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Le Président Bush et les Extraterrestres
Pour comprendre la position du Président Bush sur le dossier Irakien, beaucoup d’explications ont été avancées. Volontarisme ? Hégémonisme ? Mysticisme ? Toutes ces interprétations ont leur part de vérité mais n’entretiennent-elles pas la confusion ? C’est une méthode ancienne comme le monde, elle consiste à distraire l’opinion en concentrant toute l’actualité, gloses et frondes, sur un point de mire jugé moins sensible.
Enfermés dans un bocal, partisans et contradicteurs s’y trouvent piégés, s’échauffent, s’égosillent. Le véritable sujet est alors confisqué, à la seule merci du pouvoir de celui qui en détient le secret. Existe-t-il aujourd’hui une affaire d’une telle ampleur ? A brûle pourpoint, non ! Seul un thème s’y prête, tellement sulfureux que l’on n’y pense guère, la piste extraterrestre. Si d’aventure des renseignements précis se présenteraient, la guerre en Irak et la situation au Proche Orient ne seraient alors plus que des épiphénomènes d’ores et déjà datés historiquement. De même, l’altération du climat, le réchauffement de la planète, serait de moindre portée.
Dans un discours prononcé lors de la 42ème assemblée générale de l’ONU, le 21 septembre 1987, le Président Reagan ne déclarait pas autre chose : " J’ai parfois pensé à quel point les différends de ce monde s’évanouiraient rapidement si nous avions à faire face à une menace étrangère à la Terre. » Le Président des Etats-Unis dispose-t-il d’une telle information ? Point que l’on sache mais un faisceau d’indices jette un trouble, suscite le commentaire.
Depuis les années cinquante, une chape de plomb couvre toute information relatant une présence exogène. Confidentialité, secret défense, la glaciation est de mise. Fort de la complicité de l’establishment scientifique, les rapports officiels enterrent systématiquement l’hypothèse extraterrestre. Le tir de barrage est raide. Toutes les dépositions sont clouées au pilori selon le procédé du debunking, une manœuvre consistant à trouver une explication triviale à toute observation d’ovni. Hallucinations, troubles psychologiques, hystérie, méconnaissance des phénomènes atmosphériques et physiques, tout est bon pour cataloguer de doux dingues témoins et ufologues.
L’effet inhibiteur aidant, rares sont ceux qui se hasardent à émettre de simples suppositions, à témoigner. A tort ! L’on ne dira jamais assez à quel point l’absence d’une information rationnelle favorise sectes et charlatans. Ces derniers comblent le vide en vendant à bon compte chimères et illusions. Pourtant des règles existent. Dûment écartés les témoignages explicables, perdure un résidu de phénomènes mystérieux défiant l’analyse. Alors que l’on pourrait chercher à les décrypter, une espèce d’opacité règne sur la question.
En France, le rapport Cometa élaboré par des militaires de haut rang abordait en 1999 la question « des ovnis et de la défense nationale. » Nullement choisi au hasard, ce titre posait bien les termes du débat. Si l’hypothèse extraterrestre existe, elle relève d’abord du commandement militaire, de l’autorité du chef de l’Etat.C’est particulièrement vrai aux Etats-Unis où des procédures intiment aux militaires et à certains civils (commandants de bord de l'aviation civile, capitaines d'unités de la marine marchande) l’ordre de rendre compte aux autorités militaires de toute manifestation liée à un phénomène ovni. Assimilées à des secrets défense, leur divulgation auprès du public tombe sous le coup des lois réprimant l'espionnage avec à la clef la prison et des amendes conséquentes. Mieux vaut alors garder silence.
Dans les ouvrages de science fiction, l’univers extraterrestre est souvent caricaturé par des effets spectaculaires, des personnages au physique désarmant. Loin de l’imaginaire des studios hollywoodiens, pour l’armée, tout phénomène inexpliqué est une source d’information visant l’accès à de nouvelles technologies. Certains soutiennent que les observations d’ovnis ont permis de modéliser de nouveaux appareils militaires, notamment, des avions.
Rien ne peut-être établi avec certitude. Toutefois l’on note ceci. Le budget de la défense nationale des Etats-Unis (356 Mds de dollars*) est près de deux fois supérieur à celui des autres pays de l’Otan tous additionnés (208 Mds de dollars*). Contrairement à une opinion reçue, il est affecté principalement à la recherche et la conception d’armes ou d’engins au calibre saisissant, secondairement à la couverture de frais récurrents. Si à l’époque de la guerre froide, les têtes nucléaires pouvaient détruire par dix ou cent fois la terre, l’on s’étonnera toujours de la confection d’armes à l’usage improbable.
C’est le cas, par exemple, du bombardier B-2. Disposant d’une technologie de propulsion avancée, cet avion coûte la coquette somme de 2 Mds de dollars l’unité, son programme de réalisation frôlant les 250 Mds de dollars ! Il aurait rempli des missions en Yougoslavie et en Afghanistan mais son cahier des charges se résume-t-il à ce genre de conflits ? Pareillement, le programme de bouclier anti-missile (Missile Defence System) lancé par le Président Bush, est de facture étonnante. Censé favoriser l'interception et la destruction dans l'espace de têtes nucléaires lancées par des Etats voyous contre le territoire des Etats-Unis à qui s’adresse-t-il au juste ? L’Iran ? La Corée du Nord ? Les gouvernements de ces pays en ont-ils réellement les moyens et sont-il à ce points suicidaires pour prendre de tels risques ? De surcroît, comment croire que des groupes terroristes puissent acquérir des missiles balistiques intercontinentaux à la technologie très sophistiquée ?
