• Montagne la plus haute d’Afrique, le Kilimandjaro, également appelé pic Uhuru, est l’un des plus célèbres volcans au monde.Ce massif fait également partie d’un parc national.Le Kilimandjaro est auréolé par une épaisse couverture nuageuse qui empêche de voir sa cime éternellement enneigée. 

    La formation du Kilimandjaro est associée à la zone est de la Rift Valley. Ce cône complexe, long de plus de 50 km, comprend trois volcans :

    Le Shira à 3 962 mètres -Le Mawensi à 5 149 mètres

    Le Kibo qui est le plus haut cône à 5 895 mètres. Ce cône est apparu entre les deux autres.Le Kibo est couronné d’une caldeira couverte de glaciers et présentant un cratère intérieur, l’Ash Pit. La caldeira est large de 3,5 km.

     
     


    La montagne s’est formée principalement au Pléistocène, de 1,8 millions d’années à 10 000 ans. Cependant, il inclut un groupe de cratères sommitaux plus jeunes, nichés au sommet.

    Le Kilimandjaro couvre globalement une superficie de 388 500 hectares, ce qui en fait l’un des plus grands volcans du monde.Les dernières éruptions datent du pléistocène. Cependant, on a pu observer une activité volcanique récente. Cette dernière est essentiellement limitée aux fumerolles autour du cratère du Kibo.
    La plupart des 250 cônes de lave et de cendre parsemant ses flancs font moins de 100 m de haut.



    L’histoire du Kilimandjaro

    C’est Johannes Rebmann qui, en 1848, se retrouva au pied d’un mont enneigé dressé sur le haut plateau de l’Afrique centrale, à 300 kilomètres à peine de l’équateur.
    Les Chagga, qui vivaient sur ses pentes, l’appelaient "Kilimandjaro" et pour eux il était sacré.

    Mais, le géologue allemand Hans Mayer, qui atteint le premier le sommet en 1889, le rebaptisa « Kaiser Wihelm Spitze » en hommage à son souverain.
    Bien des années plus tard, le gouvernement de la Tanzanie indépendante le renomma pic Uhuru, mot swahili signifiant « liberté ».

    Malgré tous ces noms, ce massif resta pour tout le monde le Kilimandjaro. L’origine du nom est d’ailleurs inconnue.
    Rebmann pensait qu’il signifiait « montagne de la grandeur » mais d’autres interprétèrent ce nom par « montagne blanche » ou « montagne de l’eau ».


     La calotte glaciaire du Kilimandjaro

    Le sommet de cette montagne comporte l’une des rares zones englacées subsistant en Afrique. Malgré la proximité de l’équateur, une calotte de glace le couvre en partie.
    En 1912, elle s’étendait encore sur plus de 10 km². Depuis, elle a presque entièrement fondue ; il n’en reste que quelques fragments ainsi qu’un petit glacier à l’intérieur du cratère.

    C’est le réchauffement de la planète qui en est responsable. A part le fait que cette fonte de la glace transforme la silhouette du massif, cela aura surtout des conséquences dramatiques pour les villages environnants qui dépendent de l’eau de fonte.


    La réserve naturelle du Kilimandjaro

    Transformé en réserve naturelle par l’administration coloniale britannique en 1921, le parc national du Kilimandjaro couvre une superficie de 75 353 hectares.
    Ce parc est lui-même entouré d’une autre réserve forestière de 92 906 hectares.

    Entre la Marangu Gate, à 1 830 mètres, où commence la zone protégée, et le sommet se succèdent cinq écosystèmes végétaux :

    La forêt de montagne-La bruyère-La bruyère d’altitude-Le marais alpin-Le désert alpin-A partir de 4 600 mètres, on ne rencontre que des mousses et des lichens.En ce qui concerne la faune, le parc abrite de nombreux mammifères, parmi lesquels différentes antilopes, le buffle (Syncerus caffer), environ 220 éléphants, divers primates comme les galagos et les colobes.On peut également observer quelques léopards. 


    Bien que le parc soit protégé, l’activité humaine continue à faire des ravages car les moyens de protection sont insuffisants.
    On continue l’abattage d’espèces précieuses comme le camphre et le cèdre. Des incendies sont déclanchés volontairement pour produire du charbon de bois.

    Les dégâts sont si importants que l’on ne trouve plus de forêt de montagne intacte en dessous de 2 500 mètres.


