• Les Furies sont les remords personnifiés. Quand un meurtre s'est accompli et surtout quand un fils ou un parent a trempé ses mains dans le sang de son père ou de ses proches, elles ne tardent pas à apparaître et font entendre leur chant funeste, entourant le criminel de leur ronde infernale, et lui hurlant à l'oreille un hymne affreux dans lequel elles retracent son forfait.

    Nul mortel ne peut leur échapper : elles le poursuivent partout., comme le chasseur poursuit le gibier, et finissent toujours par l'atteindre. Les supplications et les larmes ne sauraient les émouvoir. Mais si les Furies sont impitoyables avec les criminels, celui dont les mains sont pures n'a rien à redouter d'elles.



    Antérieures à Jupiter et aux dieux olympiens, qu'elles nomment des divinités de fraîche date, elles représentent, dans l'opinion publique, l'antique justice, la seule que connaissent les peuples primitifs, la loi du talion : à tout crime il faut un châtiment.

    Ces inexorables déesses, qui ne connaissent pas le pardon et que la prière ne peut toucher, sont reléguées au fond des ténèbres ; elles ne quittent leur sombre demeure que quand l'odeur du sang versé et les imprécations de la victime les appellent sur la terre.

    Divinités malheureuses, elles ne s'asseyent jamais au banquet des Immortels ; mais elles sont infatigables quand il faut poursuivre le coupable et ne lui laissent aucun repos.


    Dans les enfers, les Furies, Alecto, Tisi phone et Mégère, ont pour mission de châtier les coupables et de leur ôter tout espoir de miséricorde.


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  • La généralisation de la poudre a incontestablement modifié l’art de la guerre. Les premières références à un composé explosif à base de salpêtre apparaissent en Chine au IXe siècle. Cependant, la formule de la poudre n’y est donnée qu’au XIe siècle.

    La généralisation de l’emploi de la poudre dans l’art militaire s’est généralisée aux XIe et XIIe siècles.
    En Occident, la poudre fait son apparition au XIVe siècle.

    Jusqu’à cette invention, la guerre était une affaire de métallurgistes, de forgerons et d’ingénieurs. Le nerf de la guerre passait par la fabrication d’armes tranchantes et de machines de guerre.
    Avec la poudre, les chimistes, jusque là cantonnés dans la fabrication de poisons, prennent une grande importance. 


     La découverte de la poudre

    La poudre noire se compose d’un mélange de salpêtre, de soufre et de charbon, finement broyé, qui s’enflamme aisément par friction ou choc et déflagre vivement.


    On ne sait pas avec certitude si ce sont les Chinois qui ont inventé la poudre. Par contre, on sait que les propriétés explosives d’un mélange à base de salpêtre sont mentionnées dès le VIe siècle, dans un traité.
    Le texte relate une déflagration provoquée par ce mélange lors d’une expérience menée par l’alchimiste Sun Ssu-Mo (Sun Simiao).
    La période des Song est parfois qualifiée de « Renaissance chinoise » car cette période connaît de nombreuses inventions et progrès techniques dont la célèbre horloge astronomique inventée par Su Song.

    Il est très probable que les alchimistes ont découvert la poudre par accident. En effet, le salpêtre, composé fondamental de la poudre, est connu des alchimistes et des apothicaires chinois depuis longtemps.
    Le composé explosif a été perfectionné pendant plusieurs centaines d’années.


    La première mention des dangers d’une composition de charbon de bois, de salpêtre et de sulfure se trouve dans un livre taoïste de l’époque Tang (IXe siècle).
    Apparemment de nombreux accidents ont dû se produire pendant ces expériences car cette mention est une mise en garde : » ne pas mélanger ces substances, surtout avec une addition d’arsenic, parce que ceux qui le firent virent le mélange exploser, leurs barbes noircir et le feu détruire la maison où ils travaillaient ».

    La première mention de la formule de composition de la poudre est contenue dans un traité militaire de 1044, le Wu Ching Tsung Yao, qui donne la formule suivante : salpêtre (75,7%), charbon de bois (14,4%), sulfure (9,9%).

    Outre les applications militaires, en Chine, la poudre a été utilisée pour la fabrication de « pétards » qui sont jetés dans le feu pour chasser les démons. Jusqu’alors on se servait de tiges de bambou.
    Les applications rituelles passent également par les « feux d’artifice ». On ajoute alors à la poudre des oxydes colorés dont les propriétés sont censées être exorcisantes.

