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Les années perdues de Jésus
Des rouleaux antiques indiquent que Jésus a passé dix-sept ans en à l'Inde et au Thibet. A 39 ans, il était un étudiant et professeur des hommes saints bouddhistes et indous. L'histoire de son voyage de Jérusalem à Benares a été enregistrée par des historiens de Brahman et aujourd'hui ils le connaissent et l'aiment toujours comme "Issa" (ou Issama) leur "Bouddha".
La Bible fait état de Jésus à l'âge de 12 ans dans le temple. Puis à l'âge de trente ans au fleuve Jourdain. Cela
laisse 18 années dont on a aucun récit. Selon L'Evangile de Luc, il s'occupait simplement des affaires de mon Père.Nicolas Notovitch, est un médecin russe qui voyagea très souvent en Afghanistan, aux Indes et au Tibet. Il vagabonda à travers les pittoresques passes du Bolan, passa le Pendjab, descendit dans les rocs arides du Ladakh et, la curiosité aidant, alla au-delà de la fameuse Vallée du Cachemire dans le secret inviolable des Himalayas. Le pays des Neiges éternelles.
En 1894 Nicolas Notovitch a édité un livre a appelé "la vie inconnue du Christ". Il était docteur russe et a voyagé intensivement dans l'ensemble de l'Afghanistan, de l'Inde, et du Thibet.
Notovitch a voyagé par les beaux passages de Bolan, au-dessus du Pendjab, vers le bas dans la terre rocheuse aride de Ladak, et dans Vallée du Cashmire et de l'Himalaya. Pendant l'un de ses voyages il visitait Leh, la capitale de Ladak, près du couvent bouddhiste "Himis". Il se cassa la jambe, ce qui lui donna l'occasion de rester pendant quelque temps au couvent d' Himis.
Durant son étude, Notovitch apprit qu'il existait dans la librairie de Lhassa des registres anciens de la vie de Jésus-Christ. Au cours d'une visite du grand couvent de Hemis, il localisa une traduction tibétaine de la légende et nota soigneusement dans son carnet de voyage plus de deux cents versets du curieux document connu comme étant «La Vie de Saint Issa».
On lui montra deux grands volumes jaunis contenant la biographie de "Saint Issa". Notovitch fit traduire les volumes tibétains tandis qu'il notait soigneusement chaque vers dans les pages de son journal. La légende rapportée par le Dr Notovitch semble être une collection de témoignages oculaires, un livre de contes racontés par des marchands indigènes arrivant de Palestine où ils s'adonnaient à faire des affaires durant l'exécution controversée d'un homme connu comme «le roi des juifs».
Ce genre de nouvelles par bouche à oreille est toujours très populaire dans les bazars fantastiques de Calcutta et de Bombay. Un des récits parle d'un israélite nommé Issa, «béni par Dieu et le meilleur de tous», qui fut mis à mort par Ponce Pilate, le gouverneur de Judée.
Un autre récit détaillé aui retrace la lignée d'Issa est en parallèle étroit avec la scrupuleuse généalogie de Jésus-Christ du chapitre premier de Mathieu. Il y avait, comme Notovitch le racontait, «une situation pittoresque» au gonpa de Hemis le jour où sa caravane arriva. «Les portes du couvent étaient grandes ouvertes, donnant accès à quelque vingt personnes déguisées en animaux, oiseaux, diables et monstres de toutes sortes.» C'était une pièce de mystère religieux. Un choc culturel pour un orthodoxe russe «Ma tête tournait,» avoua Notovitch. «De jeunes hommes, vêtus en guerriers, sortirent du temple. Ils portaient de monstrueux masques verts.
Faisant un barouf infernal avec leurs tambourins et leurs cloches, ils tournoyaient autour des dieux assis sur le sol.» Le spectacle prolongé fut récompensé par une invitation du chef lama à boire du «tchang» en honneur du festival. Notovitch s'assit sur un banc en face du vénérable lama. «Que signifient ces masques, ces costumes, ces cloches et ces danses?, demanda-t-il en diplomate.Le lama brossa une brève histoire du bouddhisme tibétain, terminant sur une âpre accusation de la classe des prêtres, ceux appelés les brahmanes, qui avait fait de la sainte doctrine une affaire de commerce. «Nos premiers saints prophètes, auxquels nous donnons le titre de bouddhas, se sont établis depuis longtemps dans différents pays du globe», a-t-il dit. «Leurs sermons visaient avant tout la tyrannie des brahmanes...» C'est ici que Notovitch saisit l'occasion d'aborder le sujet.
Quand il est revenu en occident, il y eu beaucoup de polémique quant à l'authenticité du document. Le Dr Notovitch n'a jamais douté de l'authenticité de ces chroniques, notées avec soin dans la langue palie par des historiens brahmaniques et bouddhistes de l'Inde et du Népal. Il publia une traduction de la légende d'I ssa et s'adressa avec enthousiasme à un nombre respectable d'ecclésiastiques «leur suppliant de réviser mes notes» et de lui donner une opinion honnête. Il a été accusé d'avoir créer un canular et était ridiculisé. Pour sa défense, il a encouragé une expédition scientifique qui prouva que les documents tibétains originaux ont existé.