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  •  En japonais, tsunami vient de tsu « port » et nami « vague ». Ce phénomène est fréquent au Japon depuis des temps immémoriaux.Lorsqu’un séisme se produit sous la mer, le brusque abaissement du fond peut déclancher un tsunami.

    La catastrophe qui a touché l’Asie le 25 décembre 2004 a été provoquée par le plus violent séisme enregistré dans le monde depuis 40 ans.Les Tsunamis ont été ressentis jusque sur les côtes d’Afrique de l’est à plus de 6 000 kilomètres.


    Qu’est-ce qu’un Tsunami ?

    Un tsunami, improprement appelé raz de marée, est constitué par le déplacement rapide et d’une hauteur variable d’une importante masse d’eau, mise en mouvement par le déclanchement d’un séisme.
    Le tsunami se propage à partir du lieu de la secousse, traversant l’océan à une vitesse qui peut atteindre 800 km/h. 

    Au large, les tsunamis font rarement plus de 1 m de haut, mais, en approchant des côtes, leur amplitude augmente : le mur d’eau peut s’élever jusqu’à 20 m de haut.

    Cette gigantesque masse d’eau tire son énergie de sa rencontre avec les rives continentales.

    Un tsunami est une onde solitaire qui transporte une énorme énergie et se propage à grande vitesse sur de très grandes distances.Le tsunami qui a frappé le sud-est asiatique a couvert plus de 2 200 km en trois heures.Les vagues abordent les côtes à une vitesse de 30 à 40 km/h. La hauteur de cette masse d’eau de plusieurs centaines de kilomètres de long est comprise entre 10 et 30 m.On a récemment découvert que des mégatsunamis pouvaient se produire. Beaucoup plus rares que les tsunamis, ils engendrent des vagues encore plus hautes et donc plus destructrices.


    Peut-on prévoir un tsunami ?

    Pas plus qu’un séisme, un tsunami ne peut être évité. Par contre, des systèmes de surveillance peuvent prévenir la population qu’un tsunami est en route.Dans le bassin pacifique, un système avertisseur à l’échelle de l’océan a été mis en place en 1948.Basé à Hawaii, il reçoit des informations sur les séismes qui surviennent au bord de l’océan Pacifique. Il émet des alertes quand il détecte un ou plusieurs tsunamis.

    Des prévisions pessimistes


    Les géophysiciens s’attendent à une catastrophe majeure dans les prochaines décennies. Cette catastrophe devrait se produire à partir de la grande île de l’archipel de Hawaii, en plein milieu de l’océan Pacifique.L’un des flancs du volcan Kilauea Iki devrait alors se détacher pour glisser dans l’océan. Cette masse ayant 150 km3, la masse d’eau, selon le principe d’Archimède, sera identique.Cette gigantesque masse d’eau devrait alors frapper les côtes de Californie mais également ravager l’Alaska, le Chili, le Japon, la Chine ou encore Tahiti.

    Il y a près de 1 500 ans, l’éruption du Santorin a provoqué des tsunamis de 50 m de haut qui ont détruit la civilisation minoenne.

    Soulignons que les côtes méditerranéennes ne sont pas à l’abri d’une catastrophe. En 1979, une vague de 3 m a atteint Nice.
    Ce sont bien sûr les régions les plus exposées à l’activité sismique qui sont les plus menacées par un éventuel tsunami. Citons notamment le Maghreb et l’Andalousie.


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  • Le Gobi est le plus grand désert d’Asie. Il tire son nom du mot mongol qui signifie désert. Le désert de Gobi est devenu célèbre grâce aux nombreuses découvertes paléontologiques. De nombreux squelettes de dinosaures reposent dans cette étendue désertique.


    Avec une altitude moyenne de 1000 m, le désert de Gobi présente la particularité d’alterner des étés étouffants et des hivers très rigoureux.
    Quatrième désert du monde par sa superficie, il détient le record de l’amplitude thermique entre l’été et l’hiver, avec un écart de 90°C entre les deux saisons.

    C’est le désert le plus froid au monde.

     

    Sa superficie est de 1,3 million de km². C’est un désert de type rocheux, caillouteux et sableux.
    Les précipitations annuelles mensuelles sont de 10 à 250 mm.Les températures varient de 45°C à - 40°C.Le Gobi s’étire entre le nord de la Mongolie et le sud de la Chine jusqu’à la Grande Muraille. Ce désert est entouré de hautes barrières montagneuses, au sud l’Himalaya et à l’ouest les reliefs des monts Kingan. Les Chinois appellent cette région « Sha-ma », désert de sable.

