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Par CND STUDIO le 23 Novembre 2006 à 20:25
Dans le verdoyant Bourbonnais, situé à 17 km au sud de la ville de VICHY, réputée dans le monde entier pour la qualité de ses eaux thermale se trouve GLOZEL Charmant petit hameaux de la commune de FERRIERE/Sichon dans le département de l'Allier. Dans les années 1930 ces quelques habitations devinrent célèbres dans le monde entier, "l'affaire" passionna et partagea le monde scientifique sur les trouvailles que venait de faire un jeune agriculteur de ce village.
Sur le même site on retrouve des objets qui date de plus de 17 000 ans, de 5000 ans, de 2500 ans et même du moyen âge!
Un Jeune adolescent de 16 ans Emile FRADIN accompagne son grand-père Claude FRADIN. Arrivé sur le terrain, le champ DURANTHON les deux hommes essayent d'évaluer le travail à effectuer. Le champ est en friche depuis plusieurs décennies, le labourage est toujours très difficile la première fois.
Bordé par un ruisseau le Vareille, le champ est envahi de ronces, de buissons épineux et autres genêts. Devant la difficulté que cela représente, ils se grattent la tête, ne sachant par où commencer, un défrichage ne s'improvise pas, il s'étudie à l'avance. Mais ils sont issus de la terre et habitués au dur labeur.
L'accès est difficile, le terrain fortement pentu descend vers le ruisseau. En pleine concertation sur la façon d'entreprendre le labour, les deux hommes sont rejoints par le père d'Emile, sa sœur Yvonne et deux vaches qui vont servir à tracter la charrue, la famille est pauvre et ne peut se permettre l'achat d'un tracteur. Le travail sera difficile, mais ils sont habitués, et puis par chance le temps est beau, ce qui n'est pas toujours évident dans ces premiers jours de printemps.
Emile s'adresse à ses parents et leur dit qu'il veut commencer de suite, car il a peur que le temps change, et la pluie viendrait tout remettre en question. La famille sait qu'elle a trop besoin de cultiver cette parcelle pour nourrir les bêtes. Jeune adolescent plein de force et de fougue, il décide de tenir la charrue et de commencer de suite. A l'idée de participer à l'agrandissement de la partie exploitable par la ferme, Emile récent au fond de lui une énergie nouvelle. Le terrain qu'il va défricher, va permettre à la famille de nourrir bien plus facilement les animaux, surtout que les temps sont plutôt à la récession. La famille n'est pas très riche, elle ne peut se permettre de laisser à l'abandon la moindre parcelle de terre. Emile a bien conscience que malgré la dureté du labeur, il est impératif de travailler dur pendant que le temps le permet.
Emile envoie son cri de commande et les vaches se mettent en route. C'est bien plus difficile qu'il ne l'avait imaginé, mais il est heureux. Pendant que celles-ci tirent la charrue, il hume cette odeur de terre fraîchement retournée. Au bout de quelques mètres, le sillon commence à se former. Un terrain qui n'a pas été "retourné" pendant des années ne se laisse pas facilement faire. Joyeux, du courage à revendre, il commande ses deux vaches par de petits cris, habituées, elles savent exactement comment réagir.
Après plusieurs heures, le jeune Emile FRADIN arrive dans une partie du champ beaucoup plus aride, l'herbe ne pousse d'ailleurs pas comme dans la première partie, elle est plus petite et rabougrie. Avec la force de ses seize ans, Emile maintient fermement les bras de la charrue, malgré sa jeune expérience, il sait que dans cette sorte de terre, le socle de la charrue a du mal à s'enfoncer et peut à chaque instant ressortir brutalement et le blesser. Terrien dans l'âme, il aime cette terre et cette nature pourtant si difficile à apprivoiser.
Perdu dans ses pensées, Emile pense qu'aussitôt il faudra semer, afin de perdre le moins de temps possible. lorsque soudain le soc rebondit sur un obstacle et se coince, comme pour prouver qu'il avait raison de se méfier. Immédiatement il tire sur les rênes, les vaches s'arrêtent, Emile se penche pour regarder ce qui se passe. Il aperçoit une sorte de brique qui coince le socle de la charrue, il s'accroupit pour la ramasser, au même moment un trou se forme et la patte d'une vache y disparaît. Aussitôt le père et le grand-père se précipitent la peur au ventre. Une vache qui se casse la patte et un animal qui doit être abattu et ça ils ne peuvent certainement pas se le permettre, ouf ! elle n'est pas blessée. Après avoir poussé un gros soupir de soulagement, ils agrandissent le trou pour la dégager. En enlevant les pierres qui bloquent la patte de celle-ci, les premiers morceaux de poteries apparaissent.
