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    L’affaire de Gisors est une affaire, qui au début des années 60, fit couler beaucoup d’encre.
    Un auteur, journaliste de son métier, éditât un ouvrage intitulé : « Les Templiers sont parmi nous ». 

     
     

    Roger Lhomoy A une époque où Gérard de Sède avait décidé de se lancer dans l’élevage du porc il embaucha un homme, Roger Lhomoy, qui se mis à lui raconter une histoire fabuleuse. Au cours des années 40 il fut gardien du château de la ville de Gisors. Ce château, ancienne place forte des bords de l’Epte, est un des rares édifice médiéval ayant bien survécu au passage du temps.

     

    Son donjon implanté sur une motte rapportée de près de 80 mètres nous présente une construction typique du moyen-âge.
    Roger Lhomoy, enfant de la région, avait souvent entendu dire que le sous-sol du château renfermait un trésor fabuleux.


    Au cours des années quarante Roger Lhomoy parvient à se faire embaucher comme gardien du Château. Là, il peut mener ses recherches comme il le veut. La mairie, alors propriétaire du château, met à disposition de Roger Lhomoy et de sa famille un logement de fonction au sein même de l’ensemble médiéval. Quelle aubaine pour notre chercheur !
    A partir de ce moment ses activités de chercheurs commencent. Le soir, dés que les portes des jardins sont fermées, Roger Lhomoy se met au travail. 

     Il cherche. Les années d’occupations ralentissent ses travaux. Mais dès la libération, Roger, reprend avec acharnement son travail. Il commence par fouiller au pied de la motte du donjon. Il finit par trouver des excavations qui ne seront autre que les souterrains du château tels que nous les connaissons actuellement.
    Certain de la présence d’un trésor, Lhomoy décide de reprendre ces travaux dans une nouvelle zone du château.


    Montant sur la motte et pénétrant dans l’enceinte du Donjon, il décida de dégager le puits du donjon boucher depuis de nombreuses années. Pénétrant à l’intérieur il descend dans son antre. Dégageant la terre il découvre, en effet, une structure bâtit de moellon de pierres taillées. Il dégage les joints d’une pierre des pierres et finit par la pousser. Il ose à peine croire ce que ses oreilles lui font entendre. Un écho ! Est-ce la victoire ? Lhomoy dégage l’orifice. Il se rend compte qu’il se trouve devant un mur d’une salle de grande dimension. Il tente d’éclairer la salle mais son équipement précaire ne lui permet pas de tout voir. Il s’introduit dans la salle et là, il croit que son cœur va s’arrêter.

     

    L'histoire

    "Ce que j’ai vu à ce moment là, je ne l’oublierai jamais, car c’était un spectacle fantastique. Je suis dans une chapelle Romane en pierre de Louveciennes, longue de trente mètres, large de neuf, haute d’environ quatre mètres cinquante à la clef de voûte. Tout de suite à ma gauche, près du trou par lequel je suis passé, il y a un autel, en pierre, lui aussi, ainsi que son tabernacle. A ma droite tout le reste du bâtiment. Sur les murs, à mi-hauteur, soutenus par des corbeaux de pierre, les statuts du Christ et des douze apôtres, grandeur nature. Le long des murs, posés sur le sol, des sarcophages de pierre de 2 mètres de long et de 60 centimètres de larges : il y en a 19. Et dans la nef, ce qu’éclaire ma lumière est incroyable : trente coffres en métal précieux, rangés par colonnes de dix. Et le mot coffre est insuffisant : c’est plutôt d’armoires couchées qu’il faudrait parler, d’armoires dont chacune mesure 2,20 m de long, 1,80 m de haut, 1,60 m de large".

     

                                           


     La découverte de L homoy est incroyable ! Elle appuie la légende et la confirme ! En tout cas c’est ce que se dit le gardien. Décider à revendiquer sa part de la découverte, il se rend à la mairie de Gisors, pour y rencontrer le Maire et lui faire constater sa découverte.
    Les personnes (Maire et pompiers) qui se sont rendus sur le lieu ont refusé de deszcendre dansun trou construit de la sorte ! Lhomoy avait creusé sans jamais placer de soutient ni aucune installation de sécurité élémentaire.
    Il tentera durant de nombreuses années à se faire entendre, tant auprès de la municipalité, qu’auprès du département.
    Pour beaucoup, Lhomoy ne sera plus qu’un original à l’esprit un peu déranger. C’est exactement cette histoire qu’il raconta à Gérard de Sède, lorsque ce dernier l’embaucha comme porcher. Lhomoy apprit à Gérard de Sède qu’il avait trouvé! 

    D’aucuns n’hésitaient pas à prétendre que ce trésor était celui des Templiers, cet ordre de moines chevaliers qui en font encore rêver plus d’un, le trésors du roi d'Angleterre, ...
    Aujourd'hui encore ce mystère fait couler beaucoup d'encre et intrigue beaucoup. Nombreux sont les visiteurs du Chateau qui s'attardent en espérant ressentir ou approcher le trésor de Lhomoy.


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