    Le paysage alterne des massifs rocheux, de larges vallées et des plaines. Seule une petite partie du Gobi est sableuse. La plupart des précipitations ont lieu en été. A l’ouest, il est particulièrement aride et dépourvu de toute nappe phréatique. 

     Les Mongols


    Les Mongols sont les habitants semi-nomades du Gobi. Ils élèvent leurs troupeaux de moutons, chèvres, vaches et chameaux sur de vastes étendues de steppes.
    Ils déplacent leur campement plusieurs fois par an afin d’éviter l’épuisement des ressources.


    Ils dépendent presque exclusivement de leurs animaux qui leur procurent le lait et ses dérivés, la viande, les peaux et la laine.Les chameaux, moyen de transport favori des Mongols, fournissent une laine très appréciée.Les Mongols ont également domestiqué des chevaux sauvages.Ils vivent dans une tente, la yourte, faite d’une armature en bois couverte de peau et de feutre.Lors des grandes invasions mongoles du XIIIe siècle, les guerriers de Gengis Khan ont déferlé en Europe occidentale, juchés sur de petits et robustes chevaux élevés dans les massifs montagneux de l’Altaï.Les montagnes de l’Altaï bordent le désert de Gobi.


    Pour toujours lié à cette région, le cheval de Przewalski a même donné son nom à la partie occidentale du massif, le « Tachin Schara Nuru », nom signifiant « monts du cheval jaune ».Sauvé de l’extinction in extremis, le cheval de Przewalski galope à nouveau en Mongolie, grâce notamment à une association française implantée en Lozère. 

    Faune et flore du Gobi


    Pendant des siècles, le désert de Gobi fut l’habitat des bandes de loups gris qui ont depuis quasiment disparu.

    Une des plantes les plus importantes de l’écosystème local est le saxaoul. C’est un petit arbre robuste presque sans feuilles qui résiste à la sécheresse et pousse en massifs dispersés dans le désert.
    Il peut atteindre 4 m de haut. Il forme de petites forêts à flanc de montagne et est utilisé comme bois de chauffage.


    Les zones sableuses du Gobi abritent le hérisson du désert à longues oreilles et de petits rongeurs comme le hamster du désert.Cousin du dromadaire domestique africain, le chameau de Bactriane vit à l’état sauvage dans le désert de Gobi.Malheureusement, il est en voie d’extinction et ne survit que dans une zone protégée du sud de l’Altaï.Ses effectifs sont estimés à moins de 1000 individus.

    L’hémione, également appelé « kulan » ou "koulan", est une sous-espèce de l’âne sauvage d’Asie. Cet âne sauvage est capable de courir à 70 km/h.De tous les ânes, c’est celui qui se rapproche le plus du cheval.Des troupeaux qui peuvent atteindre 500 individus vivent dans les déserts et les steppes de Mongolie, en particulier dans le Gobi.Cet âne possède un épais pelage qui le protége de la neige et des vents glacés.Parmi les autres mammifères, on trouve de petits troupeaux de gazelles des sables et de gazelles de Mongolie.L’antilope saïga d’Asie centrale est nomade. Elle peut parcourir 120 km par jour à la recherche d’un point d’eau.

    La région de l’Altaï abrite aussi le mazaalai ou ours du Gobi. C’est le seul ours au monde à vivre dans le désert. Lui aussi est en voie d’extinction puisque la population est estimée à moins de 30 individus.

    Parmi les reptiles endémiques au Gobi, on trouve le gecko du Gobi et le boa tatar des sables.


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  • Le Sahara est le plus vaste de tous les déserts. Sa superficie est de 9 millions de km², superficie comparable à celle des Etats-Unis.
    Au sein de cette vaste superficie, le désert du Ténéré est devenu célèbre avec le Paris-Dakar. Avec une superficie de 7,7 millions d’hectares, les réserves de l’Aïr et du Ténéré constituent le plus grand espace protégé du continent africain.


