• La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années.Ce ralentissement aboutira t-il à l’arrêt complet ?

     

     Effets de la rotation

     Notre planète n’est pas rigide. Que ce soit le manteau, en interne, ou les océans en externe, ils sont relativement malléables.

    La Lune déforme à distance notre globe. Les premiers touchés sont les océans. Lorsque la Lune passe au dessus d’une région, l’eau monte, formant une sorte de bourrelet : c’est la marée haute.
    Lorsqu’elle s’en éloigne, l’eau redescend. 


    Selon les fonds, ces différences de niveau peuvent aller de quelques centimètres à une dizaine de mètres.

    Le manteau et la croûte sont, eux aussi, soumis à des « marées terrestres ». Ainsi, la France monte et descend chaque jour de 30 à 40 cm.

     

     Ralentissement de la rotation

     

    La grande responsable de ce ralentissement est la Lune. Elle avance moins vite que la Terre. La Lune effectue une rotation sur son axe en 27,3216 jours, ce qui est la durée de sa période orbitale, c'est pourquoi la Lune présente toujours la même face à la Terre.Pendant très longtemps, le frottement dû aux forces de marée, à l'intérieur du système Terre-Lune, a ralenti la rotation de la Lune. La rotation terrestre a également ralenti. Des anneaux de croissance, dans le corail fossilisé, indiquent que la période des marées était différente il y a 360 millions d’années, et donc que la période orbitale de la Lune devait également être différente.

    Emporté par son élan, le bourrelet des marées à tendance à devancer la Lune au lieu d’être parfaitement aligné sur sa trajectoire.
    Le satellite tire donc en permanence ces masses d’eau en arrière, freinant la totalité du globe.

    Pour être précis, la Terre ralentit de deux millisecondes par siècle. Donc, tous les 200 millions d’années environ, il lui faut une heure de plus pour boucler un tour complet.

    De son côté, la Lune s’éloigne de notre planète au rythme de 3,7 centimètres par an.

    Nous ne perdrons pas notre Lune. Son orbite va continuer à s'allonger, jusqu'à ce que la longueur d'un jour terrestre soit égale à un mois lunaire. Ceci se produira lorsqu'une journée durera 47 jours, et que le système Terre-Lune aura atteint une synchronisation stable.


     

     Un arrêt complet ?

    A force de perdre de la vitesse, la Terre finira t-elle par s’arrêter ?

    Au rythme du ralentissement actuel, les marées auront dissipé toute l’énergie de rotation de notre planète dans 4,3 milliards d’années.
    A ce moment là, la planète bleue présentera, du côté du soleil, une face carbonisée, et côté sombre, une face gelée.
    La vie n’y sera plus possible.

    Nous avons encore largement le temps. D’ailleurs, dans 4,3 milliards d’années, le Soleil sera en train de s’éteindre.


    votre commentaire
  • La découverte du magnétisme terrestre est attribuée à Sir William Gilbert. Il était le médecin de la reine Elisabeth 1re d’Angleterre. Dès 1 600, il publia un traité intitulé De Magnete dans lequel il explique les grands principes du champ magnétique terrestre.
    Bien sûr, ces explications sont sommaires. Cependant, malgré notre avancée technologique, les scientifiques ne savent toujours pas exactement comment sont produites ces forces magnétiques.

     
     L’origine du champ magnétique

     
    Aujourd’hui, on sait localiser le moteur du champ magnétique. Il se situe dans le noyau de la Terre, à 2 900 kilomètres sous nos pieds.
    Le noyau externe, liquide, formé essentiellement de fer et de nickel et conducteur d’électricité, est en mouvement autour d’une graine solide.
    Le noyau est également une dynamo qui s’auto-entretient : les courants électriques entretiennent le champs magnétique.

    Lors des inversions, le sens des courants qui remuent le noyau liquide s’inverse.

    De manière simple, on peut dire que le champ magnétique terrestre est comparable à un barreau magnétique placé au centre de la Terre.

     

     Inversion du champ magnétique

    Le pôle Nord magnétique bouge et se retrouve de temps à autre au sud magnétique . Pour vous donner une idée, si une inversion se produisait aujourd’hui, les oiseaux migrateurs seraient à la dérive, les communications radio seraient perturbées, des accidents de navigation en série se produiraient.