Le cardinal Rotelli s'opposa à la publication de la légende pour la prétendue raison que ce serait prématuré. Au cours de leur rencontre à Paris, Rotelli dit à Notovitch que «l'Église souffre déjà trop de la nouvelle vague de pensée athéiste.» À Rome, Notovitch montra le manuscrit de Hemis à un cardinal qui avait ses entrées auprès du pape. «À quoi cela servirait-il de publier cela?», dit le prélat. «Vous allez vous faire un foule d'ennemis. Si c'est une question d'argent pour vous...».Le cardinal ne réussit pas à soudoyer le Dr Notovitch. La Bible fait état de Jésus à l'âge de 12 ans dans le temple. Puis à l'âge de trente ans au fleuve Jourdain. Cela laisse 18 années dont on a aucun récit. Selon Luc, il s'occupait simplement des affaires de mon Père.
Le grand couvent de Hemis à Leh dans le Ladak.
«Avant de critiquer ma communication», suggère Nicolas Notovitch, «n'importe quelle société savante peut équiper une expédition scientifique ayant pour mission l'investigation de ces manuscrits sur place.»
En 1922, un disciple punditique de Ramakrishna du nom de Swami Abhedananda accepta l'offre de Notovitch. Swami Abhedananda a voyagé dans la région arctique de l'Himalaya, déterminée à trouver une copie du manuscrit du couvent d' Himis afin de prouver la fraude. Abhedananda a vécu en Amérique du Nord durant un quart de siècle, a voyagé énormément, et connaissait bien Thomas Edison, William James et le Dr Max Muller.
Il était fasciné par Jésus et sceptique au sujet de Notovitch. Son livre de voyage, intitulé "Kashmir O Tibeti", nous raconte une visite au gonpa de Hemis et comprend une traduction en bengali de deux cent vingt-quatre versets, essentiellement les mêmes que le texte de Notovitch. Abhedananda fut ainsi convaincu de l'authenticité de la légende d'Issa.
Swami Abhedananda
En 1925, un autre Russe a appelé Nicholas Roerich est arrivé à Himis. Roerich, était un philosophe et un scientifique distingué. Il a apparemment vu les mêmes documents que Notovitch et Abhedananda.Nicholas Roerich était un homme à la personnalité forte et assurée. Son écriture est particulièrement intime et éloquente. Il a enregistré dans son journal de voyage la même légende à propos d' Issa. En parlant d'Issa, Roerich cite des légendes qui remontent, estime-t-on, à plusieurs siècles. L'expédition de Nicholas Roerich en Asie Centrale dura quatre ans et demie.
Durant ce temps, il voyagea à partir du Sikkim à travers le Pendjab et le Cachemire, au Ladakh, au Karakorum, à Khotan et Irtich, puis par-dessus les monts Altaï et la région d'Oyrot en Mongolie, au Gobi Central, au Kan-su et au Tibet. «Nous avons appris à quel point était répandue les légendes concernant Issa,» écrit-il. «Les sermons qui y sont relatés, sur l'unité, sur la signification de la femme et toutes les indications au sujet du bouddhisme, sont si remarquablement opportuns pour nous.»
Bien que Roerich fût familier avec «La Vie de Saint Issa» notée par Nocolas Notovitch trente cinq années auparavant, «les autochtones ne savent rien de quelque livre publié que ce soit,» dit-il. Pourtant, «ils connaissent la légende et c'est avec un profond respect qu'ils parlent d'Issa.»
Dick Bock fit le même trajet en 1975 et Richard Bock produisit un film documentaire sur les années perdues du Christ. Celui-ci inclut un impressionnant témoignage de John C. Trevor, directeur du projet des Manuscrits de la Mer Morte, et d'un physicien nucléaire nommé Ralph Graeber.Mais l'évidence la plus convaincante nous vient d'un petit moine bouddhiste qui apparaît à la moitié du film. «Le Seigneur Jésus était en Inde durant ce que l'on appelle les années perdues de Jésus», rapporte-t-il. Comment est-il possible que ce moine étrange puisse savoir si Jésus a jamais été en Inde?
Le moine parle de «Lhassa», la capitale du Tibet et décrit un territoire inhospitalier traversé par une route solitaire qui mène à un monastère tibétain. Ici se trouvent, dit-il, des registres écrits originalement en langue palie «des anciens rouleaux», explique-t-il, en faisant avec ses doigts le geste de dérouler le rigide parchemin. puis il ajoute: «Près de Srinigar dans la vallée heureuse du Cachemire, nous trouvons la légende d'un saint extraordinaire connu des bouddhistes comme saint Issa», dit le moine. «Les événements dans la vie de saint Issa ressemblent de près à la vie de Jésus, révélant ce que l'on croit être les années perdues de Notre Seigneur.»