    A partir du XIe siècle, les Chinois se servent de la poudre comme explosif avec la fabrication de bombes et de grenades.

    A partir du XIIe siècle, ils l’utilisent dans les premiers fusils à canon de bambou.

     

     La poudre en Occident

    Il est fort probable que ce sont les Musulmans qui ont transmis aux occidentaux la formule de la poudre.
    On retrouve une mention de cette invention vers 1240 en terre d’Islam, dans un ouvrage de formules médicinales.
    On y donne le nom de « neige chinoise » au salpêtre ce qui est très révélateur de l’origine des connaissances.

    Son usage militaire est décrit vers 1280 par al-Hasan al-Rammah, dans un livre traitant de la cavalerie et des stratagèmes militaires.


    La première mention en latin date à peu près de la même époque. Marcus Graecus donne la formule de la poudre dans son Liber ignium ad comburendos hostes.

    Vers 1314-1326, la poudre fait son apparition dans les Flandres, puis à Metz, à Florence et en Angleterre.
    Il est probable que la poudre a été employée en 1346 durant la bataille de Crécy.

    A partir de 1527, la poudre est utilisée à des fins industrielles dans les mines de Chemnitz.

    Entre 1540 et 1556, la formule de la poudre est donnée dans deux ouvrages : la Pirotechnia de Vanoccio Biringuccio. C’est le plus ancien traité de métallurgie en Occident.
    Elle apparaît également dans le De re metallica de Georg Bauer, dit Agricola.

    En 1775, Lavoisier améliore la formule de la poudre. Cette amélioration fait de la poudre française la plus puissante de son temps.

    En 1802, aux Etats-Unis, E.I Du Pont de Nemours, met en place une production commerciale de la poudre.

    On peut dire que l’invention de la poudre a marqué le début de la guerre chimique. Bien sûr ce terme, dans le contexte ancien,  ne correspond pas au sens que nous lui donnons habituellement.
    Cependant, d’améliorations en améliorations  par les chimistes, ces derniers ont fini par inventer les tristement célèbres gaz de combat.


    La pyrotechnie est aujourd’hui devenue une véritable science.


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    L'ordinateur, aujourd’hui devenu un outil indispensable dans les affaires, l'industrie et dans les tâches du quotidien, est l’héritier de nombreuses autres inventions, à commencer par celle des mathématiques et des machines à calculer. Nous vous proposons de retracer l’histoire de cette invention. 
     


    Les prémices de l'ordinateur


    Les ordinateurs sont des machines électroniques de traitement automatisé de l'information, capables de manipuler des données sous forme binaire et de traiter des informations selon des séquences d'instructions prédéfinies : les programmes.


    Si l’ordinateur apparaît comme une invention relativement récente, sa mise au point à nécessité plusieurs millénaires d’évolution et de découvertes successives.

    Il y a 20.000 ans, l'homme de Cro-Magnon développait la notion de nombre.
    Vers 3.000 ans avant Jésus Christ, l’homme invente l'écriture, mais il faut attendre 500 avant Jésus Christ pour que les babyloniens découvrent le zéro, une notion fondamentale pour le codage binaire de l'information.


    Les ancêtres de l'ordinateur


    L'ordinateur, en tant que machine de calcul, est l’héritier des premiers calculateurs mécaniques apparus au cours des XVIe et XVIIe siècles.

    On attribue généralement à Blaise Pascal l’invention d’un des premiers calculateurs mécaniques : la Pascaline.

    Cette machine, dont le premier exemplaire a été construit vers 1642, était limitée aux opérations d’addition et de soustraction et utilisait des pignons et des roues à dents d’horlogerie.

    En 1673, Gottfried Leibniz en perfectionne le principe et met au point une machine capable d’effectuer des multiplications, des divisions et même des racines carrées.
    Leibniz est aussi l’inventeur du système binaire, qui est aujourd’hui utilisé par les ordinateurs.

    En 1834, le mathématicien anglais Charles Babbage invente la machine à différence, qui permet d'évaluer des fonctions. Il construit sa machine à calculer en exploitant le principe du métier Jacquard (un Métier à tisser programmé à l'aide de cartes perforées). Cette invention marque les débuts de la programmation.

