• L’exploration de la planète rouge intéresse au niveau mondial depuis plusieurs années. L’Europe a actuellement une mission en cours depuis 2003, Mars-Express, composée d’une sonde en orbite autour de Mars, chargée d’étudier la répartition de l’eau dans le sous-sol de la planète, et d’un atterrisseur (Beagle-2) chargé de récolter des échantillons du sol afin d’en analyser la composition. La même année, la NASA a envoyé deux véhicules d’exploration "jumeaux", Spirit et Opportunity, envoyés chacun en des points opposés de la planète. Ils ont eux aussi pour but d’étudier le sol martien et l’éventuelle présence d’eau dans ses profondeurs, mais aussi commencer à préparer le futur débarquement d’astronautes. Une troisième mission, Mars Reconnaissance Orbiter, a été lancée par la NASA en 2006 ; cette sonde en orbite autour de Mars a pour but de repérer les meilleurs sites d’atterrissage pour les futures missions (y compris les missions habitées), et servira de relais de communication avec la Terre. Une mission japonaise enfin, Nozomi, étudie l’atmosphère marsienne et son interaction avec les vents solaires. 

     


    Jusqu’ici Opportunity a effectué un parcours de plus de 6 km sur la surface de la planète rouge, pendant plus d’une année martienne (687 jours terrestres). Cette exploration a permis de déceler les traces passées d’une activité volcanique intense ainsi que de confirmer la présence d’eau liquide sur la planète (très acide d’après les minéraux relevés) il y a plusieurs millions d’années. Surprise inattendue, le véhicule a même pu observer le ciel martien lors de la pluie de débris qui a suivi le dernier passage de la comète de Halley.

    Le 8 septembre 2006, si tout va bien, Opportunity devrait atteindre le cratère Victoria, large de 750 m., le plus grand que le véhicule ait pu approcher depuis son aterrissage. Là encore, des prélèvements de roches sont prévus sur les bords du cratère, dont la composition sera comparée à celle du sol, et à celle de l’autre cratère, Endurance, situé à quelques centaines de mètres du point d’atterrissage et qui avait été analysé en début de mission.


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