Richard Bock décrit dans son documentaire, une visite à un monastère à Calcutta où un homme appelé Prajnananda témoigne qu'il a entendu d'Abhedananda que les manuscrits existaient effectivement à Hémis en 1922. Quelques années après, cependant, ces rouleaux n'étaient plus là. «Ils ont été enlevés,» a dit Prajnananda à Bock, «par qui, personne ne le sait».La légende de saint Issa persiste jusqu'à ce jour parmi les gens de la rue comme parmi les érudits dans les villes saintes et les villages éloignés à travers l'inde et le Tibet. Mais peu de gens ont vu le manuscrit de Hémis. Peut-être que jamais personne ne le verra. Des communistes chinois ont envahi le Tibet en 1947 et on ne sait pas ce qui reste des gonyas et de leurs anciennes archives. Mais, même avant l'occupation communiste, la «Vie de Saint Issa» écrite semble avoir disparu. Sont-ils au Vatican? Notovitch le pensait...
JESUS EN INDELe tombeau de Yus Asaph dans la ville de Kan Yaar au Shrinagar (Cachemire). Est-ce que ce vraiment le tombeau est de Jésus le Christ? Il existe un certain nombre de sources qui documentent la présence de Jésus le Christ dans divers endroits, sur son chemin vers l'est , notament en Inde, après l'épreuve de la croix. Jésus aurait-il survécu à la crucifixion?
Pour ceux qui doutent que Yuz-asaf soit Jésus, ce nom viendrait du sanskrit "Bodhisattva" (un saint bouddhiste n'ayant plus besoin de se réincarner). Il serait devenu "Bodisaf" en iranien et "Budasaf" ou "Yuzasaf" en arabe puis "Ioasaph" en grec et "Josaphat" en latin. Ainsi le livre bouddhiste de "Balauhar et Budasaf" serait devenu "Bilawhar et Buudaasf " chez les musulmans ismaéliens et "Barlaam et josaphat" en Occident.Jean Damascène (650 à 749), le dernier des pères de l'église grecque, aurait introduit le nom de Josaphat dans la liste des saints chrétiens. Dans la légende chrétienne de Josaphat (et les textes sur Yuz-Asaf), celui-ci était considéré comme un prince qui avait tout abandonné pour devenir un ascète. Cette histoire n'est autre que celle de la vie de Bouddha!
Le tombeau de Yus Asaph à Kan Yaar
Il existe encore actuellement un millier de "Suivants d'Issa, fils de Mariam" (Jésus, fils de Marie) dans quelques villages dispersés dans toute la région occidentale de l'Afghanistan. Ils sont généralement pris pour des musulmans mais leur chef est Abba Yahiyya (père Jean); et il est capable de réciter la succession des maitres sur presque soixante générations, en remontant jusqu'à Issa, fils de Mariam de Nasara, le kashmiri! Leur tradition déclare clairement que Jésus le Christ a enseigné en Afghanistan et attiré des personnes, dont les descendants s'appellent les "suivants d'Issa".Selon eux "Jésus était un charpentier et également un berger... le livre saint de la communauté est la "Traditions du Masih (messie)". Ils ne croient pas au Nouveau Testament et disent que c'est leur livre qui est le Nouveau Testament, et que les évangiles que nous avons, ne sont que partiellement vrais mais généralement écrits par les personnes qui n'ont pas compris les enseignements du maître Jésus. Abba Yahiyya était certainement un homme érudit. Il avait entendu parler des enseignements des "hérétiques" comme il appelait les chrétiens d'Occident, et il ne se reconnaissait pas en eux : "Ces personnes ont mal compris le message. Nous possédons l'histoire racontée par le maître (Jésus), et par lui nous serons sauvés et guéris. Certains des événements décrits dans ce document que vous appelez la Bible sont vrais, mais beaucoup sont modifiés ou imaginaires et ont supi des insertions pour des raisons moins que dignes. Isa a vécu plus de trente ans après que les matériaux que vous avez ont été accomplis, et il nous a expliqué ce qui était vrai."
Leur doctrine est que Jésus était un fils de Dieu parce qu'il avait atteint ce rang par sa qualité et ses sacrifices. Ainsi il était égal à une personne divine. Il est venu après Jean-Baptiste, qui lui-même avait atteint le degré de développement le plus élevé possible à ce moment-là. Jean l'a baptisé avec l'eau, Jésus avec l'esprit et le feu. C'étaient les trois étapes de la compréhension, qui ont été enseignées par nos chrétien s: Le baptême, l'esprit saint, et le royaume de Dieu sont trois étapes d'illumination. Cette idée est contraire à la doctrine chrétienne courante qui place Jésus comme intermédiaire entre les êtres humains et la connaissance parfaite de Dieu.
Ces "Suivants d'Issa" ont un repas rituel, comme le dernier dîner du Christ, mais ceci est effectué une fois par semaine. Du pain et du vin sont consommés, mais comme symboles des nutritions plus brutes et plus fines qui sont les expériences de l'accomplissement de la proximité à Dieu. Ils sont convaincus, aussi, que le jour viendra ou le monde découvrirait la vérité au sujet de Jésus.