    De plus, la vie sur Terre n’est possible que grâce au bouclier magnétique dont bénéficie notre planète. Sans lui, les particules cosmiques, nocives pour tout être vivant, pénètreraient dans notre atmosphère.
    Pendant les inversions, le champ magnétique est moins intense ce qui pourrait provoquer une pluie de particules cosmiques. 

     
     

    Les aurores boréales sont une des manifestations du champ magnétique terrestre

     

    Ces inversions se sont inscrites dans les laves refroidies des volcans. Lorsqu’une éruption volcanique se produit, les petites particules magnétiques de la lave se comportent comme de minuscules boussoles.
    Elles s’aimantent dans la direction du pôle Nord.
    Quand la lave refroidit, la direction de ces mini-aimants reste figée à jamais.

     



    En 1906, un physicien français, observe des coulées volcaniques dont les particules sont orientées vers le sud. Il en conclut que cette éruption s’est produite à une époque où le champ magnétique était opposé.
    Nous avons eu confirmation de ces changements dans le passé en étudiant les éruptions sous-marines et les roches volcaniques.

     

     

     Inversions du champ d'hier et de demain


    Il y a à peu près 780 000 ans, le pôle Nord magnétique s’est déplacé pour prendre la place du pôle Sud magnétique. La question est de savoir si cet évènement est exceptionnel ou si des inversions se produisent régulièrement.

    Pour les géophysiciens, le pôle magnétique n’a cessé de s’inverser tout au long des temps géologiques.
    Quand surviennent-ils ? Combien de temps durent-ils ?

    Un historique détaillé de ces inversions de polarité a été établi sur les 7 derniers millions d'années. Il révèle que les inversions importantes se produisent approximativement tous les 500 000 ans.Pour répondre à ces questions, les paléomagnéticiens ont étudié en détail le passage entre deux périodes stables du champ.

    Le voyage du pôle ne durerait que quelques milliers d’années, un bref instant, à l’échelle des temps géologiques.
    L’étude de laves âgées de 16 millions d’années, indique que le pôle aurait parcouru à cette époque plusieurs degrés par jour.
    Quelques mois auraient donc suffit pour qu’il parcourt les 180° (chaque degré représente 111 km sur la Terre).

    Un constat est certain : pour passer du nord au sud, le champs commence à faiblir en intensité.

    Le grand désordre qui suit l’inversion peut durer quelques milliers d’années avant de se stabiliser.

    On sait qu’actuellement l’intensité du champ magnétique est en baisse constante. Cela annoncerait-il un prochain bouleversement ?


    votre commentaire
  • Il faut bien reconnaître que si nous connaissons bien aujourd’hui la surface de Mars, nous en savons encore bien peu sur la structure interne de notre planète, la Terre.
    Bien sûr, nous n’en sommes plus à donner crédit aux aventures rocambolesques de Jules Vernes. Le voyage au centre de la Terre a été relégué dans le domaine de la science-fiction depuis longtemps. 

     
     Structure du centre de la Terre

     
    Il y a à peine 150 ans, les savants étaient persuadés qu’un grand feu central existait au centre de la Terre.
    Après tout, les volcans ne crachent-ils pas un mélange de fumée et de roches en fusion ?Mais l’invention du sismographe a bouleversé nos connaissances sur les entrailles terrestres.Le sismographe permet au géophysicien d’enregistrer les ondes sismiques. Quand une secousse se produit, des ondes se propagent dans la Terre. Elles se réfléchissent sur ses différentes couches : 

     

    La croûte externe-Le manteau intérieur-Le noyau central


    Ces ondes se rétractent et ressortent à la surface. L’examen de ces ondes informe donc sur la nature du milieu qu’elles ont traversé.

    La croûte  
    le manteau supérieur  
    zone de transition  
    Manteau inférieur  
    Couche D  
    Noyau externe metallique liquide  
    Noyau externe metallique solide

    Les trois zones principales possèdent des caractéristiques chimiques différentes:

    La croûte terrestre est composée d'une fine couche de roche solide, généralement de 8 kilomètres d'épaisseur sous les océans, mais en moyenne de 45 kilomètres d'épaisseur sous les continents.

