• La plus haute chaîne du monde s’étend sur une longueur de 3 800 km. L’Himalaya « séjour des neiges » en sanskrit, est couronné par le mont Everest qui culmine à 8 846 mètres.
    Aujourd’hui encore, l’Himalaya continue à s’élever de quelques millimètres par an. Parallèlement, la chaîne montagneuse est érodée par des torrents sauvages.



    C’est une véritable lutte entre les forces de la nature qui se poursuit depuis plus de 50 millions d’années.
    L’Himalaya ne possède aucun volcan en activité. C’est l’une des ceintures montagneuses les plus jeunes de la Terre.
    L’Himalaya est devenu depuis quelques années l’eldorado des trekkeurs. En effet, le Népal est le berceau du trekking. De longues randonnées dans les vallées et sur les crêtes de l’Himalaya y sont organisées avec en permanence des paysages grandioses en toile de fond.

    Naissance de l’Himalaya

    La chaîne montagneuse court vers le sud-est, du nord du Pakistan et de l’Inde, au Bhoutan, en passant par le Népal.

    Formée au cours des 50 derniers millions d’années, l’Himalaya est en grande partie composé de roches déformées et métamorphisées de la croûte indienne.

    Les couches de lave et de cendres issues de volcans éteints sont très rares dans l’Himalaya. On n’en trouve, en très grandes quantités, de l’autre côté de la plaine du Gange.
    Il y a 60 à 70 millions d’années, d’innombrables cratères expulsèrent ici 500 000 km3 de lave et de cendres.

    Leurs éruptions marquèrent sans doute le début de la collision la plus violente entre deux masses continentales de toute l’histoire récente de la Terre.

    La plaque indienne, un fragment du Gondwana, entra en collision avec la masse continentale eurasienne, comprenant l’actuel Tibet. 

    C’est donc la collision de la plaque indienne et de celle de l’Asie du Sud-Est qui est à l’origine de l’apparition de l’Himalaya.
    L’élévation de l’Himalaya transforma le climat de la région, donnant naissance en Asie du Sud-Est à la mousson annuelle.

    Depuis plus de 60 millions d’années, le sous-continent indien continue de pénétrer à l’intérieur du continent eurasien, sur une distance d’environ 2 000 km. Le processus est loin d’être achevé.

    L’Eurasie oppose une farouche résistance en venant à son tour chevaucher l’Inde. Si ce mouvement se poursuit, l’Inde disparaîtra dans un avenir lointain. 

     Structure de l’Himalaya


    L’Himalaya constitue une barrière virtuellement infranchissable. Cependant, l’oie à tête barrée franchit régulièrement les sommets.

    Nombre de sommets de cette chaîne excèdent 8 000 mètres et sont recouverts de neiges éternelles et de glaciers :

     L’Everest est le point culminant du monde avec 8 856 mètres. C’est le 29 mai 1953 que le néo-zélandais Edmund Hillary et le Népalais Tenzing Norgay atteignirent pour la première fois le sommet de l’Everest.
    Depuis les premières ascensions de l’Everest, plusieurs centaines d’alpinistes ont gravi le mont et plus d’une centaine y ont laissé leur vie.
    Ce tourisme est le bienvenu pour une population locale très pauvre.
    Cependant, l’enlèvement des déchets laissés par les expéditions est devenu un vrai problème.

     Le K2 est le deuxième sommet du monde. Il culmine à 8 611 m au dessus de la mer. Il a été conquis en 1954 par des alpinistes italiens.

     L’Annapurna culmine à 8 078 m. Sa face nord a été gravie pour la première fois en 1950 par l’alpiniste français Maurice Herzog.

    Deux fleuves majeurs, l’Indus et le Brahmapoutre, prennent leur source dans ces montagnes.

    Au sud, les montagnes s’élèvent de la plaine du Gange aux Siwalik, de moyennes montagnes. Un important décrochement sépare les Siwalik de l’Himalaya central, qui s’élève à 5 000 m.

    Le col de Kagmara méne au Dolpo, une région sèche dans l'ouest du Népal. Les précipitations aux abords du col permettent à la flore de s'épanouir

    Au nord, se trouve le Grand Himalaya qui se dresse à plus de 7 000 m au-dessus du niveau de la mer. Au nord du Grand Himalaya, s’étend le vaste plateau tibétain.


     Trekking dans l’Himalaya

    Lieux de pèlerinage très visités, les hauts sommets immaculés de l’Himalaya sont un symbole de pureté pour les Hindous.

    Ce massif montagneux semble compacte mais forme en réalité une mosaïque de zones climatiques et de régions naturelles et culturelles très variées.

    C’est au Népal que les meilleurs trekkings sont organisés. Il suffit de venir avec des vêtements adaptés et son sac de couchage.
    Equipements et parcours sont pris en charge par les organisateurs locaux.Le trekking est également pratiqué dans le nord de l’Inde, au Tibet et au Bhoutan mais l’organisation est nettement inférieure.

    Le Pakistan offre également de superbes treks. Depuis que la première route nationale de l’Himalaya, le Karakorum highway, qui relie le nord du Pakistan à l’ouest de la Chine, a été ouverte aux touristes en 1986, cette voie attire de plus en plus de monde.

    Le Népal propose également le rafting. De plus en plus de trekkeurs associent trek en montagne et expéditions en rafts sur le Sun Kosi ou le Trisuli.

    Les contreforts de l’Himalaya abritent plusieurs réserves grandioses. Le Corbett-National-Park abrite un projet de protection des tigres.

    On peut entre deux treks, passer quelques jours dans les house-boats de Srinagar, à Simla, à Katmandou ou au Sikkim.

    L’Himalaya permet de fuir le monde moderne et le stress du quotidien. Ceux qui tentent l’aventure n’ont de cesse d’y revenir.


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