     Caractéristiques du Sahara

    C’est un désert de type sableux, caillouteux et pierreux. Il présente plusieurs zones géographiques distinctes :Etendues caillouteuses (regs)-Affleurements rocheux (hammadas)-Mers de sable (ergs)

    Les sables du Sahara ont souvent une teinte rouge et l’épaisseur de la couche sableuse varie de 20 à 100 m.Le paysage du Sahara est pour l’essentiel le produit du vent qui façonne les dunes. Le déplacement global du sable se produit dans le sens des aiguilles d’une montre.Le Sahel marque, au sud, la limite entre le désert et la savane.Les tempêtes de sable sont très fréquentes dans le Sahara et peuvent obscurcir le paysage à des kilomètres à la ronde.Les précipitations annuelles moyennes sont de 20 à 400 mm. Cependant, certaines régions peuvent être privées d’eau pendant plusieurs années. 


    Le Sahara est habité par les Touaregs dont les tribus partagent une langue, le tamacheq et une culture commune.
    Ils se nomment eux-mêmes les Kel Tamacheq « ceux qui parlent le tamacheq ».

    Le voile ou litham porté par les hommes a un sens religieux mais il les protége aussi du vent et du sable.

    Le voile des femmes est plus petit.

    De tradition nomade ou semi-nomade, les Touareg élèvent des chèvres, des moutons, des vaches et des chameaux.Le désert du Ténéré est le tronçon décisif du Paris-Dakar. Au début des années 1990, il y a eut une révolte des Touareg, qui a menacé la stabilité du Niger et du Mali. 


    En 1995, les différentes parties signèrent un accord avec la WWF qui put dès lors contrôler la préservation de la faune.

    L’autruche, par exemple, est gravement menacée par le braconnage. Même si elles ne volent pas, les autruches ont la tête à 2 m du sol où il fait environ 10°C de moins qu’à terre.

    Le Ténéré est caractérisé par ses ergs qui peuvent atteindre presque 300 m de haut.

    En dépit de l’aridité du climat, on comptabilise 165 espèces d’oiseaux, 18 reptiles et 40 mammifères.
    Beaucoup sont menacés d’extinction.

    On recense 12 000 gazelles dorcas (Gazella dorcas), 170 gazelles dama (Gazella dama) et 3500 mouflons à manchettes (Ammotragus lervia).

    L’addax (Addax nasomaculatus), une antilope, qui est considérée par les Touaregs comme la « reine du désert » ne cesse de décliner. L’espèce est quasiment éteinte avec environ 15 individus à cause de la chasse intensive.

    De toute sa vie, l’addax n’absorbe pas la moindre goutte d’eau sous forme liquide. Il se contente de celle contenue dans les végétaux qu’il mange.
    Pour sauver l’addax, une réserve au Tchad a été créée.


    Le fennec (Vulpes zerda) est l’un des habitants du Sahara. Surnommé aussi « renard du désert », c’est un petit prédateur nocturne d’à peine 2 kg. Ses grandes oreilles lui servent à éliminer les excès de chaleur et à abaisser sa température.

    Adulte, un fennec arbore de belles oreilles de 10 à 15 cm. Son pelage se confond avec la couleur du sable.


    Le faucon de Barbarie se rencontre dans les déserts du Sahara, d’Arabie et d’Asie occidentale. Lorsque le thermomètre affiche 50°C, il peut planer jusqu’à 300 m d’altitude et bénéficier ainsi d’une température de 27°C.

    Les oiseaux sont avantagés par rapport aux autres animaux. Ils disposent d’une température interne plus élevée, ce qui leur permet de mieux supporter la chaleur. De plus, en s’élevant dans les airs, ils profitent d’une température moins élevée.


    Le Varan du désert (Varanus griseus) mesure 1,50 m de long. C’est un habitant des bordures rocheuses ou buissonneuses.

    Il se nourrit de lézards, de scinques et de vipères à cornes. Le varan du désert installe son terrier au milieu des rochers ou dans le sable. L’espèce est en diminution car l’homme apprécie ses œufs, sa chair et sa peau.


    La vipère à cornes (Cerastes cerastes) est également appelée vipère des sables. Le jour, elle s’enfouie dans le sable et ne laisse dépasser que ses yeux et ses « cornes ».

    Elle pratique la démarche latérale comme la vipère de l'erg ce qui lui permet de ne jamais mettre en contact avec le sol plus de la moitié de son corps.

    Elle est très répandue au Sahara et son venin est très violent.


