• Les mystères de Gizeh

    Chéops, était dans l'antiquité considérée par les anciens comme une des Sept Merveilles du Monde

    Un groupe de chercheurs qui, sortant des sentiers battus, ont voulu "fouiller" intellectuellementen s'aidant surtout de l'astronomie, ce que six générations d'égyptologues n'ont pas su découvrir en creusant les sables du désert.

    Ces trois chercheurs réunissant des qualités d'ingénieur civil, de physicien, de géologue, d'historien, d'informaticien et d'astronome amateur averti, ont étudié méticuleusement depuis quelques années l'ensemble du site de Gizèh dans la banlieue du Caire en Egypte où sont situés le Sphynx et les trois grandes pyramides de Chéops, Chéphren et Mykérinos. La plus grande des trois, Chéops, était dans l'antiquité considérée par les anciens comme une des Sept Merveilles du monde.

    Hérodote, en 450 avant notre ère, en attribuait la construction au pharaon Chéops de la 4e dynastie qui l'aurait fait ériger en -2650 pour lui servir de tombeau. Voir à ce sujet ce que ce célèbre écrivain voyageur pensait de sa construction lorsqu'il visita l'Egypte. En 1798, Napoléon, envoya sur le site de Gizèh une mission d'exploration qui resta sur place pendant trois ans pour tenter d'en éclaircir les nombreux mystères à sa construction et à son usage. Il visita d'ailleurs lui-même l'intérieur de Chéops et on raconte qu'il en fut très troublé. Il fallut cependant attendre la découverte de Champollion en 1824 , grâce à la judicieuse pierre de Rosette contenant un texte écrit en démotique, grec et hiéroglyphes et qui lui permit de les déchiffer, pour enfin comprendre ce que disaient ces hiéroglyphes égyptiens utilisés pendant deux millénaires avant notre ère.

     

    Mais tout ce qui a été écrit et accepté depuis lors au sujet du site de Gizèh vient d'être remis en question par le travail acharné de ces trois chercheurs qui, grâce entre autre à la simulation astronomique informatique utilisée par eux et les preuves qu'elle leurs a apportées, affirment que le Sphynx a été taillé dans le roc du plateau il a plus de douze mille ans et que les trois pyramides n'ont jamais eu comme but final d'être des sépultures mais bien le témoin de ce qu'une autre civilisation, antérieure à celles des dynasties pharaoniques, avait découvert et était capables de faire. Cela dérange naturellement beaucoup de monde, et faute d'être épaulé par le gouvernement égyptien et la plupart des égyptologues des musées mondiaux qui réfutent en bloc ces allégations, les trois chercheurs ont maintenant recours à l'Internet pour faire passer leur message qu'ils ont chacun écrit dans des livres qui n'ont pas eu le retentissement qu'ils auraient du provoquer.

     

     Les égyptologues se rebiffent

    Une fronde de professeurs d'histoire, de responsables de sections pharaoniques de divers grands musées de par le monde et quasi tous les égyptologues locaux en Egypte même s'opposent avec véhémence aux assertions révélées sur le WEB par ces trois chercheurs qui remettent complètement en cause les fondements mêmes de l'histoire des dynasties égyptiennes attribuant entre autres à la quatrième de celles-ci, la construction, vers 2.600 ans avant notre ère, du célèbre site de Gizèh comprenant le Sphinx et les trois grandes pyramides d'Héliopolis dans la banlieue du Caire. Lors d'un colloque aux USA, rassemblant les trois chercheurs et des égyptologues renommés, ces derniers n'ont pu apporter de preuves concernant une datation pour la construction du Sphynx et des trois grandes pyramides de Gizèh, alors que les raisonnements avancés par les trois chercheurs rassemblent vraiment trop de coincidences que pour ne pas être prises en compte surtout lorsqu'ils invoquent la géologie, l'astronomie et les récentes découvertes concernant la météo de la fin de la dernière période glaciaire.

