• Isis

    Elle fait partie de la grande Ennéade d’Iunu (Heliopolis), où grâce à ses pouvoirs magiques et avec l’aide de sa sœur Nephtys, elle réussit à ressusciter Ausar (Osiris) (son époux, tué par Seth) le temps d’une union d’où naquit le dieu Hor (Horus).

    Elle est généralement représentée sous les traits d’une femme portant le signe hiéroglyphique du trône sur la tête. Mais elle fut assimilée à tellement d’autres déesses qu’on la retrouve sous des formes très diverses.
      En tant qu’épouse d’Osiris, elle est associée aux rites funéraires. Elle retrouva treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé, assassiné et dépecé par Seth, son frère jaloux. Isis lui insufla le soufle de la vie éternelle, et lui donna un fils Horus.
      En tant que mère d’Horus, elle est dispensatrice de vie et déesse gardienne. Dans ce rôle, elle est souvent représentée portant l’enfant Horus dans ses bras. Isis représente la matrice, la coupe féminine qui reçoit le principe masculin.
      En tant que magicienne ayant ramené Osiris à la vie, elle est déesse guérisseuse. Les malades portaient parfois des amulettes à son effigie. Elle fut aussi assimilée au symbole de la féminité, par elle s’accomplit le mystère de la vie

     

    Isis pris l’aspect de plusieurs autres déesses comme Selkis, Hathor, Neith, Nout et bien d’autres tellement qu’elles fini par être une Unique déesse. Ainsi lorsque dans une église on peut admirer la Vierge allaitant le Christ le souvenir de l’épouse d’Osiris revient dans les mémoires.

    Son charisme était tel que les grecs, puis les romains, la firent rentrer dans leurs panthéons respectifs. Et même après l’avènement du christianisme, on continua encore à adorer Isis dans le temple de l’île de P-aaleq (Philae). 

    Ses symboles sont :

    L’ankh, la croix ansée symbole de vie

    Le ciste

    Le globe

    Le palmier, symbole de vie éternelle

    Le vautour, symbole du pouvoir des Mères célestes

     

     Isis est également la gardienne d’un des quatre vases canopes renfermant les viscères du défunt : le vase à tête d’homme qui contient le foie.

    Isis au fil du temps devint la plus grande des grandes. Elle surpassait toutes déesses confondues, aussi bien d’Égypte que du monde asiatique-européen. Elle était identifiée à de nombreuses déesses comme Perséphone, Diane Dictynne, Séléné, Cérès, Minerve Cécropienne et bien d’autres pour se révéler au monde par son véritable nom : Isis (Voir Apulée, les Métamorphoses). Elle fut la déesse qui influença le plus le monde et son culte se répandit dans tout l’empire romain. Ainsi un temple d’Isis à Pompéi peut être visité, où elle était adorée avec Sérapis et leur fils Anubis. Elle possédait de nombreux temples et ses traces peuvent remonter jusqu’aux environs de Paris (actuellement) et en Belgique, Espagne, ect. Des empereurs -comme Caligula qui autorisa son culte dans le monde romain- eurent une dévotion particulière pour les cultes égyptiens, dont Hadrien ; sous le règne de cet empereur les cultes égyptiens atteignent leur apogée, et dans sa villa à Tivoli, il construisit un temple pour le dieu Sérapis. Isis était la déesse mère du monde et rivalisait directement face aux Chrétiens, révélée à ses fidèles par des mystères (à une petite élite païenne). Seul Mithra la surpassa dans le nombre de ses fidèles dans les religions orientales à Rome. Mais elle s’éteint à Philae, en Égypte, près d’Assouan, avec ses fidèles : le seul lien entre les pharaons venait alors d’être rompu...

    Isis eut de nombreux dévôts dans le monde entier et on la pria comme Déesse-Mère, Celle qui crée pour l’Égypte.


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