient parcourir en moyenne 200 km par 24 h.
    Les rois et les nobles de haut rang couvraient leurs plus beaux drakkars de riches décorations. Certains portaient des girouettes de bronze.Les drakkars n’étaient pas les seuls bateaux. Les knarrs étaient des navires de transport très larges.

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  • Le terme « viking » correspond à une activité, non à un nom de peuple. Les jeunes avides d’aventures décidèrent de partir en « viking » c’est-à-dire d’organiser des raids.Ces hommes venaient des pays nordiques : futur Danemark, Norvège, Suède. Mais, l’idée de nation n’existait pas encore.Chaque clan était loyal à un chef local.

    Ces peuples du Nord avaient cependant des points communs :

    Le langage (le vieux nordique)
    Le même panthéon avec des dieux comme Odin ou Thor
    Une société divisée en trois classes : nobles guerriers, hommes libres et les esclaves
    Comment et pourquoi ces peuples se sont-ils transformés en « Vikings ». Les historiens ne le savent pas exactement.
    La pression démographique a sans doute joué un rôle ainsi que l’amélioration technique des navires.
    Cependant, aucune de ces raisons n’explique vraiment cet exode.
    Les premiers à quitter leurs terres furent les Suédois. Ils traversèrent la Baltique et pénétrèrent en Russie.
    Les Danois s’intéressèrent à l’Angleterre et à l’Empire franc de Charlemagne.
     

    Les Vikings de Norvège exploraient pendant ce temps des terres peu connues. Ils s’attaquèrent à l’Irlande et à l’Ecosse.Vers la fin du Xe siècle, un hors-la-loi nommé Erik le Rouge navigua vers l’ouest et découvrit une terre qu’il baptisa Greenland.En 1001, Leif Eriksson, fils d’Erik le Rouge, eu le premier contact européen avec l’Amérique alors qu’il débarqua près de la point septentrionale de Terre-Neuve.
     

    Cet exploit a couronné une saga pleine d’aventures et d’explorations. En un peu plus de deux siècles, les Normands avaient atteint Bagdad à l’est et le Nouveau Monde à l’ouest. Ce sont les premiers à avoir découvert l’Islande, le Groenland et le nord du continent américain.En 844, les Vikings pillent la Galice, Lisbonne et Séville. En 859-862, ils ravagent les côtes du Maroc puis gagnent la Toscane.
    De là, ils détruisent Pise et remontent jusqu’au Rhône, à Valence où ils sont arrêtés.
    Charlemagne avait créé une défense côtière mais ses successeurs, en pleine guerre de partage de l’Empire, ne se soucient pas de la menace des pirates barbares.A partir de 833, les Vikings découvrent la faiblesse des Carolingiens. Aussitôt, ils multiplient les expéditions. Rouen brûle en 841, Nantes en 843, Paris succombe en 845 et Tours en 853.
     

    Les Vikings établissent alors des têtes de pont permanentes sur les embouchures de la Seine et de la Loire. Ils s’y installent et font de fréquents raids.Toutefois, en 887, le carolingien Charles le Gros, est déposé. C’est Eudes, compte de Paris, qui est élu roi des Francs pour lutter contre les envahisseurs.C’est en fait surtout la famine qui, en 892, chasse temporairement les Vikings de France.De 834 à 850, les Vikings pillent les royaumes anglo-saxons. En 865, une immense armée arrive et occupe York en 866. De raid en raid, ils arrivent jusqu’à Londres en 871.
    A la fin du IXe siècle, l’Angleterre est si dévastée qu’il ne reste plus rien à piller. Les Danois s’y installent et fondent le royaume viking d’York dans le Yorkshire.
     

    Une société anglo-scandinave naît alors dans cette région que l’on appelle le Danelaw « loi danoise ».
    C’est l’avènement du Christianisme qui va marquer la fin de l’ère viking. L’adoption de la nouvelle religion va peu à peu faire tomber la principale barrière entre les pays nordiques et le reste de l’Europe.
    Dès la fin du IXe siècle, les rois scandinaves commencent à se convertir pour assurer leur légitimité et battre en brèche les chefs de guerre. Ils tentent également d’unifier leurs pays. A partie de 1016, la Norvège est unifiée.
    Mais, ces nouvelles monarchies ressemblent vite à celles de l’Occident chrétien. Elles réduisent la turbulence des grands chefs de guerre.


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  • Les Eddas content qu’au début il n’y avait rien à part deux domaines majeurs, le Nilfheim au nord et le Muspellheim au Sud qui, respectivement, étaient le domaine de la glace et le domaine du feu…

      

    On retrouve déjà dans les Eddas une symbolique commune aux lois universelles élémentales : les deux principes fondamentaux sont l’eau et le feu d’où émane toute la création… Car en effet, arrive un moment où se rencontrent ces deux principes et dont le choc va donner naissance à la Vie, telle qu’elle est donnée par les Initiés quand les deux éléments primordiaux eau et feu donnent naissance à la quintessence, l’aimant quadripolaire, au travers l’air, puis enfin la terre, concrétisation matérielle de la Source. Dans ce maelström primordial va apparaître les premiers êtres : les géants, des forces de la nature, instruments de la volonté des Dieux. Le premier des géants est un hermaphrodite nommé Ymir.

    Simultanément les gouttes de Givre vont engendrer la vache cosmique dont la rune est Ur : Audhumla. Elle nourrit de son flux de lait les géants et c’est d’elle que naîtra un nouvel être divin : Buri (le Procréateur) qui a son tour donne naissance à Bor (le Procréé) et qui enfin va donner naissances aux trois frères : Odin, l’Esprit, Vé, le Sacré, et Vili la Volonté. La symbolique rattachée à cette naissance n’est pas anodine, en effet on retrouve déjà une première forme de Trinité dont les attributs ne sont pas sans importance, l’esprit de l’Un, le sacré qu’Il représente, et enfin la Volonté, la force motrice, en acte et en puissance, de la Création.


    La Création du Monde

    Odin et ses frères vont alors entreprendre la création du monde en démembrant le géant Ymir. Sa chair forme la terre ferme, son sang les lacs, les mers et les rivières, ses os les montagnes, son crâne forme le ciel… Cette conception de la création du monde à partir d’un être vivant est un notion majeure qui permet de comprendre la base du Chamanisme : tout ce qui compose la Terre est vivant et émane de la Vie elle-même, même à un rythme faible et lent, chaque chose respire et vit, a une âme, une essence, de la pierre à l’eau qui forme la rivière et au travers, ce qui est plus évident, des plantes et de la flore (ce qu’hélas beaucoup d’hommes ne considèrent plus trop comme vivant, comme en témoigne le massacre des forêts et des milieux naturels primitifs et purs…)

    C’est avec ses frères, en se promenant, qu’Odin découvrant un frêne et un orme décide de donner naissance au premier couple d’humains, la femme née de l’orme et l’homme né du frêne. On retrouve ici de grandes similitudes avec le mythe d’Adam et Eve, cependant, le mythe n’est pas sexiste (ce qui se retrouve par ailleurs dans la culture norroise et celtique ou la femme et l’homme sont a égalité). La femme ne naquit pas de l’homme suivant une pseudo génération spontanée. Le nom de cet homme est Ask et celui de la femme Embla…


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