• Le basilic

    Selon le poète grec Nicandre de Colophon (IIe siècle de notre ère), il s'agit d'un serpent de petite taille, au corps brillant. Dans la tradition antique, le venin du basilic est réputé mortel et sans antidote.


     Dans des textes en vieux français, on trouve le terme de basilicoq. En effet, au Moyen Âge, il prend l'apparence d'un coq à queue de dragon ou d'un serpent aux ailes de coq. Aussi nommé Cocatris, cette bête mythique naissait d’un œuf pondu par un coq de sept ans, à l’heure où Sirius était à son apogée dans les cieux. Cet œuf était rond et recouvert d’une épaisse et solide membrane devait être couvert par un crapaud. Une version de la légende affirme que le crapaud devait couver l’œuf pendant neuf ans.

    La légende dit qu'un basilic a le pouvoir de tuer par son regard s'il aperçoit sa victime avant qu'elle ne le voie, par son souffle tant son haleine est répugnante, ou même par le contact de sa peau, puisqu'il sécrète du venin. On dit que la seule façon d'en venir à bout est de lui présenter un miroir, puisqu'il est vulnérable à sa propre image. L'odeur de la fouine et le chant du coq sont également réputés seules armes animales capables de le vaincre.

    Cet être fabuleux est l'incarnation même du pouvoir royal qui foudroie ceux qui lui manquent d'égards. Il est aussi la représentation du danger mortel que l'on ne peut éviter à temps et dont seule la protection d'un ange divin peut préserver.


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