     

     Les promoteurs du débat et leurs premiers arguments

    Graham Hancock (écrivain, historien, conférencier), John West (égyptologue, astronome amateur) et Robert Bauval (ingénieur civil, écrivain, géologue et astronome amateur) ont formé une équipe qui est arrivée à la conclusion que le Sphynx de Gizèh a certainement été taillé dans le roc du plateau bien plus de dix mille ans avant notre ère et qu'il a subi, par après, une érosion due aux pluies torentielles qui ont suivi la dernière période glaciaire, le réchauffement du globe terrestre faisant monter le niveau des mers de la planète d'une centaine de mètres durant la période s'échelonnant de -18.000 ans à -10.000 ans, époque à laquelle le niveau s'est stabilisé. En réalité il s'agit ni plus ni moins du déluge relaté non seulement dans l'ancien testament (Noé et son arche) mais également en Inde et en Chine.

    En démontrant indubitablement, que l'érosion du corps du Sphynx et des pattes s'est opérée non seulement horizontalement par les vents de sable mais également verticalement en creusant de larges rayures qui ne peuvent être dues qu'à l'écoulement de l'eau, ils arrivent à la conclusion que la tête du Sphynx, qui ne comporte aucune trace d'érosion alors qu'elle est taillée dans le même roc, a dû être retaillée plusieurs milliers d'années après (probablement vers en -2.500 ans) en l'effigie d'un pharaon alors qu'initialement elle devait représenter celle d'un lion à en juger le corps, les pattes et queue. Cela explique entre autres les mensurations réduites de la tête par rapport au corps, et le trio de chercheurs de faire remarquer que la ligne anthropométrique allant du front au menton diffère de 22 degrés par rapport à celle d'un facies humain et s'avère donc être celle, plus fuyante, d'une tête animale originale. En retaillant encore plus profondément la tête initiale pour remettre cette ligne anthtropométrique plus droite, la tête aurait alors encore été beaucoup plus petite par rapport au corps.

     

     L'astronomie et les trois pyramides


    Pour ce qui est des trois pyramides, l'équipe fait d'abord remarquer, ce que tout le monde savait depuis longtemps, que les quatre faces des trois pyramides sont orientées suivant les quatre points cardinaux, mais que cette orientation est d'une exactitude supérieure à celle que les architectes anglais, qui ont établi les plans de l'observatoire de Greenwich en Grande Brtetagne, également orienté Nord-Sud, ne sont pas arrivés à reproduire. De plus les quatre côtés de Chéops ont chacun une longueur proche de 230,3 m qui ne diffère pas de plus d'un millième l'une de l'autre et le périmètre total divisé par le double de la hauteur (144,5 m) vaut soit 3,14 . L'équipe a ensuite pu rétablir, grâce au programme informatique, SkyGlobe, la situation exacte des étoiles dans le ciel plusieurs millénaires avant notre ère et ce en tenant compte de la précession que subit l'axe de rotation de la terre, incliné de 23°27', sur le plan de l'écliptique lorsqu'elle parcourt en un an autour du soleil une orbite elliptique de 949 millions de kms très légèrement excentrée (1/60) et dont le Soleil occupe l'un des foyers. Cette précession de l'axe terrestre, qui tout en restant toujours incliné de 23°27' par rapport au plan de l'écliptique, est un peu similaire à celle que subit l'axe d'une toupie d'enfant en phase de décélération.

     

    Elle est due à l'attraction combinée du Soleil et de la Lune qui font accomplir à l'axe de la Terre sur le plan de l'écliptique, une très lente rotation d'une valeur angulaire de 1 minute et 12 secondes dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre et dont la période est donc de 25.920 ans [ 1'12" X 25.920 = 360° ] . Cette précession subit elle-même un nutation ondulatoire d'une valeur de 9 secondes d'arc de part et d'autre de sa trajectoire, nutation qui met 18 ans et 8 mois pour revenir à son point de départ. Tous les 25.920 ans, l'axe de rotation de la Terre se retrouve donc dirigé vers le même point de la voute céleste. Actuellement il est dirigé vers l'étoile, dite polaire, qui est de la constellation de La Petite Ourse. Dans 12.000 ans, l'axe de rotation de la Terre pointera vers l'étoile Vega de la constelletion de La Lyre qui est avec Sirius l'étoile la plus brillante du ciel boréal. Il y a 4.500 ans, à l'époque de la construction de la pyramide de Chéops, il pointait vers l'étoile de la constellation du Dragon. Voir ci-dessous une représentation graphique de ces valeurs.