    Le manteau est constitué de roche solide, principalement des silicates de magnésium et de fer. Le manteau supérieur fait partie de la lithosphère de roche rigide, dure et froide qui inclut la croûte.
    La température et la pression augmentent avec la profondeur.
    L'asthénosphère atteint une profondeur d'environ 350 kilomètres avant que l'augmentation de la pression ne renforce la résistance des roches. Cette région, qui descend jusqu'à la limite entre le noyau et le manteau, à environ 2 880 kilomètres de profondeur, s'appelle la mésosphère.

    Le noyau de la Terre est majoritairement composé de fer métallique, avec de moindres quantités de nickel et d'autres éléments. A l'extérieur du noyau, la température et la pression s'équilibrent de telle façon que le fer en fusion est présent sous forme liquide.

     

    C'est dans la partie externe du noyau, constituée de fer liquide mobile, que la convection induit le champ magnétique de la Terre

     

    La présence de fer liquide dans le noyau est notamment révélée par l'existence d'un fort champ magnétique autour de la Terre. La pression à l'intérieur du noyau (à environ 5 000 kilomètres de profondeur) est si forte que le fer devient solide.

    Si on connaît bien la composition du noyau terrestre, par contre, on ne sait presque rien de la zone de contact située à 2 900 Km sous nos pieds (CMB core mantle bondary), entre ce noyau liquide et le manteau rocheux (solide).


     Un continent englouti

    L’essai nucléaire effectué par la Chine en 1993 a été l’occasion pour les géophysiciens de reconstituer une image tridimensionnelle des profondeurs de la Terre.
    Cette étude n’a fait que rendre plus épais le mystère.

    En effet, certains chercheurs ont cru déceler sur cette image des morceaux d’un ancien continent englouti qui flotterait à la surface du noyau.

    Rappelons qu'un séisme est une secousse qui se manifeste à la surface de la Terre. L'écorce terrestre est constituée de plusieurs plaques qui se déplacent les unes par rapport aux autres.

     

    la tectonique des plaques.

    Mais ce déplacement n'est pas régulier et se fait par à-coups. Les séismes naissent au niveau des zones de contact des plaques. Chaque déplacement provoque un tremblement de terre.

    Il arrive qu’une plaque plonge sous l’autre et se désagrège dans le manteau.

    Si l’hypothèse de ce continent englouti était exacte, cela impliquerait que certains fragments ont plongé à 2 900 Km de profondeur.

    L’autre sujet de controverse est la nature de la graine solide. Certains chercheurs se demandent si la graine ne serait pas, en fait, un énorme cristal de fer.

    Comme vous le voyez, les progrès de la science ont chamboulé toutes nos vieilles certitudes. De nouvelles hypothèses sont aujourd’hui d’actualité et ne manqueront certainement pas dans le futur de déboucher sur des découvertes passionnantes.


    votre commentaire
  • Commencée il y a près de 1,6 millions d’années, la période quaternaire est extrêmement mouvementée. En effet, au début du quaternaire (notre ère actuelle), la Terre connaît des variations de son orbite et de légères modifications de son axe de rotation.
    Cela a eut pour effet de provoquer de fortes oscillations climatiques. La dernière période glaciaire s’est étalée de – 110 000 ans à – 13 000 ans.
    D’ici 10 000 ans, il faut s’attendre à l’avènement d’une nouvelle période de refroidissement. 

     Les grandes oscillations climatiques


    Les changements climatiques correspondent aux périodes glaciaires et interglaciaires.
    Ces variations climatiques se sont produites à 10 reprises au moins, espacées d’environ 100 000 ans.

     

     
     

    Les périodes de réchauffement comme celle que nous vivons actuellement durent environ 20 000 ans.

    Contrairement à ce que l’on pensait, la fin des âges glaciaires peut intervenir très rapidement (quelques dizaines d’années au maximum). Cette rapidité explique l’extinction de certaines espèces (mammouths, mégacéros) qui n’ont pas eu le temps de s’adapter au réchauffement du climat. 


     Les effets des périodes glaciaires


    A chaque grand changement climatique, il faut que les espèces animales et végétales s’adaptent pour ne pas disparaître.

    Plusieurs effets sont constatés :
    · Une quantité considérable d’eau est stockée sous forme de glace : c’est la glaciation
    · Le niveau des océans s’abaisse d’environ 120 m
    · Une réduction importante des pluies permet l’extension des déserts

    On peut citer plusieurs exemples qui permettent de mieux comprendre les grands bouleversements que ces périodes froides entraînent.
    Pendant le dernier âge glaciaire, une calotte de glace épaisse de plus de 1 500 m recouvrait le tiers du continent nord-américain (dont le New York actuel). 