L’on a dit de ce programme qu’il allait bouleverser l’équation stratégique mondiale mais les Etats-Unis ne disposent-ils pas déjà d’une supériorité absolue dans tous les domaines de la défense ? Quel est son objet réel ? Ne constituerait-il pas les premiers fondements d’une puissance interstellaire ? Ce soupçon est aiguisé par l’étrange comportement du gouvernement américain. Dans les années cinquante, sous la Présidence du général Eisenhower, une politique de désinformation vigoureuse a été engagée contre le phénomène ovni. A l’époque, d’insoutenables pressions avaient même été exercées sur l’ONU afin que l’organisation internationale ne se saisisse pas de l’affaire. Alors que le Maccarthysme eut tôt fait d’éprouver ses limites, l’ostracisme contre les ufologues ne faiblissait pas, demeure.
Comble de la manipulation, le Pentagone distillait l’information que les ovnis ne seraient qu’une vaste machination qu’il aurait lui-même ourdi et orchestré dans l’optique d’encourager la majoration des budgets militaires.
A coup de faux cas alléchants, de témoignages loufoques, de mises en scène, l’ufologue était alors irrémédiablement ridiculisé. Il n’avait plus qu’à rentrer dans le rang sauf à devenir aveugle. En matière d’information exo planétaire, l’on est sûr de rien, l’on ne sait rien. L’artifice est louable s’il s’agit de protéger la terre contre d’éventuels désordres (risque de prolifération d’armes dangereuses, chute de météorites, menace de géo-croiseurs). Contestable si son objectif ambitionne l’hyper puissance, exclusive et non partageable.
Les impacts de Shoemaker-Lévy sur Jupiter
Sur le théâtre extra planétaire, elle s’affirme par la possession de moyens ou d’armes visant à contrer d’éventuelles attaques extraterrestres de toute évidence impossible à évaluer. Stratégie militaire oblige, il convient de s’y préparer. Pour rendre l’hyper puissance opérationnelle, rien ne vaut l’expérience. En juillet 1994, une explosion redoutable ébranle Jupiter, tache une partie de son corsage. Selon l’information officielle, elle serait l’œuvre d’une comète aussitôt baptisée Shoemaker-Lévy, du nom des astrophysiciens l’ayant découverte. Certains scientifiques firent part de leurs réserves. Pourquoi la sonde Galileo en orbite autour de la géante gazeuse est-elle tombée en panne ce jour-là ? Pourquoi la trajectoire de la comète n’a-t-elle pas été détectée bien avant la collision ? Ils conclurent que le fracas cosmique pourrait avoir une autre origine. Selon leurs dires, les américains aurait procédé à un exercice de tir. Chargée à bord d’une sonde, une pincée d’antimatière aurait été délibérément projetée sur Jupiter.
Qu’est-ce l’antimatière ? Selon les théories actuelles de la physique, les particules de la matière (électrons, protons, etc.) posséderaient des doubles « symétriquement opposés » ainsi dénommées antimatière. Particules de matière et d'antimatière ne peuvent cohabiter ensemble. Lorsqu'elles se rencontrent, elles se détruisent mutuellement dans un éclair de lumière. N’existant pas de manière naturelle sur la terre, des nano-grammes d’antimatière serait fabriquée par des centres de recherche spécialisés dans l'étude des particules élémentaires. L’enjeu en vaut la chandelle. Selon ces mêmes sources, un kilogramme d'antimatière contiendrait autant d'énergie qu'une centaine de million de tonnes de charbon. Grâce à ce carburant idéal, les vaisseaux spatiaux pourraient voyageaient bien plus loin qu’ils ne s’y accomplissent aujourd’hui. Seulement voilà comment expérimenter in vivo l’antimatière ? D’où l’hypothèse avancée. Contrairement aux grotesques rumeurs qui courent sur certains épisodes de la conquête spatiale, l’argument mérite approfondissement. Sans parti pris. Mais que dire si l’arme du secret endigue tout ?
Le Président Bush n’est-il pas aux aguets ? Courant décembre 2003, une dizaine d’engins curieux ont été observés dans l’Etat de Campeche (Mexique). Après avoir procédé aux vérifications d’usage (détection radar), toutes autres pistes explorées (trafiquants de drogue), les autorités mexicaines conclurent à l’existence d’un phénomène inexpliqué. Comme le prévoient les accords liant le Mexique aux Etats Unis, le rapport a été transmis à la cellule américaine compétente. Les touristes nocturnes étaient-ils dangereux au point de justifier une réunion urgente du Cabinet américain ? L’incident de Campeche serait-il le signe avant coureur d’une vague d’exploration comme cela fut apparemment le cas dans les années cinquante ? Le système solaire serait-il entré dans le champ d’une attraction particulière ou magnétique, sorte de tunnel cosmique, favorable à des contacts exogènes comme certains le prétendent ? La terre fait-elle l’objet d’une surveillance ? N’est-il pas à craindre des pannes, des ruptures de communication, des blacks out ? N’est-il pas temps de décider des mesures qui s’imposent ? N’est-il pas indiqué de prendre langue ?
De fil en aiguille, une question prosaïquement terre à terre se pose ! Si l’information persiste, est-il souhaitable qu’elle le soit à la seule convenance du Président des Etats-Unis et d’un cercle rapproché ? Aujourd’hui, les Etats-Unis souhaitent l’implication des pays de l’OTAN dans la résolution du problème Irakien. En s’y engageant au risque de l’enlisement, ces pays ne laissent-ils pas aux Etats-Unis le champ libre pour d’autres déploiements ? N’est-il pas urgent d’y voir clair, de sortir d’un débat manichéen, de faire enfin le départ entre faux arguments, lubies et étranges concordances ?
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