• Les sumériens adoraient des centaines de dieux et de déesses qui jouaient un rôle crucial aussi bien au niveau collectif qu'au niveau personnel. Les sumériens établissaient des liens privilégiés avec un ou plusieurs dieux de leur choix. Il ressort de l'étude de leurs textes ou de leurs stèles que ces habitants de Mésopotamie n'hésitaient pas à se tourner vers leurs dieux pour obtenir assistance et protection concernant une foule de choses fort variées.
     

    Les récits bibliques des 11 premiers chapitres de la Genèse sont inspirés des légendes et mythes sumériens.

    Les dieux sont des êtres célestes, ils rayonnent d’une grande lumière. Ils étaient anthropomorphiques, aussi bien physiquement que dans leur caractère et leurs actions. Liée aux divinités ouraniennes, la symbolique taureau–cornes a une grande importance. Les dieux sumériens paraissent plus immergés dans la nature que ceux des babyloniens. Ils ont gardé à la fois plus de brutalité et de douceur, et un certain amoralisme. Chez les sémites, les dieux s’éloignent des forces naturelles.

     

    On constate 3 sortes de divinités, qui trahissent un sentiment de communion intense avec la nature :

     

     Les dieux correspondant aux diverses parties du monde (le ciel, la terre, les enfers).
     Les divinités astrales (soleil, lune, étoiles).
     Les forces de la nature (foudre, ouragan, et les dieux de la fécondité).

    L’amour entre les dieux était la source de toute vie sur terre, et les poètes sumériens le décrivaient de façon très explicite. C’est évidemment Inanna qui inspire les images les plus érotiques. Mais à l’image d’un souverain, la communication avec les plus grands dieux étant difficile, les sumériens préféraient s’adresser à des dieux plus proches, les dieux "personnels" .A chaque nouvel an, les dieux fixent le sort des 12 prochains mois. Cette fête, à-ki-til, régénère le monde, le purge. Les temples, imago mundi, sont très importants. Leur plan, comme celui des cités, est inspiré par les dieux aux souverains. 


    Les 4 dieux créateurs
    An ( Anu, Antu ) qui règne sur les cieux. Enki ( EA, Nudimmud ) maître des eaux.
    Enlil ( Ellil ) qui dirige l'air ou l'atmosphère.  " Ninhursag " ( Ninmah, Nintu, Mammi, Ki ) déesse de la terre.


    Les trois divinités astrales

    Nanna ( Sin, Yerah ), dieu de la lune. Inanna " ( Ishtar ), déesse de Vénus.
    Utu Babba ( Shamash ), dieu du soleil.

    Nammu (Namma), la Mère, forme les eaux primordiales, on ne sait rien de sa naissance. Elle était considérée comme la déesse de la Mer Primordiale, la Mère qui engendra Enki et An, et par là, le Ciel et la Terre. Bien qu'étant au-dessus de la Triade en terme d'origine (elle engendre), elle ne joua jamais un rôle aussi important que ses fils dans l'histoire des dieux du pays de Sumer.

     

     La Divine Triade: An " ( Anu, Antu ), Enlil " ( Ninlil ), Enki " ( Ninki, EA ). Le pouvoir suprême était divisé à part égale entre ces trois divinité, ce qui n'était pas le cas, " An " étant le dieu le plus puissant des trois.

      Les 7 dieux " qui décrètent le destin " se subdivisent eux-mêmes en deux sous-catégories ( Une Parèdre : (n.f. et adj.) est une divinité associée, à un rang subalterne, au culte et aux fonctions d'une autre divinité).


    L' Annunnaki est l'appellation collective pour les 50 grands dieu fils de An.


    Les Igigi , juste au-dessus des hommes, sont des dieux prolétaires au service des 50 grands dieux.
     

    Ces dieux sont représentations des forces de la nature ne transcendent pas la nature, ils la représentent seulement, à l'inverse du Dieu biblique. La hiérarchisation des dieux ne repose pas uniquement sur leur importance les uns envers les autres mais se fonde également sur leur rôle respectif. Ainsi, les dieux sont classés en créateurs, en divinités qui dirigent le destin, etc. expliquant la présence de certains dieux à plusieurs endroits de la pyramide. Leur classification dépend aussi de leur nature.


