• Dans la mythologie égyptienne, Thot est le nom grec du dieu lunaire de Khemennu (Hermopolis), Djehuti, représenté comme un ibis, au plumage blanc et noir, ou comme un babouin. Thot capte la lumière de la lune, dont il régit les cycles à tel point qu’il fut surnommé « le seigneur du temps ».
      

     

    Inventeur de l’écriture et du langage, il est la « langue d’Atoum », et le patron des scribes. Incarnation de l’intelligence et de la parole, il connaît les formules magiques auxquels les dieux ne peuvent résister. Celui qui est capable de déchiffrer les formules magiques du livre de Thot pouvait espérer surpasser même les dieux. Mais il fallait d’abord être un sage avant de franchir les portes du mystère 

    Lors de son combat avec Seth, Horus perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d’amulette, il rendait invincible et apportait la claivoyance.


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  • Geb

    Geb est un dieu de la mythologie égyptienne qui fait partie de la grande Ennéade d’Heliopolis. Il est le fils de Shou (dieu de l’air) et de Tefnout (déesse de l’eau), mais aussi le frère et l’époux de Nout (la déesse du ciel).

    Geb et Nout furent si proches que rien ne pouvait s’interposer entre eux. Geb fut séparé de Nout par leur père Shou, mais grâce à un stratagème de Nout ils réussirent à s’unir et enfantèrent Osiris, Seth, Isis et Nephtys. Une symbolique veut que Geb et Nout s’unissaient dans le secret de la nuit pour être séparés par Shou au matin.

    Dieu de la terre, des plantes et des minéraux, Geb donne à la terre ses fruits et son eau, laissant à sa sœur Nout, le royaume de cieux. Il est l’un des quatre éléments qui formèrent le monde. La légende veut que les tremblements de terre aient comme origine les éclats de rire de Geb.

      


    Geb est aussi le symbole de la royauté, qu’il aurait enlevée de force à son père, Shou, devenu trop vieux. Il devint ainsi le premier roi mythique de l’Égypte et donna son nom au trône de pharaon qu’on appelait le « trône de Geb ».

    On le représentait sous les traits d’un homme à la peau noire ou verte, étendu sur le sol et séparé de la voûte céleste (Nout) par son père Shou. Les couleurs noire et verte sont des couleurs très positives pour les égyptiens de l’Antiquité, car elles représentaient respectivement la terre noire fertilisée par le limon des eaux du Nil (indispensable pour assurer une bonne récolte), et le vert de la végétation, et, plus généralement, les choses vivantes. Quand il symbolise la royauté, on le rencontre coiffé d’une couronne.

    Dieu de la mémoire, et guide de la main des scribes, Geb était honoré à Héliopolis, et son animal sacré était l’oie, qui formait d’ailleurs un des hiéroglyphes de son nom.


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  • Apophis est un monstre de la mythologie égyptienne. Serpent gigantesque représentant les forces du mal, il s’attaque quotidiennement à la barque de Rê, mais est chaque fois vaincu.

    Chaque lever du soleil marquait la victoire de Rê sur Apophis.

    Il est possible que ce soit l’explication qu’ont trouvée les Égyptiens de l’Antiquité pour expliquer les phénomènes d’éclipse de soleil qui représentaient autant de combats momentanément perdus par le dieu Rê.


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  • Nom que l’on donnait aux taureaux sacrés de Memphis, au manteau noir marqué d’un triangle blanc sur le front et d’un vautour aux ailes déployés sur le dos. Vénérés dans l’antiquité, ils furent assimilés au soleil et étaient représentés avec le disque solaire entre les cornes. A l’époque ptolémaïque, ils furent dédiés à Sérapis et enterrés dans le Serapeum de Memphis.

    « Cinq au carré donne un nombre égal à celui des lettres de l’alphabet égyptien et à celui des années que vit le taureau Apis » écrivait Plutarque. Il est aussi curieux de remarquer que cette période de vingt-cinq ans, ou période Apis, correspond à celle au bout de laquelle les phases de la lune revenaient le même jour.


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  • Epoux de Mout et père du dieu Khonsou dans la triade thébaine, Amon est un dieu presque inconnu dans les périodes reculées de l’histoire de l’Égypte pharaonique ; il prendra une place de plus en plus prépondérante à mesure que les princes de Thèbes vont gagner en pouvoir. C’est à partir de la XIe dynastie, qu’il prendra une dimension nationale et qu’il finira par s’imposer comme le dieu des dieux. la montée aux pouvoirs des Ammenhemat sera déterminante pour le rôle joué par Amon, le roi des dieux, le véritable Jupiter égyptien.

    Amon est associé à un grand nombre de légendes. Sous le nom d’Amon-Rê, on l’a identifié au dieu solaire. Sous la forme d’une oie (un de ses animaux symboliques), il pondit l’œuf primordial d’où sortit la vie. Enfin, sous la forme d’un serpent, il fertilisa l’œuf cosmique façonné par les divinités de l’Ogdoade d’Hermopolis dans les Eaux primordiales.

    On le représentait sous forme d’un homme coiffé d’une haute couronne portant deux hautes plumes verticales. On le trouve souvant avec la peau peinte en bleu. Il s’agit de couleur du lapis-lazuli, pierre sacrée aux yeux des Egyptiens de l’antiquité. On le représente également la peau brune, plus rarement, et la peau noire, d’où son assimilation au dieu de Coptos Min

    On le trouve aussi représenté sous la forme d’un bélier ou d’une oie. Il est parfois associé au dieu Min sous le nom Amon-Min.

    Aux alentours du IVe siècle avant notre ère, Amon a été identifié à Zeus et rendait des oracles. C’était d’ailleurs, avec Apollon delphique, l’un des principaux oracles du monde antique.

    Parmi ses sanctuaires principaux, on peut citer : Karnak, le plus grand édifice religieux jamais construit, situé à Thèbes, sa cité sainte ; l’oasis de Siwa où l’on rendait des oracles, c’est d’ailleurs à cet endroit qu’Alexandre s’est fait déclaré fils d’Ammon-Zeus.


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