    En 1889, Hollerith développe sa célèbre machine à statistiques : grâce à l'électricité, cette machine permet de décoder rapidement le contenu de cartes perforées. Cette machine a été utilisée pour le recensement de la population des Etats-Unis en 1890.

     


    Les évolutions au cours du XXe siècle


    Le XXe siècle a vu l’apparition des premiers ordinateurs électroniques capables d'emmagasiner leurs propres programmes et données, et d'effectuer plusieurs centaines de calculs par seconde.

    En 1936, Alan Mathison Turing publie un article présentant sa machine de Turing, le premier calculateur universel programmable. Il invente alors les concepts de programmation et de programme.
    En 1938, Konrad Zuse invente le premier ordinateur à utiliser le système binaire au lieu du décimal.

    En 1943, le premier ordinateur ne comportant plus de pièces mécaniques est créé par J.Mauchly et J.Presper Eckert : l'ENIAC (Electronic Numerical Integrator And Computer). Cette machine composée de 18.000 lampes à vide occupait une surface de 1.500 m2 (voir la photo ci-dessus).

    A partir de 1948, l'invention du transistor par la firme Bell Labs a permis de réduire considérablement la taille des ordinateurs.
    Par la suite, l’invention du circuit intégré (en 1958) et du Microprocesseur (en 1971) entraîna une augmentation considérable de la puissance des ordinateurs, ainsi qu'une réduction de leur taille et de leur prix.

    le mot "ordinateur" a été introduit dans la langue française par IBM France en 1955.

    En 2009 notre ordinateur


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  • Avant la monnaie, les peuples marchands utilisaient le troc pour effectuer leurs échanges commerciaux.
    Tout au long de l’Antiquité, en Egypte, en Mésopotamie, en Phénicie ou dans l’Indus, le régime des échanges reste celui du troc.
     
     
     Les premiers moyens d’échange

    On peut supposer que dès la préhistoire, l’homme a opéré des échanges sous forme de troc. Mais, c’est avec l’invention de l’écriture que nous avons les premières traces de ces échanges.
    En attestent divers contrats d’ordre privé  ou le témoignage écrit des grecs et des hébreux.
    Les fresques peintes sur les tombeaux égyptiens sont de véritables livres ouverts.

     

    On évaluait par exemple un champ selon un lot d’objets divers : lingots d’argent appréciés au poids, ânes, taureaux, étoffes etc.
    On échangeait du blé contre des liqueurs ou des dattes contre des poutres de bois.

    Les étalons les plus couramment utilisés sont tout d’abord le grain et le bétail.  L’origine de cette pratique comptable a perduré dans notre vocabulaire sous la forme de l’adjectif « pécuniaire », qui vient du latin pecus, signifiant « troupeau. » Dans d’autres contrées, on utilisait des coquillages, du thé, des perles ou des morues séchées, comme ce fut le cas à Terre-Neuve.

     

    Dès l’époque du bronze (IIIe millénaire avant notre ère), le métal prend le relais sous des formes diverses : pépites, poudre, paillettes, anneaux ect.

    Ce nouveau moyen d’échange a plusieurs avantages :

    Il n’est pas périssable

    Il est moins volumineux

    Il est facilement divisible

    Avec les progrès de l’extraction minière et de la métallurgie, l’or, l’argent, l’électrum, le cuivre, le plomb, le fer et l’étain vont être indifféremment utilisés comme moyens d’échange.
    Rapidement, la balance  devient un instrument indispensable à la réalisation de toutes les transactions.
    La monnaie pesée est la monnaie la plus archaïque.

    La nécessité de garantir la teneur et le poids de ces métaux amènent les particuliers à estampiller les lingots.

     

    L’Etat ne garantie pas cette « monnaie. » C’est la bonne renommée du marchand qui garantit la qualité de son estampille.

    A partir de là, la voie était ouverte  vers la monnaie à proprement dite c’est-à-dire avec une garantie publique qui se substitue à la garantie privée.

    Cette monnaie est appelée « la monnaie frappée », c’est-à-dire la monnaie garantie par une autorité politique ou religieuse qui lui attribue une valeur fixe.

     

     La première monnaie connue

    C’est à partir du moment ou une société se modernise et évolue vers une plus grande division du travail que la monnaie tend à se substituer au régime du troc.