    Chacun a une représentation symbolique que l'on retrouve sur les sceaux cylindres et sur les monuments. Les dieux secondaires représentent les forces animistes présentes dans la nature ainsi que les divinités protectrices personnelles, les esprits qui œuvrent dans l'imagination quotidienne des citoyens sumér puis babyloniens. Les dieux étaient conçus à l'image des hommes et rarement, voire jamais, représentés sous un aspect qui n'était pas anthropomorphe.. Ils n'étaient pas tout-puissants non plus et leurs comportements sont loin d'être raisonnables en toutes circonstances, ces divinités étaient davantage considérés comme des " sur-hommes " que comme des dieux. La structure du panthéon sumérien peut aisément se comparer à une structure pyramidale très hiérarchisé, ce qui devait d'ailleurs être plus tard une constante de toutes les religions polythéistes de l'Antiquité.


    Sumer, par l'influence de sa littérature, étaient encore vénérés jusqu'à l'époque Assyro-babylonienne, certains dieux sumériens sont familiers de la Bible, puisque celle-ci les mentionne dans le panthéon des peuples polythéistes ennemis des hébreux. Avec la religion sumérienne on touche à l'origine de ces dieux. On les voit apparaître sous leur forme et leur nom primitifs. Le récit apparaît ainsi bien plus fantastique et énigmatique chez les smuériens que dans la Bible qui l'adapte au monothéisme. Dans la principale ville OUR il y avait deux temples dédiés à " Anou ", le dieu suprême et à " Inanna ", la déesse de la fertilité et de l'amour. C'étaient les édifices religieux principaux de la ville. Il semble qu'à cette époque chaque ville eut ses dieux ou déesses. Ainsi " Enlil ", le dieu de l'atmosphère était vénéré à Nippur tandis que Nanna, le dieu de la lune l'était à Our. Chaque dieu principal avait sa famille et chaque membre de cette famille possédait un temple de moindre importance ou une simple chapelle.
     

    NAMMU ( NAMMA )

    Déesse primordiale, qui existe depuis le début. C'est la déesse de la mer, des eaux profondes, d'où elle a engendré le Ciel ( An ) et la Terre ( Ki ).
     


    AN ( ANU )

     An signifie " ciel " et " divinité ". Il règne par excellence. Son chiffre est le 60 il est représenté avec une tiare à cornes, il est adoté à Babylone. Sa parèdre est Antu: des démons et annunaki naissent de ce couple, cependant sa parèdre la plus répandue est Ishtar. On lui rattache Enlil, Nergal et Sin. Le premier mois de l'année lui est consacré chez les babyloniens, en commémoration de la création du monde (les assyriens lui substituent Ashur, Anu partage le temple avec Adad). Il aurait remplacé Enlil vers ~2300 à la tête du panthéon. Sa ville dévouée est Uruk où il est célébré avec Ishtar.

    La Swastika nazi est à l'origine un symbol du dieu AN

     
    ENLIL ( ELLIL )

     Aux côtés de " An "et de " Enki " il compose la triade suprême suméro-akkadienne. Il est le seigneur-souffle, divinité de la terre ferme. Il est représenté avec une tiare à cornes et symbolisé par le chiffre 50. Divinté violente et active, il est l'auteur du Déluge et il fixe les destins. Il règne à Sumer avec sa parèdre, Nin-Lil, sa ville dévouée étant Nippur. Vers ~2230, Anu le remplace à la tête du panthéon et Marduk l'absorbe au ~XII°. Il est alors remplacé, en Assyrie, par Assur.



    ENKI ( EA )

     Aux côtés de" An " et de" Enlil " il compose la triade suprême suméro-akkadienne. Il apparaît dàs les textes sumériens (les assyro-babyloniens le nomment Ea).