Selon le romain Sossionus Hiéroclès (dans "Aux chrétiens") Jésus , aprés la crucifiction, aurait fuit les juifs et aurait réuni un groupe de 900 "voleurs" dans la région de Damas. C'est justement à 5 km de Damas que se trouve encore actuellement le lieu-dit "Mayuam i Isa" ("lieu ou a vécu Jésus"). L'historien persan Mir Kawand dit que Jésus y a vécu et enseigné aprés la crucifiction. (On remarquera que, d'aprés la Bible, c'est prés de Damas que Paul aurait rencontré Jésus).
Le père de l'église Irénée dit dans son livre "Contre les hérésies" que Jésus a vécu vieux, et est resté en "Asie" avec son disciple Jean, et quelques autres, jusqu'au temp de l'empereur Trajan, avant de mourir finalement. Hors le règne de Trajan a commencé en 98, alors que Jésus avait juste cent ans.
Selon Eusèbe de Césarée, Le roi Abgar 5 Ukkuma (Uchomo le noir) roi d'Osrhoène (capitale : Edesse / Urfa) de 09 à 46 ap.Jc, aurait écrit à Jésus pour lui demander de le soigner. Jésus lui aurait envoyé son disciple Thaddée.
Le perse Faquir Muhammed dit que, de Damas, Jésus aurait envoyé son apötre Thomas à Nisibis prés d'Edesse (pour en guérir le roi) avant de s'y rendre lui-même avec Marie.
L'historien persan Mir Muhammaddans ben Khawand est l'auteur, en 1417 du livre Rauza-tus-Safa fi Sirat-ul-Ambia wal Muluk wal Khulafa (jardins de la pureté sur la biographie des prophètes, des rois et des Califes) mentionne une tradition concernant une visite de Jésus et Marie à Nasibain :
"Jésus (la paix soit sur lui) a été appelé " le Messie" parce qu'il était un grand voyageur. Il portait une écharpe de laine sur sa tête et un manteau de laine sur son corps (comme les soufis). Il avait un bâton dans sa main ; il avait l'habitude d'errer d'un pays à l'autre et de ville en ville. À la tombée de la nuit il restait où il était arrivé. Il mangait des plantes des forêts, buvait l'eau des forêts, et voyageait à pieds. Ses compagnons, dans un de ses voyages, lui avaient une fois acheté un cheval ; il a monté ce cheval pendant un jour, mais comme il ne pouvait pas le nourrir, il l'a renvoyé. Voyageant dans son pays, il est arrivé à Nasibain. Avec lui étaient quelques uns de ses disciples qu'il avait envoyé dans la ville pour prêcher. Dans la ville, cependant, il courrait des rumeurs fausses et infondées au sujet de Jésus (que la paix soit sur lui) et de sa mère. Le gouverneur de la ville a donc arrêté les disciples et a appelé Jésus. Celui-ci a miraculeuxment guéri quelques personnes et a exhibé d'autres miracles. Le roi du territoire de Nasibain, avec toutes ses armées et ses personnes, est devenu alors un sectateur de Jésus. La légende de la descente de la nourriture, contenue dans le saint Coran, appartient aux jours de ses voyages."Selon les textes apocryphes des "Actes de Thomas", Jésus et Thomas seraient ensuite allé à Adrapa (Andrapolis) en Paphlagonie. Puis Jésus aurait obligé son disciple à aller chez Gundafor (Gondaphoros / Gondophares) roi d'Avanti qui régnait au Cachemire et dominait la Parthie et le Pakistan (20 à 48 ap.Jc). Par la suite, Jésus aurait rejoint Thomas à Taxila, en Inde vers 47.
Dans le "Rouleau de Safed" ou "Rouleau de Mehgheehlla", découvert en 1882 prés du lac de Tibériade, il est dit aussi que Yeshai (Jésus) fut condamné à mort pour incitation à la rébellion contre Rome, mais parvint à s'enfuir et voyagea jusqu'en Inde.
Le livre perse "Farhang Asafia" affirme que Hazrat Isa (Jésus) se faisait alors appeler "Yuz Asaf" ("chef des purifiés") et qu'il voyagea en Perse, afghanistan et Pakistan.
Gulam Ahmad (1839-1908), fondateur de la secte islamique Ahmadiyya, a maintenu que Jésus n'est pas mort sur la croix mais a atteint l'âge de 120 ans à Srinagar, capitale du Cachemire. Il a identifié Jésus avec Yuzasaf qui est vénéré par les musulmans.