Le grand-père plein de bon sens dit à haute voix, il y a sûrement quelque chose la dessous. Emile et son père lui répondirent que c'est certainement le restant d'une ancienne maison construite à cet endroit. Mais plus ils creusent pour dégager la patte de la vache et plus ils sortent des morceaux de briques et de poteries. Une fois la patte dégagée, ils décident de remonter déjeuner, midi venait de sonner. Toutes ces émotions leur avaient donné faim.
Au cours du déjeuner, la conversation allait bon train, chacun avait sa petite idée, lorsque Claude, le grand-père se souvint que les métayers qui occupaient avant lui la ferme avaient en creusant un trou pour enterrer une bête morte, trouvé un vase en terre cuite. Il était resté très longtemps sur le bord de la cheminée et puis le jour de leur déménagement, le vase était tombé et les morceaux furent jetés à la poubelle. Il portait une inscription qui intriguait tous les visiteurs de la maison, mais que personne n'arriva jamais à déchiffrer. La dernière bouchée avalée, ils s'empressèrent de redescendre armés de pioches et de pelles à l'endroit même où ils avaient trouvé les morceaux de poteries. L'imagination aidant, ils avaient des rêves plein la tête. Il ne fallut pas bien longtemps pour agrandir le trou et découvrir qu'il s'agissait en fait d'une tombe de forme ovale, d'une longueur d'environ 2,80m sur 1 mètre de large.
A l'intérieur il y avait des ossements et un crâne presque entier. A côté de celui-ci il y avait deux vases intacts, Claude le grand-père disait que puisqu'il y avait un mort, ils avaient du l'enterrer avec ses bijoux. Le cœur battant la chamade et plein d'espérance ils décident de casser les vases, mais ceux-ci étaient plein de terre, la déception se lisait sur les visages. C'était la fin d'un rêve et de l'espoir de pouvoir vivre avec un peu moins de privations.
Il est inutile de dire que les commentaires allaient bon train au village de Ferrière, ce qui nous amena la visite des notables du village. Pour commencer, nous vîmes un jour d'avril arriver le curé, l'abbé Naud et le Dr Vigier qui regarda avec beaucoup d'attention les trouvailles. Puis vint le tour des instituteurs et institutrices des villages environnants. Mlle Piacandet fut la plus acharnée, elle fouilla avec nous le site, pensant que celui-ci présentait un intérêt historique indéniable, elle écrivit à l'inspecteur de l'Académie de Moulins pour lui faire-part de ses observations. Quelques mois plus tard. Elle reçut une réponse du président de la Société d'Emulation du Bourbonnais qui après une demande de renseignements complémentaires chargea M.Clément instituteur au village de la Guillermie de lui rendre compte de l'intérêt que pouvait avoir le site. Les fouilles qu'il fit, les objets qu'il emporta pour les photographier provoquèrent chez lui une sorte de frénésie, on le voyait quasiment tous les jours, si bien que l'on ne se déplaçait même plus, après que l'on nous eut signifié que cela n'avait aucun intérêt pour la science.
Puis, le jour du 28 juillet, sans que la famille soit prévenue, le procureur de la République de Cusset, un membre de la Société d'Emulation, Mlle Picandet, un photographe de Vichy et un certain Comte débarquèrent à la ferme. Nous sommes des gens simples, les môssieurs en habits du dimanche comme disait mon grand-père nous intimidaient. Nous n'étions pas habituées à la fréquentation de tels personnages, ils étaient tellement plein de suffisances et d'une autorité méprisante. Tout le monde descendit à l'endroit des fouilles et là, deux des personnages entreprirent de démolir à grands coups de pioche la fosse déjà terriblement malmenée par Clément. Des gens voulurent s'y opposer, mais le représentant de la société d'Emulation lui intima l'ordre de cesser les fouilles, que les savants ne s'intéresseraient pas à ce genre de découverte qui n'offrait aucune valeur et risquait de perturber la science. Ce qui n'empêcha pas le Procureur d'emporter un plein panier d'objets. Il nous demanda de remettre le champ en culture, ce que nous fîmes.
Entre temps, le M. Morlet médecin à Vichy qui était un passionné d'archéologie commença à s'intéresser au site de Glozel. Il passa un contrat avec la famille Fradin qui l'autorisait à faire des fouilles, à photographier et à publier ses recherches, mais tout ce qui était trouvé restait la propriété des FRADIN. Désormais, Glozel avait un protecteur. C'était pour nous, un grand soulagement, le docteur était un homme instruit et avait l'habitude de converser avec des gens de la ville.