    Il règne sur l'abîme des eaux profondes (sur lequel repose la terre) et est représenté en tant que chèvre-poisson. Sa ville dévouée est Eridu mais son culte s'étend rapidement. Il règne également sur les sources et fleuves et devient le maître des magiciens (grace au pouvoir incantatoire de l'eau). Il a transmis sa science à son fils " Marduk ". Il apparaît comme le créateur de l'humanité et son protecteur face à Enlil. Sa parèdre est Ninki, il est symbolisé par le poisson et le chiffre 40.

    C’est grâce aux druides Wallans, les seigneurs des bois, que fut introduite sur les îles britanniques la culture de Barat An-na, femme du dieu sumérien Anu et mère de Enki (Seigneur-Adon-Baal). Son nom raccourcit en « Britanna ». Dans le royaume phénicien, elle était représentée assise au bord de la mer, tenant une torche de feu, et à côté d’elle se trouvait un coquillage rond portant la croix de la Rosi-crucis. Sa torche est devenue un phare et la Rosi-crucis de son coquillage a été modifié pour devenir l’Union Jack. Mais après tout ce temps, elle est toujours la Déesse Mère du pays, la Dame de la pierre de feu : Britannia.


    NINHURSAG ( KI ) 

     La déesse " Ki " ( Ninhursag )" ce qui veut dire la terre, est la reine des montagnes. C'est une déesse de fertilité qui a créé toute la végétation. Ninhursag est l'un des membres les plus âgés du Panthéon sumérien et a des titres prestigieux comme la " mère des dieux " et '" la mère de tous les enfants ". Elle s'appelle également " Ninmah ", " Nintu " ou encore " Mammi ". Elle était la déité des gouverneurs sumériens, qui se sont dénommés comme des " enfants de Ninhursag ". Sous la direction d'Enki, elle participe à la création des Hommes dans un texte sumérien tardif. Sous l'appelation " Nintu ", elle est la déesse des accouchements.

     
    NANNA ( SIN - YERAH )

     Divinité sumérienne de la Lune, sa parèdre est Ningal. Il est représenté par la lune et symbolisé par un croissant et le chiffre 30. Ses villes dévouées sont Ur et Harran. Sîn est assimilé à Nanna chez les Babyloniens. Sîn mesure le temps et c'est à lui de faire se terminer dans les soupirs et dans les larmes les jours, les mois et les années des rois coupables. Son symbole est le croissant lunaire. Ses villes saintes étaient Ur, où il est honoré sous le nom de Nanna et Harran, d'où son culte s'est répandu dans les pays araméens.


    UTU UBBA ( SHAMASH )

     Divinité sumérienne de la justice, sa parèdre est Aja. Il est représenté par le Soleil et symbolisé par un disque solaire et le chiffre 20. Ses villes dévouées sont Larsa et Sippar. Shamash était le dieu-Soleil en Mésopotamie, appelé Utu Babba chez les Sumériens, il est avant tout le juge suprême dont les enfants sont Kittou et Mesharou, la justice et le droit. On le considérait comme le dieu de la justice, car de sa position dans le ciel il pouvait voir tout ce qui se passait sur la terre.


    C'est probablement pour la même raison qu'on le considérait aussi comme le dieu qui connaissait l'avenir et qui pouvait le révéler à l'humanité au moyen des entrailles d'un mouton sacrifié. Ce rôle l'impliquait directement dans les décisions politiques et sociales prises par les rois. Il dicte lui-même aux rois les lois équitables. Son symbole est un disque orné d'une étoile à quatre branches séparées par des faisceaux de rayons ondulés. Il est caractérisé sur des monuments et des cylindres par des flammes qui s'élèvent au-dessus de ses épaules. La légende dit qu'il épousa " Ishtar " (Innana) sa soeur . 


    INANNA ( ISHTAR )

     Ishtar est la divinité féminine la plus importante (son nom vint à signifier simplement "déesse") du panthéon assyro-babylonien, Ishtar symbolise la guerre et l'amour. Elle serait l'équivalent de Inanna en Sumer. Elle est représentée par une moitié de porte en roseaux. Elle manifeste son attachement à sa cité: elle dérobe à Enki les décrets divins qui font de sa ville la première du monde (elle protège donc logiquement contre les attaques étrangères). Une autre tradition lui donne comme époux Dumuzi (un berger) et non un agriculteur. Son ambition est vindicative: voulant s'emparer du royaume des morts, elle échoue et y perd son époux.