Dans le livre Tarikh-i-Kashmir, l'historien persan Mullah Nadri fait mention de Yuz-Asaph / Jésus, à la page 69. L'annotation de ce document énonce que six jours aprés sa crucifixion, Jésus aurait visité plusieurs endroits et rencontrés Zacharie, Marie et ses Disciples, puis serait parti alors pour une destination inconnue. À l'âge de 33 ans, il quitta la Palestine pour la Vallée Sacrée (Cachemire) :
"Raja Akh (dont nom était Ach), vint au trône (du Cachemire). Il gouverna soixante années. Il est dit qu'il fonda le village d'Achabaal dans l'arrondissement de Kothar. Après lui son fils, Gopananda, gouverna le pays sous le nom de Gopadatta (53-113) : beaucoup de temples furent bâtis mais, sur le Mont Solomon, le dôme du temple se craquela. Il envoya un de ses ministres nommé Sulaiman, qui était venu de Perse, pour le réparer. Les hindous protestaient que ce Ministre était un infidèle et appartenait à une autre religion. Durant ce temps Hazrat Yuz-Asaf était arrivé de Bait-ul Muqaddas (le Sol Sacré) dans cette vallée sacrée pour proclamer ses prophéties. Il se consacrait lui-même, jour et nuit, à Dieu, et avait atteint des hauteurs de piété et de vertu, il déclarait lui-même être un Messager pour les gens du Cachemire. Il invitait les gens. Parce que les gens de la vallée avaient foi en ce Prophète, le Raja Gopadatta lui présenta l'objection des hindous (pour qu'il serve d'arbitre). C'est grace à la décision de ce Prophète que les ordre de Sulaiman, que les Hindous appelaient Sandeman, furent suivis au sujet du dôme.Cela se passait en l'année cinquante-quatre. Sur une des pierres des marches Sulaiman fit inscrire : 'En ces temps Yuz-Asaf proclamait ses prophéties', et sur l'autre pierre des marches il fit inscrire aussi : 'Yuz-Asaf était Yusu, Prophète des Enfants d'Israel'." (Actuellement, au-dessus de la ville de Srinagar existe encore un temple connu sous le nom de "trône de Solomon", qui remonte au moins à 1000 av.Jc, et que le Roi Gopadatta avait restauré vers l'époque de Jésus).Le volume 2 du Jami-uf-Tamarik indique que Yuz Asaf aurait visité Masslige, où il s'est occupé de la tombe de Sem, le fils de Noé.
L'historien Shaikh al Sa'id us Sadiq (mort au Khorasan en 962) écrit, dans le "Ikmal ud din", que Yuz-asaf / Jésus est allé deux fois en Inde et qu'il est mort au Cachemire :
"Yuz Asaf, après avoir erré dans beaucoup de villes, a atteint ce pays qui s'appelle le Cachemire. Il a voyagé loin et est resté là et a dépensé sa vie (restante) jusqu'à ce que la mort l'ait rattrapé : il a été élevé vers la lumière. Mais avant sa mort, il a appelé un de ses disciples, Ba'bad, qui le servait et était bien versé dans tous les sujets. Il lui a exprimé sa volonté et a dit : ` Mon heure pour quitter ce monde est venue. Continuez votre tache correctement et ne déviez pas de la vérité, et dites vos prières régulièrement.'Il a alors dirigé Ba'bad pour préparer un tombeau au-dessus de lui (à l'endroit même ou il est mort). Il a alors étiré ses jambes vers l'ouest et la tête vers l'est et est mort. Que Dieu le bénisse."
Yuz Asaf enseignait en paraboles de la même manière que la Bible dit que Jésus a enseigné. Voici une parabole de Yuz Asaf qui met en parallèle celle célèbre du semeur mentionnée dans les évangiles :
"Quand un semeur sème, quelques graines tombent sur le chemin, et les oiseaux prennent les graines. Certains tombent sur la terre stérile, et quand elles atteignent la base pierreuse elles se désèchent. Une certaine partie tombe parmi les épines et ne se développe pas : mais la graine qui tombe sur la bonne terre, croit et apporte son fruit.Le semeur est représente le sage, la graine représente ses mots de sagesse. Les graines prises par les oiseaux signifient les gens qui ne comprennent pas. Les graines sur la terre pierreuse sont comme les mots de la sagesse qui vont dans une oreille et sortent par l'autre.
Les graines tombées parmi les épines sont comme ceux qui entendent et comprennent mais n'agissent pas en conséquence. Les graines qui tombent sur la bonne terre sont comme ceux qui entendent les mots de la sagesse et leurs obéissent."
Dans le Rajatarangini (écrit par Pandit Kalhana), il est dit qu'Isana (Jésus) aurait sauvé la vie d'un certain Vazir au Cachemire.
En Inde, le Bhavishya Mahapurana indique que Isa-Masih (Jésus le messie) serait allé jusqu'au Ladakh ou Shalivahan (Shalivahâna), roi d'Ujjain, l'aurait rencontré en 48 prés de Srinagar (Ce roi est connu pour avoir fondé "l'ère Saka" afin de célébrer sa victoire contre le satrape Scythe Vikramaditya d'Ujjayini en 7. Contrairement aux évangiles, la date exacte de ce livre est clairement connue. Elle a été compilée par Sutta ou Viyas en l'an 115. (Jésus le Christ étant censé être mort à 120ans , ainsi ce texte aurait été compilé cinq ans avant sa mort) :
"Shalivahan, qui était un petit-fils de Bikrama Jit, a assuré le gouvernement. Il a vaincu les hordes hostiles des Chinois, des Parthes, des Scythes et des Bactriens. Il a dessiné une frontière entre les Aryens et le Mlecchas (= les non-Hindous). Un jour, Shalivahan, chef des Sakyas, est entré dans l'Himalaya. Là, dans la terre de Hun (= Ladakh, une partie de l'empire Koushan), le roi puissant a vu un homme assis sur une montagne. Sa peau était claire et il portait des vêtements blancs.
