• Désert du Kalahari

    Ce désert est situé dans le sud de l’Afrique à une altitude variant entre 900 et 1 200 m. Le Kalahari se caractérise par ses étendues de sable fin, rouge ou gris suivant les zones.
    Bien que qualifié de désert, le Kalahari est davantage un semi-désert car il reçoit parfois plus de 500 mm de pluie en une année et presque rien l’année suivante.
    Cette terre demeure l’un des derniers territoires sauvages d’Afrique.

     
     

    80% du Botswana se situe à l’intérieur du Kalahari, déformation du mot « kgalagadi » qui signifie « grande soif » ou « se dessécher ».

    La superficie de ce désert est de 712 250 km². C’est un désert de type sableux. Les précipitations annuelles moyennes varient de 125 à 500 mm. 


    L’eau est rapidement absorbée par le sol, faisant naître une végétation abondante. D’énormes troupeaux d’herbivores envahissent alors le désert, suivis de près par des colonies d’insectes et des meutes de prédateurs.

    Les températures s’échelonnent entre 47°C et – 13°C.


    Trois saisons se succèdent dans le Kalahari :

    Les pluies commencent entre novembre et janvier et durent généralement jusqu’en mars

    La sécheresse hivernale dure de juin à août

    La saison sèche et chaude s’étend de septembre jusqu’à la nouvelle saison des pluies

    Le Kalahari est centré sur le sud du Botswana et s’étend vers l’ouest et le sud jusqu’en Namibie et en Afrique du Sud.

    Dominé par des hauteurs sablonneuses, le Kalahari est parsemé de lits de lacs et de dépressions salées, le plus souvent asséchées. 

    Au sud-ouest, les dunes sont couvertes, en partie de végétation. Il s’agit de broussailles avec des acacias et des arbustes épineux.

    Le Kalahari est la patrie des nomades Bushmen, ou San, en tout 40 000 personnes. 

     La faune du Kalahari

    Deux parcs protégés, l’un en Afrique du Sud et l’autre au Botswana, se partagent le sud-est du Kalahari. Il n’y a pas de frontière réelle puisque les deux parcs sont séparés par le lit asséché de la rivière Nossob.

    Si la mer de sable rougeâtre qui s’étend à l’horizon créée une impression de vide, ce n’est qu’une illusion.
    La vie y est prolifique et la faune circule librement, migrant parfois de manière spectaculaire d’un pays à l’autre.

    De grands troupeaux d’antilopes comme les springboks, les oryx ou les gnous, sillonnent le désert à la recherche d’eau et de jeunes pousses.

    Chacun possède ses lieux de prédilection mais, lorsque la sécheresse perdure, tous se dispersent dans les dunes à la recherche de points d’eau, suivis de leurs prédateurs : lion, guépard, panthère et hyène tachetée.

    Même si aujourd’hui, les grands félins sont en effectif plus restreint, ils sont toujours présents dans certains déserts.
    Il subsiste des lions dans le Kalahari où ils côtoient quelques guépards. Ils passent leur journée à l’abri et attendent la fraîcheur de la nuit pour chasser.

    Le Kalahari est le refuge du gemsbok ou oryx gazelle (Oryx gazella), parent robuste de l’oryx d’Arabie. On peut l’apercevoir par troupeaux de dix ou plus lorsque les pâtures sont bonnes. Ce bel animal fréquente également le désert de Namib.

    Un des mammifères les plus répandus est le suricate, une espèce proche des mangoustes. Bien adaptés au désert, les suricates construisent des abris collectifs dans le sable. Le suricate satisfait ses besoins en eau grâce aux proies qu’il dévore.
    Le suricate fréquente également le désert du Namib.

    L’inondation périodique des dépressions salées attire de nombreux oiseaux dont deux espèces de flamants : le rose et le nain.

    Dans les airs, on peut apercevoir le gyps ou vautour d’Afrique. Cet impressionnant charognard plane en permanence à la recherche de son repas.

    Parmi les autres espèces qui fréquentent le Kalahari, on rencontre la hyène brune, le renard du Cap, le ratel ou le chat sauvage.


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