    Refusée par Gilgamesh, elle tient une place importante dans l'épopée homonyme. Elle fut la reine des cieux pour les sumériens, étant symbolisée par une étoile dans un cercle, par le chiffre 15, par la planète Vénus et représentée avec un arc, une flèche et un lion. Présente à Uruk, son culte gagna l'Assyrie et la Syrie euphratéenne (où elle sera renommée Ashtartu).
     

    Inana était avant tout renommée pour être la déesse de la liberté et de l'indépendance personnelle, sans oublier bien sûr son titre de déesse de l'amour. Elle était donc, à cause de ces titres et de ce pouvoir d'être une déesse personnelle pour ceux qui l'invoquaient pour des requêtes précises, la déesse des " immigrants " qui se rendaient à Babylone.

    L'histoire ancienne relate des rituels comme celui du roi qui devait entretenir une nuit de relations sexuelles avec Ishtar, une déesse qui était censée descendre depuis les cieux, de Sirius dans les Pléiades, dans un objet, (un OVNI), ayant la forme d'un croissant. Cette cérémonie du " mariage secret " se tenait au Festival du Nouvel An pendant une nuit entière au terme de laquelle le roi était reconduit pour une année entière. L'échec n'était pas permis et pouvait coûter la vie au roi. Ishtar était représentée avec une coupe ou avec une torche en main, une couronne sur la tête puisqu'elle était " reine des cieux ", chargée de bijoux et vêtue de pourpre et d'écarlate comme le relatent les versets Johanniques.

    Cette relation entre un être humain et une " extra-terrestre " est une image seulement inversée dans ce genre d'abominations, de celle que relate Genèse 6 avec les fils de Dieu et des filles des hommes:


    " [...] Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. Alors l'Éternel dit: Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants: ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité ". (Genèse 6/1-4).

    Selon un certain nombre d'historiens instruit du contenu de tablettes cunéiformes Sumérienne, elle n'avait jamais été mariée, n'avait jamais conçu d'enfant et ne pouvait prétendre être une " déesse mère " d'où serait issu le culte marial mais plutôt la promotrice de toutes les formes de sexualité, incluant toutes les perversités possibles. Parce qu'elle était la déesse principale vénérée à Babylone, Ishtar était la déesse des prostituées et un temple lui était dédié à ce titre. Ce statut de prostituée " sacrée " la distingue de la déesse Sémiramis, plus mythique certainement que la femme de Nemrod, dont le culte apparenté est plus directement lié à celui dune " Vierge à l'enfant ". Avoir des relations sexuelles avec une prêtresse de ce temple permettait d'être lavé de tout péché et le " pénitent " devait alors s'acquitter d'un don.

     

    Elle est la sœur de Shamash, dieu de la lumière, et en même temps d'Ereshkigal, la divinité du monde infernal. Elle était adorée à Ourouk la capitale où son culte supplantera celui de son père Anou, Fille de Sîn, elle a pour emblème une étoile; aussi une déesse guerrière, debout sur un ou deux lions, elle porte le carquois; d'une main elle tient une arme courbe et de l'autre un sceptre. Son temple à Babylone s'appelait l'Etourkalama, la "maison qui est la bergerie du pays". Les cérémonies qui s'y déroulaient avaient une forte connotation érotique et semblaient plutôt liées à la prostitution sous ses formes sacrée et profane.

