• L écriture Aztèques

    L'écriture Aztéque appelée Nahuatl est composée de dessisn figuratifs à mi chemin entre le pictogramme et l'idéogramme. On distingue parmi les symboles de cette écritures des éléments représentant des personnages, des glyphes, et d'autres signes servant de lien entre les glyphes et personnages. Pour certaines transcriptions, l'écriture Nahuatl fait appel aux rébus, comme dans les hiéroglyphes égyptiens.


    Comme les Egyptiens, les Aztèques se servirent de hiéroglyphes et de glyphes, et n'arrivèrent que très tard à une forme d'écriture primitive. Les traces d'écriture qu'il nous restent sont des manuscrits et des codex, peints sur de la peau ou du papier tiré de l'agave. La plupart des codex réalisés avant la conquête espagnole ont été détruits, mais les Espagnols en firent exécuter un grand nombre par les scribes aztèques à leur arrivée au Mexique. On y trouve des dessins plus ou moins conventionnels qui représentent des récits ou des comptes, ainsi que des signes figuratifs qui, utilisés phonétiquement, forment des rébus.


    L'un de ces manuscrits, le Codex Mendoza, qui porte de nom du premier vice-roi de la Nouvelle-Espagne, don Antonio de Mendoza, qui avait ordonné sa composition, est divisé en trois parties. La première raconte l'histoire des seigneurs de Tenochtitlán ; la deuxième est la liste des impôts payés par plus de 400 villes à l'empereur Moctezuma 1er ;la troisième décrit la vie des Aztèques.Les glyphes les plus souvent utilisés sont le signe de la parole disposé devant la bouche d'un personnage, les traces de pieds pour figurer le déplacement, ou un temple en flammes qui s'effondre pour signaler qu'une ville a été prise.


    Le système de notation semble plutôt approximatif. En effet, il fonctionne comme une bande dessinée lorsqu'il s'agit de raconter une chronique, mais également comme une bande dessinée (les éléments du tribut) et comme un rébus (les noms de villes) quand il s'agit de tenir le compte des impôts. Il est cependant impossible de transcrire réellement une phrase, encore moins un poème, comme on peut le faire avec un alphabet.


    Nul ne sait comment aurait pu évoluer ce système ultérieurement. Toujours est-il qu'à l'arrivée des Espagnols, les Aztèques ne sont encore qu'au balbutiement de l'écriture. Pour ce qui est des chiffres, ils n'en connaissaient pas l'usage et représentaient leurs caractères numériques par des figures symboliques.


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