    L’origine du terme « monnaie » vient du nom de la déesse romaine Juno Moneta, car c’est dans les dépendances de son temple que les Romains avaient installé un atelier pour frapper les deniers de l’Empire.

     

    Des archéologues ont découvert des pièces de monnaie dans les fondations du temple d’Artémis à Ephèse, construit vers 645 avant notre ère. Ce sont des pièces d’électrum frappées de têtes de lion, l’emblème royal de la capitale de la Lydie, Sardes (Turquie actuelle.)
    La première monnaie remonterait donc au VIIe siècle avant notre ère. Cette découverte confirme les propos d’Hérodote qui précise qu’il s’agit d’une monnaie d’or et d’argent.
    En effet, l’électrum est un alliage d’or et d’argent.

     

    Cependant, on ne sait pas depuis quand cette monnaie était utilisée en Asie Mineure.

    Crésus est le dernier roi lydien qui a régné de 560 à 546 avant notre ère. Sa richesse légendaire est fondée sur les mines et les pépites d’or du fleuve Pactole, et sur le contrôle des routes commerciales aboutissant à la mer Égée. Il fut le premier à frapper des monnaies d’or et d’argent.
    On suppose qu’il a voulu ainsi remédier à l’inconvénient de l’électrum qui contient une quantité variable d’or.

     

     La diffusion de la monnaie dans le monde

     

    La diffusion de la monnaie s’est rapidement opérée en direction du monde grec : Egine et l’Ionie en adoptent le principe vers 625 avant notre ère. Corinthe suit à partir de 610 puis Athènes vers 594.

     

    Chaque cité adopte un type caractéristique : chouette pour Athènes, figure d’Aréthuse ou superbe quadrige pour Syracuse, etc. La technique de frappe est cependant sommaire.
    Il existe de nombreuses monnaies dans la Grèce antique : Darique, Drachme, Obole ect.

    Les premières monnaies romaines sont en bronze : sesterce, dupondius, semi, quadrans. L’argent métal apparaît dans le système monétaire romain avec le « denier »  en 211 avant notre ère.

     

    A l’époque de Jules César, l’aureus fait son apparition. C’est une monnaie d’or qui vaut 25 deniers.
    Les monnaies sont frappées à l’effigie des empereurs ou commémorent leurs victoires.

     

    En Gaule, la monnaie fait son apparition au VIe siècle avant notre ère par l'intermédiaire d'une colonie grecque établie à Marseille.
    Chaque peuple gaulois fabriquait sa propre monnaie en assez petite quantité. Les styles de monnaies sont très variés.

     

    Parmi les monnaies gauloises les plus connues, on trouve le statère d'or fabriqué par les Arvernes (peuple du Massif central qui a légué son nom à l’Auvergne) grâce à leurs mines d’or.
    Les Parisii, le peuple de Lutèce (actuelle île de la Cité, ancêtre de Paris) employait l’or pour frapper sa monnaie.

    C’était un signe de richesse et de prospérité. Le statère d’or au cheval est probablement la plus magnifique pièce.

    En Chine, c’est au début du Ier millénaire avant notre ère que la monnaie en bronze apparaît. Les pièces prennent des formes originales et variées : rondes, en lames de couteaux, en forme de bêche ou de houes.
    Chaque cité frappe sa monnaie ce qui explique cette grande disparité sur cet immense continent qui n’est pas encore unifié.

     
    Au cours de la dynastie Qin, la sapèque devient une monnaie courante. Cette pièce ronde a la particularité de posséder un trou au milieu.
    On pouvait ainsi relier avec une cordelette plusieurs pièces pour les transporter.

    Aujourd’hui, la monnaie fiduciaire  (monnaie composée de billets de banque)  a remplacé depuis longtemps le troc. Il est bien loin le temps où l’on utilisait des perles comme monnaie d’échange.

     

     

    L’antique monnaie métallique est représentée par la monnaie divisionnaire, qui permet de faire l’appoint dans les transactions quotidiennes.

    L’étude des monnaies et des médailles ainsi que leur classement forment la base de la science numismatique.

    Cette science est riche d’enseignements sur l’histoire, l’histoire des religions et des mœurs et, naturellement, sur la connaissance des échanges et de l’économie à toutes les époques.


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  • Le premier cadran solaire connu date de 1500 avant notre ère. C’est un cadran solaire égyptien fabriqué sous le règne du pharaon Thoutmosis III.