Le roi a demandé à l'homme saint qui il était. L'autre a répondu : 'je suis UN fils de Dieu, né d'une vierge, ministre des non-croyants, ardent dans la recherche de la vérité.' Le roi lui a alors demandé : 'Quelle est votre religion?' L'autre a répondu, 'Ô grand roi, je viens d'un pays étranger, où il n'y a plus de vérité et où le mal ne connaît aucune limite. Dans la terre des non-croyants, je suis apparu en tant que Messie. Mais la démone Ihamasi des dasyus (barbares) s'est manifestée sous une forme terrible ; J'ai été livré à elle par les non-croyants et fini dans le royaume d'Ihamasi.
"Ô roi, prêtez votre oreille à la religion que j'ai apportée aux non-croyants : après la purification de l'essence et du corps impur et après avoir cherché le refuge dans les prières du Naigama, l'homme priera l'éternel. Par la justice, la vérité, la méditation et l'unité de l'esprit, l'homme trouvera son chemin vers Isa au centre de la lumière. Dieu unira finalement en lui l'esprit de tous les êtres errants. Ainsi, ô roi, Ihamasi sera détruite ; et l'image heureuse d'Isa, le donateur du bonheur, restera pour toujours dans nos coeurs ; et je suis appelé Isa-Masih (Jésus le Messie).' Après que le roi ait entendu ces mots, il a pris le professeur des non-croyants et l'a renvoyé vers leur terre sans pitié."(vers 16-33 du troisième khanda du Pratisarga parvan du Bhavishya Mahapurana).Dans le livre bouddhiste de "Balauhar et Budasaf", il est probable que Budasaf (Bud-Asaf ) soit la même personne que le Yuz Asaf des écrits musulmans. Ce livre dit ceci sur Budasaf :
Il a atteint le Cachemire, qui était la région la plus lointaine à laquelle il est allé, et y a fini sa vie. Il a laissé le monde et a légué son héritage à un certain disciple appelé Ababid qui l'avait servi. Tout ce qu'il faisait était parfait. Il l'a averti et lui à dit : "On a trouvé un sanctuaire digne, on l'a décoré et on y a amené des lampes pour le mourant. J'ai assemblé la foule avec un visage vrai. Et maintenant je prépare mon esprit par mon ascension du monde, par la séparation de mon âme de mon corps.Obéissez aux commandements qui vous ont été donnés, et ne déviez pas du chemin de la vérité mais restez fermement dedans avec gratitude. Ababid peut être le chef." Il a alors commandé à Ababid de niveler l'endroit pour lui ; il a étiré ses jambes dehors et les posa. Puis, tournant sa tête au nord et son visage vers l'est, il a trépassé."Le Qisa Shazada Yuzasaph wo hakim Balauhar ("Histoire du Prince Yuzasaph et du Philosophe Balauhar") est la version urdue du Livre "Balauhar et Budasaf". Ce document vient du Khuda Baksh Library de Patna (Bihar, Inde).Voila ce qui est dit à la page 131 de ce livre :
"Parti de cette ville, il (Yuz-Asaf) visita plusieurs autres villes en prêchant aux gens. Puis il arriva à la capitale du Cachemire. Alors il appela tous les gens pour le Royaume de Dieu. Il resta là au Cachemire jusqu'au dernier jour de sa vie. A ce moment il appela un de ses disciples, qui était connu parmi les gens par le nom de Yabid. Ce disciple avait servi son maître avec beaucoup de dévotion et avait obtenu un haut statut dans la succession spirituelle. Dictant maintenant sa volonté, Yuzasaph dit : ' Maintenant en ces derniers moments mon esprit est prêt à voler vers l'Unité Sacrée. Il est nécessaire pour vous tous de suivre les Commandements de Dieu. Aucun ne devrait aller vers le mensonge en partant de la vérité. Vous devez tous adhèrer aux prières et vous hater vers la vérité.' Après avoir dit cela, il rendi son dernier soupir.Chers lecteurs, beaucoup de sagesse est contenue dans cette histoire. Comprenez la sagesse cachée et suivez les enseignements spirituels et moraux si bien que les désirs pour le monde matériel soient détruits dans vos coeurs." (Qisa Shazada Yuzasaph wo hakim Balauhar, p. 131).Dans Le volume 2, Chapitre 2, pages 177 à 178 de son livre "Ain-ul-Hayat", Ibn-i-Muhammad Hadi Muhammad Ismail énonce ceci en ce qui concerne Yuz-Asaf :