    Chez les Assyriens, elle revêtait deux visages bien différent. Elle était d'abord la déesse de l'amour et du sexe sans être cependant ni la patronne du mariage ni la déesse-mère. Sa personnalité a vraisemblablement absorbé d'autres déesses. Elle incarne la femme par excellence : belle, voluptueuse mais aussi versatile, perfide et sujette à la colère. Ses amants sont sans nombre, demi-dieux comme Dumuzi ou simples mortels qu'elle séduit avant de les rejeter aux Enfers en les transformant en animaux répugnants. Elle disposait de deux sanctuaires très renommés, celui d'Arbèles et surtout celui de Ninive. Elle était ensuite la déesse de la guerre, qui assistait le roi et marchait à ses côtés. Cet aspect belliqueux lui vaut d'être représentée debout sur un lion ou une lionne brandissant un poignard à lame courbe (harpè).

    Parèdre du dieu Bêl dans le panthéon ouest-sémitique, c'est pour elle que l'on pratique, sur les hauts lieux , la prostitution sacrée, qui vise, à accroître, par analogie, la fertilité du sol et la fécondité des troupeaux. Les Grecs l'assimileront à Aphrodite, les romains à Vénus. Ishtar est aussi connue sous le nom Biblique d' " Astarté " ( étoile ) la divinité féminine principale des Phéniciens adorée pour la guerre et la fertilité. La " statue de la liberté " à New-York est une représentation moderne d'Ishtar : la déesse des immigrants qui se rendent à Babylone. Voir : La statue de la liberté
     


    NINURTA

     Ninurta est la divinité babylonienne ( d'origine suméro-akkadienne ) de la guerre et de la chasse, mais aussi de la pluie ... , il a comme parèdre " Gula " ( déesse de la médecine ). Il apparaissait comme le champion des dieux, vainqueur des monstres.

    Il fut connu sous le nom de Ningirsu à Lagash, son culte gagna l'Assyrie vers ~1000. La cité de Kalah lui était dévouée depuis Ashur-Nasir-Pal I. Il est représenté par l'ouragan et symbolisé par un sceptre à double tête de lion et le chiffre 50.


    GIBIL ( GIRRU )

      Divinité suméro-akkadienne. Il est représenté par le feu et symbolisé par une lampe.
     

     
    ISHKUR ( ADAD )

     Divinité sumérienne représentée par l'orage et symbolisée par la foudre et le chiffre 10. Sa parèdre est Shapash et sa ville dévouée est Ur. Ishkur est le dieu des phénomènes climatiques tels que le régime de la pluie, et surtout l'orage ( son symbole est la foudre ), et la tempête. Son pendant babylonien était " Adad ", qui occupait les mêmes fonctions ( surtout la pluie ). Sa parèdre est Shalla. Grâce à ses fonctions, il assure la bonne conduite des récoltes, malgré les malheurs qu'il peut causer en contrepartie. Il a eu une certaine importance, bien qu'inférieure à celle des dieux précédents. Il est associé à des dieux étrangers tels que le canaanite Hadad, le hurrite Teshub et le phénicien Baal, voire le syrien Dagan. Il était de ce fait assez populaire en Syrie ( il avait un temple important à Alep ).
     


    NERGAL

     Divinité babylonienne ( d'origine suméro-akkadienne ) très importante, il est le maître des enfers. Sa ville dévouée est Kutha et son culte est attesté dès Shulgi. Il fut adoré à Lagash, Larsa et Ur. Les théologiens le confondirent avec Meslamtaéa et en firent le fils de Enlil. Sa parèdre était Mamitum ou Ninshubura. Le mythe classique explique comment il fut séduit par Ereshkigal et dû ainsi partager le royaume des morts. Il devint peu à peu dieu de la guerre et de la peste ( il est représenté par l'épée ou un sceptre à tête de lion, dévorant les hommes ). Il juge l'humanité aux enfers. Il fut exalté par des hymnes vers ~1000 et des louanges. On lui attribue la planète Mars. Il concurrence, en Elam, Inshushinak jusqu'à ~2000; il fut adoré en haute Syrie vers ~2300 et intégra le panthéon de Mari. Il prit une place prépondérante en Assyrie en tant que dieu de la guerre ("activité" favorite des assyriens). Les syro-palestiniens l'assimilent à Reshef.