     
     
     Le gnomon

    Dans le livre II de ses Histoires, l’historien grec Hérodote écrit : »…le cadran solaire, le gnomon et la division du jour en douze parties nous sont venus des Babyloniens. »Il s’agit de la plus ancienne mention du cadran solaire.

     Le cadran solaire s’est révélé d’une extrême importance pour les astronomes chaldéens, égyptiens, puis grecs et romains, chargés, en particulier, de mettre en place un calendrier.

     

    Hérodote mentionne le gnomon. Ce dernier est la forme primitive du cadran solaire. Son fonctionnement est le suivant :

     

    Cette technique primitive de mesure du temps est encore utilisée aujourd’hui par des tribus amérindiennes ou indonésiennes.
    Des ethnologues ont découvert vers 1910 que des Indiens de Bornéo utilisaient le gnomon.

    Avec le gnomon, on peut également connaître la date des solstices. Il suffit de mesurer, au cours de l’année, la longueur de l’ombre lorsque le Soleil est au méridien.

     Quand l’ombre est minimale, c’est le solstice d’été
     Quand l’ombre est maximale, c’est le solstice d’hiver

    On comprend tout l’intérêt du gnomon pour des peuples essentiellement agricoles qui ont besoin de connaître la date des moissons, des labours ou des semailles.

     

     Origine et fonctionnement du cadran solaire

    Les Babyloniens ne sont peut-être pas les inventeurs du cadran solaire mais ce sont eux qui l’ont diffusé en Egypte, au cours du IIe millénaire avant notre ère.
    On pense que l’introduction du cadran solaire en Grèce est le fait de l’astronome Anaximandre (vers 610-vers 547) qui l’aurait employé pour déterminer l’équinoxe.

     

    Selon les ouvrages, le premier cadran solaire égyptien date du XIIIe ou du XIIe siècle avant notre ère.

     

     

    Par rapport au gnomon, le cadran solaire est plus perfectionné. Le plan est divisé en « heures égales. »
    Une aiguille projette son ombre sur ce plan transformé en cadran. L’aiguille tourne au fur et à mesure que le Soleil tourne autour de la Terre.

    Grâce à la partition en périodes égales de jour, on peut « lire l’heure » en vérifiant la position de l’ombre sur le cadran.

     

    Certains cadrans solaires présentent plusieurs tracés qui tiennent compte de l’inégalité des saisons.

    Il existe de nombreux types de cadrans solaires.

    Le cadran solaire horizontal

    Le cadran solaire vertical déclinant

    Le cadran solaire méridional

    Le cadran solaire oriental
    Le cadran solaire occidental Le cadran solaire polaire
    Le cadran solaire équatorial Le cadran solaire analématique

     

     L’importance du cadran solaire

    L’importance du cadran solaire ne concerne pas que l’agriculture. Son utilisation pour calculer l’équinoxe a eu des conséquences très importantes pour l’avenir de l’astronomie et de la géographie.
    La détermination de l’équinoxe donne l’emplacement de l’équateur céleste et permet d’établir, par projection sur la Terre, la position de l’équateur terrestre.
    C’est grâce à ces calculs que l’on a pu évaluer la latitude.

     

     

    Le cadran solaire a connu un énorme succès au temps de l’empire romain. Il était très en vogue également dans les pays musulmans.
    Il a été utilisé en Europe jusqu’au XVIIIe siècle. Pendant des siècles, les cadrans solaires ont rythmé la vie quotidienne. Ils servaient également d’ornements sur les places des villages.

     

     L’homme et la division du temps

    Si mesurer le temps a certains avantages, c’est aussi une entrave à la liberté de l’homme. Cette notion du temps est très subjective et propre à l’homme.
    Le calendrier est la première invention qui a permis à l’homme de diviser le temps et donc de rythmer son existence.

    La création du calendrier au IIIe millénaire avant notre ère répond à des besoins spécifiques : fixer la date des fêtes religieuses, organiser les travaux agricoles mais aussi déterminer l’année fiscale.

     

     

    Plus nos sociétés sont devenues complexes et plus il est devenu indispensable de créer des points de repères.
    L’homme a « domestiqué » le temps et, comme tout le reste de son environnement, l’a façonné en fonction de ses besoins.


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