    Grâce à ce programme informatique, les trois chercheurs ont pu remonter dans le temps et simuler le ciel de 100 en 100 ans. Ils ont ainsi pu établir que les quatre conduits de 20 cm de diamètre chacun qui vont des deux chambres intérieures situées au centre de la pyramide de Chéops vers les surfaces triangulaires extérieures et creusés dans des blocs successifs de la pyramide avant leur dépose finale [ ce qui laisse supposer l'aide d'abord d'un plan calibré d'architecte très élaboré, le conduit traversant plusieurs dizaines de blocs, ainsi que d'un outillage extrêment précis pour le creuser et conserver ainsi la rectitude visuelle que peu d'entrepreneurs au monde seraient capables d'exécuter à l'heure actuelle ], ne sont pas, comme la plupart des égyptologues le croient, des conduits d'aération, mais bien des tubes de visées qui de ces chambres internes, pointent exactement vers des étoiles bien précises en l'an 10.500 avant notre ère: Sirius pour la chambre dite de la Reine et Alninam, l'étoile centrale du baudrier d'Orion, pour celui de la chambre du Roi.

    En repositionnant, grâce au recul du point vernal dans leur programme informatique, la hauteur culminante exacte de la constellation d'Orion à cette date lointaine, on constate également que les trois pyramides sont géographiquement situées par rapport au Nil comme le sont les trois étoiles du baudrier d'Orion par rapport à la Voie Lactée et que deux autres pyramides, aussi le long du Nil, au nord et au sud du site de Gizèh, correspondent exactement aux étoiles Bellatrix et Saiph d'Orion. 

     

    Pour les trois chercheurs, le site de Gizèh représente bien un message qu'ont voulu faire passer à la postérité ceux qui ont conçu une telle entreprise. Toutes les autres pyramides qui ont été construites par après dans les cinq siècles qui ont suivi perdent progressivement de l'intérêt et ne sont plus que des copies de moins en moins bien élaborées. Il semble ne faire aucun doute que les prêtres bâtisseurs de Gisèh, cumulant les fonctions de géomètres et d'astronomes, connaissaient l'existence de la précession, probablement sa période et surtout ses effets sur l'aspect du ciel, et avaient pu calculer la valeur de avec un précision que malheureusement l'érosion du temps ne nous permet pas de vérifier puisque le sommet de Chéops est érodé. Ils devaient alors savoir que la Terre était un globe céleste qui, comme les autres planètes, tourne autour du Soleil, mais en gardaient jalousement la connaissance pour eux-seuls, connaissance qu'ils ne se transmettaient qu'oralement et que même les pharaons ignoraient afin de mieux avoir prise sur eux. Au cours des deux derniers millénaires avant notre ère, cette connaissance s'est perdue pour ne garder que la version du char céleste parcourant le ciel et transportant le Soleil, version qu'ils faisaient croire au peuple et même à toute la cour pharaonique.

    Un sursaut scientifique s'est produit après la conquète d'Alexandre le Grand et l'établissement de la dernière dynastie ptolémaïque qui régna de -305 à -30 et durant laquelle les savants grecs essayèrent de redécouvir ce que les astronomes égyptiens connaissaient 2.000 ans avant eux. Notons surtout parmi ceux-ci Eratosthène qui détermina les dimensions exactes de la Terre. Malheureusement ses travaux furent à jamais détruits dans l'incendie, provoqué par Jules César en -48, de la célèbre bibliothèque d'Alexandrie dont il était le patron, et à nouveau, pendant quinze siècles, le monde a une nouvelle fois cru que la Terre était plate jusqu'au jour où Magellan prouva le contraire en en faisant le tour lors de son périple de 1519 à 1521 durant lequel il perdit la vie aux Philippines .


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