"Il allait de ville en ville en prêchant. Il arriva finalement dans une ville de Cachemire. Il invita ses habitants à pratiquer la vertu et résida en ce lieu jusqu'à sa mort, et son sacré quitta son corps terrestre et alla reposer avec Dieu. Mais avant sa mort il appela son compagnon Ba'bad et lui fit construire un tombeau pour lui. Il posa lui-même sa tête vers L'est et étira ses jambes vers L'ouest, puis s'en alla vers le lieu d'éternité.Le manuscrit tibétain Grugtha Thams-chand kyi Khuna dan Dod-Thsul Ston-pe Legs Shad Shel-gyi Melong contient aussi des informations au sujet de Jésus. Ce document thibétain, écrit par Le-zan Chhes-kyi Nima, était la traduction d'un document Chinois ancien appelé "L'histoire des Religions et des Doctrines - Le Miroir De verre" : En voici quelques portions pertinentes :
"Yesu, le professeur et fondateur de la religion, qui était né miraculeusement, s'est proclamé lui-même le Sauveur du monde. Il demandait à ses disciples d'observer les dix voeux (Dix Commandements), parmi lesquels il incluait la réalisation de la joie éternelle par les bonnes actions. Il prêchait que les actions néfastes plongent en enfer, la où il y a la misère et les tourment éternel. Un péché commis dans un état de pleine conscience ne peut pas être pardonné. Ceci est un des vertueux résultats venant des enseignements du Bouddha. Cette doctrine ne s'est pas propagée considérablement, mais a survécu en Asie pendant une longue période. L'information ci-dessus est dérivée des traités Chinois sur les religions et doctrines."Selon les religieux böhns du Thibet, Esh ou Esses (Jésus) aurait voyagé dans leur pays et en Perse.
On dit que Jésus aurait enterré sa mère dans une ville s'appelant actuellement Mari (Muree en anglais) prés de la montagne Pindi Point, à l'est de Taxila et à l'ouest de Rawalpindi, à la frontière entre le Cachemire et le Pakistan. Ce tombeau existe encore et est appelé le "Da Asthan de Mai Mari" c'est à dire "l'endroit du repos final de la mère Marie". Il est vénéré depuis longtemps par les musulmans en tant que tombe de la mère d'Issa / Jésus. Il est orienté est-ouest à la manière juive, en dépit du fait qu'il est dans un secteur musulman. Malgré son antiquité, ce tombeau ne peut pas être indou non plus puisque les Hindous contemporains du Christ incinéraient leurs morts et dispersaient leurs cendres tout comme les Hindous aujourd'hui. Quand les musulmans se sont emparés de ce secteur au septième siècle, tous les monuments "infidèles" ont été détruits, mais ils ont identifié cette tombe en tant que relique d'un "peuple du livre", chrétien ou israélite, et l'ont respectée. Cependant on trouve encore deux autres "tombes de Marie" dans la région : une à Kashgar, au Ladakh et une dans le Xinjian. Il est possible que dans l'une d'elles soit enterrée une certaine Maryan (Marie-Madeleine / Marie de Magdala ?) que Jésus aurait épousée au Cachemire selon la tradition.
Dans le sud du Cachemire, à 40 km de Srinagar, entre les villages de Naugam et de Nilmge il y a une plaine appelée Yuz-Marg (la plaine de Yuz Asaf). Il y a aussi un bâtiment sacré appelé Aish Muqam (repos d'Issa / Jésus) à 60 km au sud-est de Srinagar et à 12 km de Bij Bihara.
Dans l'Aish Muqam il y a une relique sacrée appelée le "baton de Moïse" 'ou "baton de Jésus", que la légende locale prétend avoir appartenu à Moïse lui-même. On dit que le Christ le posséda également, peut-être pour confirmer son héritage mossaïque.
La tombe de Jésus / Yuz-Asaf / Hazrat Isa se trouverait à Srinagar ou elle est encore vénérée. Elle porte le nom de "Rozabal" ce qui est une abréviation de "Rauza-Bal", signifiant le "tombeau du prophète". À l'entrée il y a une inscription expliquant que Yuz Asaf est enterré avec un autre saint musulman. Tous les deux ont une pierre tombale orientée nord-sud, selon la tradition musulmane. Mais ce sont en fait seulement des couvertures : les tombes réelles sont dans une crypte sous le plancher du bâtiment. Il y a une ouverture minuscule par laquelle on peut examiner la véritable chambre d'enterrement en-dessous, et on peut voir que le sarcophage contenant les restes terrestres de Yuz Asaf est orienté est-ouest selon la coutume juive. Ceci indique clairement que Yuz Asaf n'était ni un saint islamique ni un indou. Divers livres nous parlent de ce tombeau.