Environ 1 ans après, un soi-disant scientifique des Beaux Arts (autre grand ponte de la préhistoire) se rend sur place et déclare que le site est merveilleux et demande au Dr Morlet un rapport détaillé sur les trouvailles. Mais le Dr Morlet pressentant une fourberie se dépêcha de publier son rapport sous le titre "Nouvelle station néolithique" Furieux le " scientifique" le convoqua et lui intima l'ordre de mettre son nom à la place de celui d'Emile Fradin. Bien entendu le Dr Morlet qui s'attendait à ce genre de réclamation refusa. Il venait de se faire son premier ennemi. Puis l'abbé Breuil, autre acolyte de Capitan écrit un article favorable à Glozel sans citer le nom de Morlet, celui-ci s'insurge, accusant l'abbé de vouloir s'approprier la découverte, vexé que l'on puisse le contredire, l'abbé se retourna contre Glozel. Tous les grands pontes de la préhistoire sont pris de cours et ont le sentiment d'être laissé pour compte. Ils décident de prendre position contre GLOZEL. Dans cette guerre de soi-disant grands savants, tous les coups sont permis. Il se forme alors les pour et les contre. Les GLOZELIENS et les anti- GLOZELIENS. Ou se trouvait la science dans cette guerre de prestige de soi-disant scientifiques.
Le 25 février 1928, la police fait une descente à la ferme, ils veulent trouver l'atelier où la famille FRADIN fabrique les objets. Ils cassent les vitrines, détruisent des poteries et autres objets et moleste Emile. Ils emportent plus de 200 pièces soi-disant pour les faire dater, méthode qui n'existait pas à l'époque.
Le 4 juin 1929 Emile est accusé d'escroquerie et inculpé, le juge d'instruction va l'interroger pendant 63 heures. Emile n'avouera rien, pour la simple raison que la préhistoire est pour lui une époque totalement inconnue.
La police le surveille et lit son courrier. Elle veut le prendre en flagrant délit de confection d'objets et le surprendre au moment où il les enfouit. Finalement cette inculpation finit par un non-lieu étant donné qu'il n'y avait rien à trouver. Le Dr Morlet continua les fouilles à ses frais pendant 16 ans, il trouvera plus de 3000 objets. Il décède en 1966 sans savoir que GLOZEL sera reconnu comme un endroit exceptionnel de l'histoire.
En 1972, un ingénieur au commissariat de l'énergie atomique fait des prélèvements et les envoie pour analyse à 3 laboratoires étrangers afin pour faire leur datation. Les 3 laboratoires ont des résultats similaires, le site de GLOZEL est ancien !
L'ingénieur, Henri François écrira à Emile FRADIN : Que seuls des attardés et des scientifiques mal informés pourront encore prétendre que vous êtes un faussaire ! Les mesures faites indépendamment dans chaque laboratoire sont parfaites et prouvent que le site est ancien. La datation des ossements donne entre 15000 et 17000 ans. Les céramiques environ 5000 ans. Les tablettes gravées environ 2500 ans. La preuve indiscutable était là et il était prouvé à quel point la mauvaise foi de certains plaisantins de la préhistoire, qui se prétendaient des savants était, elle mise en évidence.
En 1974, une équipe du centre de recherche nucléaire passe le site au magnétomètre, ils assurent qu'il reste encore des objets enfouis.
En 1975, le congrès d'archéométrie qui s'est tenu à OXFORD reconnaît l'authenticité du site de GLOZEL. L'ÉTAT fait marche arrière est reconnaît aussi l'ancienneté des objets trouvés. Mais les savants qui n'aiment pas être pris en défaut d'incompétence continuent à faire part de leurs doutes.
A partir de 1990 de nouvelles fouilles furent entrepris dans les alentours, mais aucun résultat ne fut publié ?
Il est dommage qu'il n'y ait pas de scientifiques en archéologie qui se soient attachés au site de GLOZEL. C'est l'une des plus FABULEUSES DÉCOUVERTES du 20 ième siècle. Sur le même site on retrouve des objets qui date de plus de 17 000 ans, de 5000 ans, de 2500 ans et même du moyen âge, n'est ce pas extraordinaire. Peut être que la connaissance de l'histoire vraie de l'origine de l'homme pourrait avoir un effet perturbateur sur des THÉORIES que des "gros pontes" de l'histoire ont émis et qui se révélaient complètement erronées.
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