    En Europe, les glaciers recouvraient une bonne partie des îles britanniques, la Finlande, la Russie, la Pologne et une partie de l’Allemagne.

    Dans les régions froides qui ont échappé aux glaces, les sols sont gelés parfois jusqu’à 300 m. Les vents froids qui balaient ces régions soulèvent des nuages de poussières pouvant aller jusqu’à 200 m d’épaisseur.
    C’était le cas en Chine du Nord ou en Europe Occidentale.

    A l’inverse, les régions subtropicales, comme l’actuelle Egypte ou le Sénégal, deviennent très arides par manque de pluies.
    Les grandes forêts laissent alors la place à la savane.

     

    L’homme et les âges glaciaires


    Les groupes humains du paléolithique ont été obligés de se déplacer au rythme des variations climatiques.
    Le meilleur exemple d’adaptation au froid est le Néandertalien. Il a réussi à survivre aux deux dernières périodes glaciaires. D’une part, sa morphologie était parfaitement adaptée au froid et d’autre part, il migrait en fonction de la faune et de la flore disponibles. Il a ainsi occupé toute l’Eurasie occidentale, la France et l’Allemagne.


    L’homme moderne « homme de Cro-Magnon » a également connu la dernière glaciation du Quaternaire. Moins robuste que le Néandertalien, il a misé sur son intelligence pour survivre. On sait que le détroit de Béring s’était transformé en un immense pont de glace qui a permis à l’homme de Cro-Magnon de migrer entre l’Asie et l’Amérique. 


    Et demain ?


    Il est inutile de faire du catastrophisme. L’homme a déjà survécu à ces périodes glaciaires et il est fort à parier qu’il survivra à la prochaine.
    Par contre, il est évident que cela entraînera un bouleversement radical de la répartition de la population sur le globe.

    Le problème qui se posera alors provient surtout de la surpopulation mondiale.
    En effet, si nos ancêtres ont pu migrer aussi facilement c’est qu’ils étaient peu nombreux. Mais comment envisager la migration de plusieurs milliards de personnes ?
    Cependant, rassurez-vous, cette question n’est pas d’actualité. Qui sait comment aura évolué l’homo sapiens dans 10 000 ans ?


    votre commentaire
  •  

     En 1929, on retrouve à Constantinople une carte incomplète, datée de 1513. Cette carte représente l’Amérique du Sud et l’Afrique sur des longitudes relatives correctes.
    Cette exactitude est pourtant impossible car au XVIe siècle les connaissances cartographiques étaient minimes.
    Notamment, on ne savait pas calculer les longitudes.
    La carte de Piri Reis est devenue célèbre mais elle n’est pas la seule carte ancienne, et authentifiée, qui pose bien des problèmes aux scientifiques.


     
     

     Quand l’Antarctique n’était pas recouvert de glace

    Piri Reis de son vrai nom « Piri Ibn Haji Memmed, l’amiral Reis, est un Turc. Dans les notes qui accompagnent le document, il affirme que certaines des vingt cartes qui lui ont servi de sources datent d’Alexandre le Grand et que d’autres sont fondées sur les mathématiques.

    Cette carte a été étudiée par le capitaine Mallery qui découvre que cette carte représente une partie de l’Antarctique. Ce continent est pourtant recouvert de glaces depuis au moins 10 000 ans et n’a été découvert officiellement qu’en 1818.



     

    Carte de Piri Reis

    Pourtant, la côte de la terre de la reine Maud est cartographiée sans glace ce qui est incroyable. Cette côte n’a pu être libre de glace que 4 000 ans avant J.C.
    D’après les géologues, il semble que ce littoral soit resté libre de glaces, de manière durable, durant au moins 9 000 ans avant qu’il n’ait été englouti par la calotte glaciaire.

    Le développement des premières civilisations connues ne s’est produit que bien longtemps après cette date.

    Finalement, la véritable énigme posée par cette carte de 1513 n’est pas tant le fait qu’elle comprenne un continent isolé et inconnu jusqu’au 19è siècle mais surtout qu’elle décrive une partie de sa côte dans des conditions climatiques qui ont pris fin il y a environ 6 000 ans et ne se sont jamais reproduites depuis.


