• Sœur d’Isis, d’Osiris et de Seth, elle était parfois représentée comme une femme portant sur la tête un diadème de hiéroglyphes de son nom.

    Avec Isis elle était l’un des deux « milans » ou oiseaux hurleurs qui semblaient émettre des lamentations funèbres. Protectrice des morts.

    Parmis les quatres dieux de la légende d’Isis et d’Osiris, chacun à son rôle : Osiris est la force de renouvellement ; il a pour épouse Isis, la maternité. Seth est la force de destruction ; il a pour épouse Nephtys, la stérilité.


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    Dans la mythologie égyptienne, Hathor est à l’origine une déesse céleste confondue avec Nout. Son attribut est le collier à contrepoids. Considérée comme l’œil de Rê, c’est elle qui, dans la version de la création d’Hermopolis, châtie les humains.

    Mais elle est plus connue en tant que déesse des festivités et de l’amour. Dans ce rôle elle était adorée à Denderah et, associée au dieu Horus, dans la ville d’Edfou. Elle était représentée sous les traits d’une vache, ou d’une femme portant le disque solaire entre ses cornes.

     

    Hathor est certainement une des divinités les plus anciennes de l’Égypte, car sa représentation est marquée sur la palette du roi Narmer. Son nom signifie « Demeure du dieu Horus » Ce qui fit d’elle l’épouse du dieu-faucon. Durant toutes les époques les pharaons craignirent et respectèrent la déesse et se mirent sous sa protection. Elle est considérée comme leur nourrice et représente la reine. Hathor peut être donc l’épouse de Behedeti (Horus d’Edfou) ou encore épouse des deux divinités d’Ombos, Sobek et Haroeris. Elle est la reine des pays étrangers ; Dame de Nubie, Reine de Libye, Epouse de Syrie et Grande de Palestine. Elle est intégrée très tôt au phantéon phénicien en grande Dame de Byblos, mais aussi reine du pays de Pount.


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  • Dans la mythologie égyptienne, l’ océan primordial est appelé le Noun (Nwn). On peux considérer le Noun plutôt comme un concept qu’un dieu. Il est l’océan qui a fait la Vie et qui fera la Mort, sans créateur il s’étend autour du monde. 

     

    Les égyptiens voyaient dans le Nil une subsistance de l’Océan primordial.

    C’est en son sein que naquit le premier dieu, Atoum puis sortirent Rê-Atoum-Khépri, Thot, Ptah, Sokaris, Khnoum et bien d’autres dieux. Ces dieux sont appelés Créateurs et sont les divinités se rapportant à l’Océan primordial, elles sont nées du chaos divin, du concept vital. L’océan fut donc aussi appelé le père des dieux.

    Dans la cosmogonie de Khoumou (Hmnw) (la Ville des Huit), Hermopolis, il est divinisé et fait partie de l’Ogdoade créatrice avec son double féminin, Naunet (ou Nonet).


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  • Nout est une déesse de la mythologie égyptienne qui fait partie de la grande Ennéade d’Heliopolis. Déesse du ciel, Nout est la fille de Chou (l’air) et de Tefnout (l’humidité) et la sœur jumelle et épouse de Geb (la terre). Ils forment ainsi les quatre éléments primordiaux.  

     

    Jaloux de leur union, Chou avait séparé Nout et Geb pour une durée de 360 jours. Nout réussit à gagner au dé contre Thot, le dieu du temps, cinq jours supplémentaires (les jours épagomènes), qui firent passer le calendrier de 360 à 365 jours. C’est durant ces cinq jours supplémentaires qu’elle s’unit à Geb et donna naissance à Osiris, Seth, Isis et Nephtys. Certaines légendes disent qu’elle enfanta Horus le cinquième jour, mais la légende communément admise fait de Osiris et de Isis les parents de Horus.

    Adorée à Heliopolis, Nout était représentée sous les traits d’une femme arquée au-dessus de la terre qu’elle touchait avec les mains et le bout des pieds. Son corps étoilé représentait la voûte céleste. C’est elle qui engendra le soleil et les étoiles, les avalant, elle les fit renaître le jour et la nuit.

    Lorsqu’elle était représentée sortant à moitié des feuillages d’un sycomore (qui est son arbre symbolique) pour donner à boire aux morts, elle symbolisait la mère qui rend la vie aux morts.

    Note : plus tard, Ré remplacera Chou dans le rôle du père de Nout et Geb et, au moyen empire, le culte de Nout finit par se confondre avec celui de la déesse Hathor.


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  • Dans la mythologie égyptienne, Maât est une entité symbolisant la norme universelle : l’équilibre établi par le Créateur, la justice qui permet d’agir selon le droit, l’ordre qui fait conformer les actes de chacun aux lois, la vérité, la droiture et la confiance.


    Fille de Rê (dieu solaire et créateur) et compagne de Thot (dieu érudit ayant enseigné les hiéroglyphes aux hommes) elle assure l’équilibre cosmique et c’est donc grâce à elle que le monde fonctionne.

    Le premier devoir de pharaon est de faire respecter la loi de Maât dans toute l’Égypte : " Pratique la justice et tu dureras sur terre. Apaise celui qui pleure ; n’opprime pas la veuve ; Ne chasse point un homme de la propriété de son père. Ne porte point atteint aux grands dans leur possession. Garde toi de punir injustement." (Cité par François DAUMAS in « La civilisation de l’Egypte pharaonique » Arthaud 1965)

    Dans les faits, c’est le rôle du Vizir que de rendre la justice au nom de Maât et donc de pharaon.

      

    Représentée par une femme coiffée de la plume d’autruche ou simplement par cette plume elle-même. Dans la pesée de l’âme, elle est le contrepoids du cœur qui doit être aussi léger qu’elle pour que le Ka du défunt puisse accéder au monde des bienheureux. 


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