    La vipère de l’erg (Cerastes vipera), également appelée vipère des sables, est une parente miniature et sans cornes de la vipère à cornes.


    Le chat des sables ou chat du désert (Felis margarita) se rencontre de l’Afrique à l’Asie. Il ne pèse que 3 kg, sort surtout la nuit et possède un pelage couleur de sable.


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  • Ce désert est situé dans le sud de l’Afrique à une altitude variant entre 900 et 1 200 m. Le Kalahari se caractérise par ses étendues de sable fin, rouge ou gris suivant les zones.
    Bien que qualifié de désert, le Kalahari est davantage un semi-désert car il reçoit parfois plus de 500 mm de pluie en une année et presque rien l’année suivante.
    Cette terre demeure l’un des derniers territoires sauvages d’Afrique.

     
     

    80% du Botswana se situe à l’intérieur du Kalahari, déformation du mot « kgalagadi » qui signifie « grande soif » ou « se dessécher ».

    La superficie de ce désert est de 712 250 km². C’est un désert de type sableux. Les précipitations annuelles moyennes varient de 125 à 500 mm. 


    L’eau est rapidement absorbée par le sol, faisant naître une végétation abondante. D’énormes troupeaux d’herbivores envahissent alors le désert, suivis de près par des colonies d’insectes et des meutes de prédateurs.

    Les températures s’échelonnent entre 47°C et – 13°C.


    Trois saisons se succèdent dans le Kalahari :

    Les pluies commencent entre novembre et janvier et durent généralement jusqu’en mars

    La sécheresse hivernale dure de juin à août

    La saison sèche et chaude s’étend de septembre jusqu’à la nouvelle saison des pluies

    Le Kalahari est centré sur le sud du Botswana et s’étend vers l’ouest et le sud jusqu’en Namibie et en Afrique du Sud.

    Dominé par des hauteurs sablonneuses, le Kalahari est parsemé de lits de lacs et de dépressions salées, le plus souvent asséchées. 

    Au sud-ouest, les dunes sont couvertes, en partie de végétation. Il s’agit de broussailles avec des acacias et des arbustes épineux.

    Le Kalahari est la patrie des nomades Bushmen, ou San, en tout 40 000 personnes. 

     La faune du Kalahari

    Deux parcs protégés, l’un en Afrique du Sud et l’autre au Botswana, se partagent le sud-est du Kalahari. Il n’y a pas de frontière réelle puisque les deux parcs sont séparés par le lit asséché de la rivière Nossob.

    Si la mer de sable rougeâtre qui s’étend à l’horizon créée une impression de vide, ce n’est qu’une illusion.
    La vie y est prolifique et la faune circule librement, migrant parfois de manière spectaculaire d’un pays à l’autre.

    De grands troupeaux d’antilopes comme les springboks, les oryx ou les gnous, sillonnent le désert à la recherche d’eau et de jeunes pousses.

    Chacun possède ses lieux de prédilection mais, lorsque la sécheresse perdure, tous se dispersent dans les dunes à la recherche de points d’eau, suivis de leurs prédateurs : lion, guépard, panthère et hyène tachetée.

    Même si aujourd’hui, les grands félins sont en effectif plus restreint, ils sont toujours présents dans certains déserts.
    Il subsiste des lions dans le Kalahari où ils côtoient quelques guépards. Ils passent leur journée à l’abri et attendent la fraîcheur de la nuit pour chasser.

    Le Kalahari est le refuge du gemsbok ou oryx gazelle (Oryx gazella), parent robuste de l’oryx d’Arabie. On peut l’apercevoir par troupeaux de dix ou plus lorsque les pâtures sont bonnes. Ce bel animal fréquente également le désert de Namib.

    Un des mammifères les plus répandus est le suricate, une espèce proche des mangoustes. Bien adaptés au désert, les suricates construisent des abris collectifs dans le sable. Le suricate satisfait ses besoins en eau grâce aux proies qu’il dévore.
    Le suricate fréquente également le désert du Namib.

    L’inondation périodique des dépressions salées attire de nombreux oiseaux dont deux espèces de flamants : le rose et le nain.

    Dans les airs, on peut apercevoir le gyps ou vautour d’Afrique. Cet impressionnant charognard plane en permanence à la recherche de son repas.

    Parmi les autres espèces qui fréquentent le Kalahari, on rencontre la hyène brune, le renard du Cap, le ratel ou le chat sauvage.


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