     

     La carte de Piri Reis

    Piri Reis reconnaît qu’il n’est pas responsable du relevé et de la cartographie d’origine. Son rôle a été celui d’un compilateur et d’un copiste. Certaines cartes dont il s’est inspiré remontaient, d’après lui, au quatrième siècle avant J.-C, voire même avant.

    Il ne connaissait pas l’identité des cartographes.


     

    Détail central de la carte de Piri Reis

    La carte fut envoyée au Professeur Hapgood. Il arriva à une conclusion surprenante qu’il expliqua en 1966 dans son ouvrage Maps of the ancient sea kings « les cartes des anciens rois de la mer ».

     

    Voici des extraits de ses conclusions

    « Il semble que des informations géographiques d’une grande précision se soient transmises de peuple en peuple. Ces cartes, selon toute vraisemblance, ont été dressées par un peuple inconnu, puis léguées à d’autres civilisations, peut-être les Crétois de l’époque de Minos et les Phéniciens ».

    « La plupart de ces cartes concernaient la Méditerranée et la mer Noire. Certaines représentaient le continent américain, ainsi que les océans Arctique et Antarctique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons la preuve qu’un peuple ancien a exploré l’Antarctique quand ce continent était encore libre de glaces.
    Il est manifeste que ce peuple disposait d’une technologie nettement supérieure à toutes celles des peuples de l’Antiquité, du Moyen-Age et jusqu’à la seconde moitié du 18è siècle ».

    Malgré le soutien d’Albert Einstein, Hapgood fut ridiculisé par ses paires jusqu’à sa mort.

    Il est à noter qu’aucun chercheur depuis ne s’est penché sérieusement sur ces cartes.

     

     

    Copie de la carte de Piri Reis en couleur

     

    Pourtant, ces cartes représentent les continents européens et africains avec une incroyable précision à une époque où le calcul de la longitude est inconnu.
    En Amérique, l’énorme île de Marajo, découverte seulement en 1543 et très mal cartographiée jusqu’à la fin du 16è siècle, est dessinée avec exactitude.

    On y trouve également les Andes ; un lama figure dans l’ornementation alors que les européens n’ont encore jamais vu cet animal.

    D’autres points sont encore plus intrigants. Il y a, par exemple, deux grandes îles au dessus de l’équateur qui n’existent plus de nos jours.
    La localisation de l’une d’elle correspond au plateau sous-marin situé sous les îlots Saint-Pierre et Saint-Paul.

    D’autres îles figurent au Pôle Sud, cachées sous la glace qui ne seront connues qu’en 1958.

    Si la carte de Piri Reis était unique, on pourrait sans doute être sceptique et parler de coïncidences. Mais, cette carte est loin d’être la seule.
    D’autres cartographes ont partagé les mêmes secrets.

     

     

     Les cartes du mystère

     

    La carte d’Oronce Fine (Oronteus Finaeus) datée de 1531 est tout aussi incroyable. Cette carte donne les précisions suivantes :

    Plusieurs régions côtières de l’Antarctique sont représentées libre de glaces.

    Le profil du terrain et les accidents du relief visibles correspondent parfaitement aux cartes de relevé sismique de la surface terrestre subglaciale de l’Antarctique.

    La mer Ross est représentée, là où aujourd’hui, les grands glaciers Beardmore et Scott se déversent dans la mer. La carte fait apparaître à cet endroit des estuaires, des fjords et des cours d’eau.
    De nos jours, toutes ces côtes sont enfouies sous 1 500 m de glace.


     

     

    Carte d'Oronce Fine qui montre l'Antarctique avec des fleuves, des chaînes de montagnes et des côtes libres de glaces

     

    En utilisant la méthode de datation à l’ionium, des chercheurs américains ont pu établir que de grands fleuves ont effectivement coulé dans l’Antarctique jusqu’en 6 000 ans avant notre ère.
    Ce n’est que vers 4 000 ans avant notre ère que des sédiments de type glaciaire ont commencé à se déposer au fond de la mer Ross.
    Les carottages indiquent qu’un climat chaud a régné pendant longtemps avant cette date. 

