• Horus est le nom grec du dieu égyptien Hor, qui signifie (Celui qui est au-dessus) ou (Celui qui est loin), un dieu à multiples facettes de la mythologie égyptienne. Il a une tête de faucon portant la double couronne et auréolée d’un disque solaire.

     

    Dans le mythe osirien, il est le fils d’Ausar (Osiris) et d’Aset (Isis). Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d’une union, grâce aux efforts conjugés d’Isis et de Nephtys. C’est de cette union miraculeuse que naîtra Horus.

    Pour venger la mort de son père Osiris, il affrontera son oncle Seth, le vaincra et recevra le trône d’Égypte en héritage, mais sera sans cesse remis en difficulté par Seth. Il est par-là même le premier des pharaons. Les rois d’Égypte sont considérés comme les incarnations du dieu Horus. À l’opposé de Seth qui représente le Mal, Horus incarne le principe du Bien, mais il ne faut pas réduire la vision complexe des égyptiens au dualisme moderne.

    Lors de son combat avec Seth, il perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d’amulette, il rendait invincible et apportait la clairvoyance.

     

    Les quatre fils d’Horus représentés sur les vases canopes sont :

    Amset (L’homme)

    Hâpi (Le babouin)

    Douamoutef (Le chacal)

    Kébehsénouf (Le faucon)

    Seth et Horus, une lutte sans fin !À Horus, fils et héritier d’Osiris, la couronne d’Égypte revient de droit. Mais Seth, jaloux, s’en empare par la force. Horus, appuyé de sa mère Isis, fait convoquer le tribunal des dieux à toute fin de régler ce contentieux. Rê préside, tandis que Thot tient le rôle du greffier.

    Quatre-vingts ans s’écoulent pourtant sans que le débat ait progressé ! Le tribunal est même partagé entre les tenants de la royauté légitime (revenant à Horus), et Rê qui voit en Seth son perpétuel défenseur contre Apopis ! Les débats, qui tournent en rond, nécessitent un avis extérieur. C’est donc à Neith, déesse de Saïs, réputée pour son infinie sagesse, que Thot s’adresse. Sa réponse est sans ambiguïté : la couronne revient à Horus. Cependant pour ne pas pénaliser Seth, Neith propose de lui offrir les déesses Anat et Astarté comme épouses.

    Si le tribunal se réjouit de cette solution, Rê, lui, reste sceptique. Horus ne serait-il pas un peu jeune pour assumer la direction du royaume ? Isis, excédée par tant de tergiversations, propose de déplacer les débats à Héliopolis devant Atoum et Képri. Le ton monte ! Seth, furieux, s’y oppose et ordonne que les débats se fassent en l’absence d’Isis. Mais c’était compter sans la ténacité de la déesse.

    Elle se réintroduit dans l’enceinte du tribunal sous les traits d’une belle jeune femme qui ne manque pas d’attirer rapidement l’attention de Seth. Tous deux finissent même par converser. Troublé par tant de beauté, Seth s’égare dans des propos compromettants, reconnaissant même sous la cape la légitimité filiale d’Horus ! « La rusée » Isis se dévoile alors. Le coup de théâtre laisse Seth sans voix. Quant à Rê, il a pu juger de l’imprudence de Seth, qui se confia sans prendre garde à une inconnue. Aussi la couronne revient-elle à Horus des mains de Rê lui-même.

      

    Mais Seth, éternel jaloux, ne semble pas décidé à en rester là. Il propose à Horus des jeux sportifs. Parmi eux, une épreuve aquatique où les deux dieux se transforment en hippopotames. À celui qui restera le plus longtemps sous l’eau de devenir roi ! Mais Isis, qui suit de près les mésaventures de son fils, perturbe la partie et s’attire au final le mécontentement des deux protagonistes ! Les trois dieux se déchirent en violentes disputes.

    Rê, désespérant d’assister enfin à une réconciliation, les invite à faire la paix autour d’un banquet. Mais une fois encore, les réjouissances tournent court ! Les luttes ne cessent de se multiplier. Osiris, resté silencieux, intervient alors et met directement en cause le tribunal qu’il juge trop laxiste. En tant que dieu de la végétation, il menace de couper les vivres à l’Égypte ! Les dieux, bousculés par tant d’autorité, ne tardent pas à rendre un verdict favorable à Horus. Mais Seth n’est pas oublié. Placé aux côtés de Rê, il devient « celui qui hurle dans le ciel » pour que soit fait place devant le dieu créateur.


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  • L’une des grandes divinités égyptiennes, il était adoré comme dieu de la végétation et de l’agriculture. Le centre le plus important de son culte était Abydos. Représenté sous forme humaine, avec le visage peint en vert, couleur de la régénération, et portant l’étroit manteau qui moule son corps et lui donne l’aspect d’une momie. Il est accompagné des typiques attributs royaux, le spectre, le fouet, la crosse et la couronne blanche de la Haute Egypte, flanquée de plumes.

     
     

    Parfois ses chairs sont noires, et souvent il est représenté à l’intérieur d’un naos ou d’une chapelle. L’on croyait qu’à l’origine il avait été un roi humain, celui qui avait apporté la civilisation en Egypte.

    « Osiris, tu es parti, mais tu es revenu ; tu t’endormis, mais tu as été réveillé ; tu mourus, mais tu vis de nouveau. »

    Texte des pyramides, 1004 Saqqarah.


      

    « Que je vive ou que je meure, je suis Osiris. Je pénètre en toi et je réapparais à travers toi ; je dépéris en toi et je croîs en toi... Les dieux vivent en moi parce que je vis et je croîs dans le blé qui les soutient. Je couvre la terre ; que je vive ou que je meure, je suis l’Orge, on ne me détruit pas. J’ai pénétré l’Ordre... Je suis devenu le Maître de l’Ordre, j’émerge dans l’Ordre. »

     


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  • Dans la mythologie égyptienne, Ptah (Celui qui ouvre) est le démiurge de Memphis, dieu des artisans et des architectes.

    Il est représenté sous les traits d’un homme enserré dans un manteau lui collant à la peau, portant la barbe divine et tenant un sceptre.

    Dans la Triade de Memphis, il est l’époux de Sekhmet et père de Néfertoum.

     

    Ptah est le dieu impérial avec Rê sous l’Ancien empire. Il fait partie des 5 grands dieux égyptiens avec Rê, Isis, Osiris et Amon. Il peut être représenté sous la forme de Ptah Patèque, un nain nu difforme, qui a fait rire le conquérant Perse.

    Il absorbe vite les apparences de Sokaris et de Taténen mais aussi Osiris pour devenir Ptah-Sokar-Osiris.


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