    DUMUZI ( TAMMUZ )

     Dieu-berger, protecteur des pasteurs. Divinité agricole, il est représenté par la végétation, symbolisé par le serpent et le palmier. Sa ville dévouée est Uruk. Il est sans doute un ancien roi d'Uruk qui a été divinisé. Il est l'époux de la déesse Inanna / Ishtar. Dans la Descente aux Enfers de cette dernière, il subit son courroux, et se retrouve à passer la moitié de l'année sous Terre. Il devient alors une divinité chtonienne. Il deviendra Adonis chez les Phéniciens et les Grecs.


    MARDUK

     Marduk était le dieu de Babylone. Il hérite des sciences de la magie et de la compassion de son père, il est le souverain des dieux et des hommes. Marduk fut à l'origine une divinité agraire et n'acquerit son statut national que sous Nebuchadrezzar. Marduk s'approprie le rôle de Enlil ( Nippur ) et son pouvoir divin suprême et actif. Il est cristallisé par le Dragon, Jupiter, la houe et le chiffre 50. Son fils est Nabu, divinité de l'écriture et maître des scribes (d'où son importance, corrélative au grand pouvoir des scribes). Marduk sera nommé " Bel " à la basse-époque. Les assyriens lui manifestent un grand intérêt, et seul Nabu-Naid chercha à remplacer son culte (par celui de Sin). Marduk, le " roi des dieux " ne disparut que par la ruine de Babylone.Il partageait ainsi avec son père la fonction de dieu de l'exorcisme, sous le nom d' " Assaluhi ", ancien dieu sumérien des incantations auquel il e été assimilé.



    NABÛ

     Il est le dieu de l'écriture, des sciences et des arts. A l'époque Néo-assyrienne, il acquit une grande importance, sans doute pour l'opposer à son père Marduk. A l'époque Néo-babylonienne, il tendit à devenir le premier des dieux du panthéon mésopotamien, certains milieux lui faisant prendre la place de son père malgré l'opposition du clergé babylonien. Nabuchodonosor lui-même combla son temple. Nabû était le dieu de la sagesse et de la médecine, et aussi des sciences occultes. Comme Enlil, il dispose des tablettes de la destinée et décide donc de la durée de la vie des hommes.


    Nabû disposait de temples dans les grandes villes assyriennes et même d'une ziggurat à Dur-Sharrukîn. Mais il était avant tout le dieu tutélaire de Borsippa, et résidait dans l'Ezida, le " temple pur ".


    ERESHKIGAL

     Fille de " An " ( Anu ) et de " Nammu ". Son époux est " Nergal " ( Gulalamma ). Ereshkigal, " la dame de la Grande Ville ", est la jumelle maléfique d' " Enki " ( Ea ).

    Elle était à l'époque sumérienne la seule maîtresse du monde souterrain (elle est alors la parèdre de Gugalamma), et Nergal est devenu son mari simplement à l'époque akkadienne, comme l'atteste une légende expliquant comment il a d'abord été son ennemi avant de la séduire et de l'épouser pour prendre le trône des Enfers. Ereshkigal était la déesse de l'obscurité, de la mort, le juge du monde souterrain. Ils étaient tous deux vénérés dans leur temple principal, l'Ekishibba, situé dans la ville de Kish.
     


    BARAT AN-NA

     Les druides Wallans, les seigneurs des bois sur les îles britanniques, iintroduirent la culture de " Barat An-na ". Son nom raccourcit en " Britanna ". Dans le royaume phénicien, elle était représentée assise au bord de la mer, tenant une torche de feu, et à côté d’elle se trouvait un coquillage rond portant la croix de la Rosi-crucis. Sa torche est devenue un phare et la Rosi-crucis de son coquillage a été modifié pour devenir l’Union Jack. Elle est toujours la Déesse Mère du pays, la Dame de la pierre de feu de la Grande Bretagne: " Britannia ". C'est elle que l'on voit sur la pièce de 1 penny anglais, assise sur l'union Jack avec derrière, un phare.
     


    NINLIL

     Elle est la déesse de Tummal, un district de Nippur. Elle sera rapprochée de Ninhursag ( Ki ).


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