     

     

    Carte de la méditerranée avec des détails totalement inexpliqués

     

    Et que dire de la carte d’Hadji Ahmed datée de 1559 qui représente une cartographie très moderne des Amériques et surtout de leurs côtes ouest. La forme actuelle des Etats-Unis y est parfaitement reproduite. Cette perfection ne sera atteinte que deux siècles plus tard.
    Cette carte représente également une bande de terre large de plus de 1 500 km, reliant l’Alaska à la Sibérie. Ce pont a bel et bien existé (actuel détroit de Behring) mais il a été submergé par la montée des eaux à la fin de la dernière période glaciaire. 

     

    Projection de la carte de Piri Reis qui confirme pour centre la ville du Caire

     

    Ibn ben Zara (1487) et Benincasa (1508), cartographes arabe et portugais montrent l’Europe du Nord recouverte d’un glacier ressemblant à celui qui existait 12 000 ans avant notre ère.

    La liste des cartes existantes serait trop longue à détailler. Une chose est certaine, ces cartes ne sont pas le fruit du hasard et ont toutes la même source.

     

     

     Impossible et pourtant vrai

    Ces cartes sont connues et répertoriées par les organismes spécialisés. On les trouve également dans des atlas, comme celui de Nordenskjöld de 1889.
    La falsification a été écartée par les scientifiques mais ils préfèrent malgré tout ignorer le sujet. Le seul qui s’y est penché est Paul Emile Victor quand il s’est aperçu en 1950 que la carte de l’italien Zeno avait plusieurs siècles d’avance sur ses découvertes en montrant le sous-sol rocheux du Groenland. 

     

    Carte russe du début du 19e siècle qui montre que l'Antarctique était inconnu à cette époque

     

     

    Alors pourquoi la communauté scientifique se montre t-elle aussi sourde et aveugle devant des preuves irréfutables ?

    La réponse est simple : admettre l’existence de ces cartes signifie remettre totalement en cause l’évolution de l’espèce humaine.

    Comment, en effet, expliquer, que des hommes aient pu explorer le globe il y a au moins 10 000 ans, à une époque où l’Europe n’était qu’au stade préhistorique ?

    Pire encore, le bras de mer reliant les mers de Ross, Weddell et Bellingshausen, représenté sur plusieurs cartes anciennes, prouve que ces cartes ont été établies alors que l’Antarctique était totalement dépourvu de glaces.
    Les géologues sont affirmatifs. Ce continent n’a été entièrement libre de glace qu’à une date très reculée estimée à des millions d’années.

     

     

     Qui étaient ces mystérieux cartographes ?

     

    Le jour où les scientifiques admettront officiellement que ces cartes existent, ils devront également admettre que la théorie de Darwin est fausse.

    Pourtant, les preuves fossiles existent. Toumai, Orrorin, les australopithèques ont bien existé. Tous les fossiles nous prouvent que l’homme était très peu évolué il y a seulement 3 millions d’années.

    Certains ne manqueront pas de remettre au goût du jour les petits hommes verts toujours aussi fascinés par notre belle planète. Personnellement, je ne crois pas un instant à une intervention extraterrestre. Thor ou E.T ont certainement des tâches plus importantes que de cartographier la planète bleue, en prenant soin de nous laisser le fruit de leurs découvertes.

     

     

    Alors, que penser de tout ça ?

     

    En fait, si on écarte toutes les possibilités farfelues et invraisemblables, il n’en reste qu’une qui colle aux énigmes qui jalonnent notre histoire.

    Il semble évident que les différentes cartes sont le fruit d’un travail de topographie établi sur une très longue période, plusieurs milliers d’années.
    Les cartes montrent par exemple l’Antarctique à différentes périodes de sa progressive glaciation.


     

    Carte de Piri Reis simplifiée

     

    Pour reprendre les conclusions d’Hapgood, l’Antarctique a été visité et peuplé par l’homme à une époque où il n’était pas censé exister.
    En résumé, on peut dire que :

    L’antarctique jouissait d’un climat chaud à une époque où il était situé à environ 3 000 km au nord du cercle antarctique actuel. (Fait prouvé par les découvertes récentes).

