• Le Nil

    Plus long fleuve du monde, le Nil est le seul qui ait officiellement plusieurs sources. Le Nil prend sa source au sud de l’Equateur et coule vers le nord jusqu’à la Méditerranée. Le Delta du Nil a toujours eu une énorme influence sur l’Egypte.
    La majeure partie de la population vit dans le Delta ou le long des rives fertiles, dans la vallée.
    Selon l’image traditionnelle, descendre le Nil c’est suivre la sève d’une longue tige de lotus et aboutir à sa fleur épanouie, le delta.

    La crue estivale du Nil est longtemps restée un mystère jusqu’à l’identification de sa source au 19e siècle. Cette source est celle de la Kagera.

    La plus longue branche du Nil, le Nil blanc, sort du Lac Victoria, et après les chutes de Murchison, pénètre dans le nord de la Rift Valley. A Khartoum, le Nil blanc rejoint le Nil bleu qui prend sa source au lac Tana, dans les montagnes de l’Ethiopie.

    Le Nil blanc est rejoint à Khartoum par le Nil bleu. Il coule ensuite jusqu’au Caire entre les déserts de Libye et de Nubie, avant de se ramifier en delta en Basse-Egypte.

    En Ouganda, le Nil est un fleuve turbulent qui forme des rapides bordés de forêts verdoyantes.

    Le Nil a une longueur de 6 648 mètres.

    Grâce à ses deux sources, le Nil bénéficie d’eau en permanence. C’est le Nil bleu qui fournit 84% du volume du Nil et provoque ses variations.


    La crue du Nil

    La crue annuelle, qui dépose un fin limon fertile sur toute la plaine inondable, résulte des pluies d’hiver et de la fonte des neiges dans les montagnes éthiopiennes.
    La crue débute en avril à Khartoum. Au Caire, le maximum de la crue se situe en octobre.

    Le barrage d’Assouan qui a été achevé en 1970, a créé un immense réservoir, le lac Nasser. Ce lac s’étend entre l’Egypte et le Soudan et a fortement réduit le débit du Nil en aval.
    Sa construction a été fortement contestée à cause de l’impact sur l’équilibre écologique de la région.
    De plus, sa construction a failli engloutir d’importants vestiges de l’Ancienne Egypte, notamment le temple du pharaon Ramsès II, à Abou-Simbel.
    Il a fallu démonté l’édifice et le remonter à un nouvel emplacement, 60 m au-dessus du niveau du lac.


    Le crocodile du Nil

    Ce crocodile est depuis fort longtemps le locataire des bords du Nil. Actuellement, on rencontre ce puissant et dangereux reptile uniquement en Basse-Egypte.

    Dans l’Egypte ancienne, le dieu Sobek, représenté avec un corps d’homme et une tête de crocodile, était un dieu de première importance.

    Les Egyptiens, au temps des pharaons, vouaient un véritable culte aux crocodiles. Ils considéraient que les crocodiles du Nil, présents lors de la grande crue annuelle, participaient à la fertilisation des sols.
    Quand les crocodiles mouraient, ils étaient embaumés.

    « Pleurer des larmes de crocodile » est une expression qui exprime l’hypocrisie. Les crocodiles versent-ils vraiment des larmes ?
    Une légende affirmait que les crocodiles du bord du Nil attiraient les cœurs sensibles en poussant des soupirs déchirants.


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