Un décret fut émis en 1774 par la Haute Cour du Cachemire, présidée sur par le Grand Mufti et d'autres juges. Ce décret affirme clairement Que Yuzu-Asaph était envoyé comme un prophète aux gens de Cachemire, selon les traditions des Cachemiris :
"Maintenant, cette cour, après avoir obtenu l'évidence, conclut ceci : Il a été établi que durant le règne du Raja Gopadatta, qui avait bâti beaucoup de temples et avait réparé, surtout, le Trône de Solomon sur la colline de Solomon, Yuz-Asaph était venu dans la vallée. Ce prince était pieux et saint. Il dépensait tout son temps dans la prières et la méditation. Les gens du Cachemire, étant devenus idolatres après la grande inondation de Noé, le Dieu omnipotent leurs a envoyé Yuz-Asaph comme un Prophète. Il proclamait l'unicité de Dieu. Yuz-Asaph fut enterré à Khanyar prés du lac, et le sanctuaire est connu sous le nom de Rozabal. Dans l'année 871 de l'Égire. Syed Nasir-ud-Din, un descendant de l'Imam Musa-Raza, fut aussi enterré prés de la tombe deYuz-Asaph."Le Bagh-i-Sulaiman est un ouvrage écrit par Mir Saadullah Shahabadi Kashmiri en 1780. C'est une histoire du Cachemire en persan. Il note queYuzu Asaph (Jésus Asaph) était connu au Cachemire comme guide vers la Vérité. Il était appelé une "bénédiction" pour les gens de la Vallée de Cachemire. Sayyid Nasiruddin Rizvi était un musulman qui s'était consacré à la mémoire de Yuzu Asaf. Pour sa dévotion, il fut enterré prés de lui en 1451 dans le RozaBal :
"Vertueux Sayyid Nasiruddin ! L'assemblée des croyants lui doit son existence !. Son tombeau est situé à Khanyar à Anzimar. Ce tombeau est remarcable à cause de la tombe éclairée d'un Prophète. Tout ceux qui visitent cet endroit sacré percoivent un arôme parfumé ! Il a été narré qu'un prince vint, abandonnant sa vie matérialiste, et adopta le sentier de la piété et de la vertu. A cause de son obéissance, Dieu l'a élevé au statut de messager. Il guidait les gens vers la Vérité et était une bénédiction pour la Vallée (du Cachemire). C'est pour cette raison que son tombeau est célèbre dans tout le pays."A la page 34 du Tarikh-i-Kabir Cachemire (publié dans le Suraj Prakash Presse, à Amritsar, Punjab en1902) il est écrit :
"Sayed Nasiruddin Khanyari est trés révéré car il a passé sa vie dans la piété et les prières. Il est enterré dans un sanctuaire célèbre appelé le Tombeau du Rozabal. Sa tombe est située au sud de la tombe sacrée d'un prophète. Khawaja Azam Didmari écrit que, dans le passé, un Prince qui s'absorbait lui-même dans les prières et les piétés atteignit l'état de Messager de Dieu et fut envoyé dans ce pays pour enseigner les gens. Son nom était Yuzu-Asaph. Après sa mort, il fut enterré ici à Mohala Anzmar près de Khanyar."
D'aprés un manuscrit Arabe, ce Prince était venu en voyageur de Sholapit au Cachemire et il fut enterré à Anzmar, prés de Khanyar et Srinagar. Certains croient que se trouve la le tombeau d'un grand Prophète qui n'est autre que Hazrat Isa-L'esprit de Dieu.Selon le Tarikh-i-Hassan (Vol. 1, p. 377), le Wajees-ut-Tawarikh fut compilé en 1857 par Abdul Nabi Khanyari. Il doit être noté que le Raja Gopananda du Cachemire (49-109) y est mentionné dans ce passage :
"La tombe de Mir Sayid Nasiruddin est à Khanyar. L'endroit est aussi connu sous le nom de Rozabal. Il est dit qu'à cet endroit existe aussi la tombe de Paigambar Yuzu Asaf. C'était un prince venu à cet endroit. Grace à ses prières et sa piété extrême, il fut élevé au statut du Messager de Dieu pour les gens du Cachemire.(L'appellation Paigambar signifie Messager de Dieu). Il prêchait parmi les gens. Il est dit que le Raja Gopananda gouvernait sur le pays durant cette période."L'empereur Mogol Akbar, au seizième siècle, avait projeté d'unir l'Inde, alors coupée en factions religieuses, sous une religion simple qui contiendrait la quintessence de toutes les religions existantes. Akbar a évidemment choisi au moins une parole de Jésus pour l'inscrire sur le mur de la porte des victoires à la mosquée centrale de la ville qu'il a construit. Cette parole de Jésus est pourtant inconnue en Occident : elle est censée avoir été prononcée par lui en Inde et a été retrouvée sur un morceau de mur parmi les ruines de Fatehpur Sikri, au sud de New-Dehli, à 25 kilomètres d'Agra :
"Jésus, la paix soit sur lui, a dit ceci : le monde est un pont, passe dessus mais n'y construit pas ta maison. Celui qui espère pendant une heure, espère pour l'éternité. Le monde existe, mais pour une heure passée dans la dévotion, tout le reste n'est rien."
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