    L’Antarctique n’a trouvé sa position actuelle que sous l’effet du déplacement de l’écorce terrestre. Cette théorie ne doit pas être confondue avec la théorie de la tectonique des plaques et de la dérive des continents.
    Ce mécanisme démontre que l’ensemble de la croûte terrestre (lithosphère) peut basculer de temps en temps. (Théorie défendue par A.Einstein)

    Le glissement de l’Antarctique vers le sud a provoqué un refroidissement progressif ainsi que la formation d’une calotte glaciaire. 

     

    Albert Einstein a parfaitement résumé le processus

     

    Un dépôt continuel de glace s’opère dans les régions polaires. Cette glace ne se répartit pas de manière égale autour du pôle. La rotation de la Terre agit sur ces dépôts dissymétriques imprime une force centrifuge qui agit sur la croûte rigide de la Terre.

    Cette force centrifuge induit, à partir d’un certain seuil, un déplacement de la croûte terrestre sur le reste du globe.

    Les conséquences d’un tel déplacement ont du être considérables sur l’ensemble de la planète : extinctions massives d’espèces animales, séismes, inondations, changements radical de climat sur les continents …
    Sans être alarmiste, si un tel déplacement devait à nouveau se produire, il ne resterait rien de notre civilisation.

     

     

    Carte reproduisant parfaitement l'Antarctique et datant de 1537

     

    En 1953, A.Einstein écrivait : « Le mécanisme du déplacement de la croûte terrestre aurait pour effet de déplacer les régions polaires vers l’équateur ».

    Si on rassemble toutes ces preuves, on ne peut qu’en déduire qu’une civilisation technologiquement avancée a existé bien avant la notre.
    Cette civilisation semble s’être développée vers 13 000 ans avant notre ère pour disparaître ensuite.
    Toutes les parties du monde ont été cartographiée entre environ – 13 000 et – 4 000 ans.

    A ce jour, le seul continent qui n’a pu être exploré à cause de la couche de glace qui le recouvre est l’Antarctique.

     

     

    Carte moderne de l'Antarctique


    Est-il possible que sous cette glace se cache les vestiges de cette civilisation ? Peut-être mais ce continent dont la superficie est d’une fois et demi celui de l’Europe est recouvert d’une couche de glace pouvant aller jusqu’à 6 km d’épaisseur. Cette glace recouvre des montagnes aussi hautes que les Alpes.
    Autant dire que l’exploration des sous-sols demanderait des moyens colossaux.

     

     Quand les légendes deviennent réalité

     

    De nombreuses découvertes ont été effectuées ces dernières années qui prouvent formellement que l’Antarctique a bénéficié d’un climat tempéré il y a seulement 100 000 ans. La mobilité de l’Antarctique ne fait plus aucun doute car aucun arbre ne peut pousser sur une terre plongée dans l’obscurité six mois de l’année.
    La forêt côtière fossilisée découverte en 1990 ne datait que de deux à trois millions d’années.


     


    Carte de Mercator de 1569 qui montrent les fleuves et les montagnes de l'Antarctique couverts de glace

     

    Nous ne savons pas si ce déplacement est du au déplacement de la croûte terrestre ou de la dérive des continents. Ce déplacement se reproduira t-il ?

    Je laisse de côté la date fatidique de 2012 inscrite notamment dans le calendrier maya qui prédit une nouvelle catastrophe planétaire. Je cite : « les anciens disaient qu’il y aurait un mouvement de la Terre et que nous en périrons tous. Ce jour sera le 4 Ahua 3 kankin (23 décembre 2012) ».

    A tord ou à raison, je suis profondément scientifique et je préfère me baser sur ce qui est formellement prouvé.
    D’autres catastrophes planétaires ont été prédites et, à ma connaissance, nous sommes toujours là.

    Par contre, je suis intimement persuadée que notre histoire telle qu’elle nous est enseignée comporte trop de contradictions pour refléter toute la vérité. A travers ce site, je continue pourtant à perpétrer ces
    « acquis ».
    Oui, car faute d’éléments suffisants, je me vois mal inventer l’histoire de la Terre en me basant sur des mythes et des légendes.

    Cependant, je ne rejette pas les pièces à conviction dérangeantes comme le font trop souvent les scientifiques.
    Ces cartes existent. Se pourrait-il que la légende nous ait rejoint ? Il est grand temps que les scientifiques revoient leur approche historique des civilisations anciennes. Qu'on le veuille ou non, les thèses officielles enseignées dans les universités du monde entier sont totalement périmées.


    votre commentaire