• Hestia

    Divinité et symbole du foyer et du feu sacré, elle était la première fille de Cronos et Rhéa et elle fut avalée par son père dès sa naissance.


    Elle fait partie des douze Olympiens mais elle est souvent remplacée par Dionysos.
    Son équivalent chez les Romains était Vesta.


    Elle n'aimait pas les manœuvres d'Aphrodite qui ne réussit jamais à la séduire et si elle fut recherchée en mariage par Poséidon et Apollon mais elle déclina rapidement leur offre. Toutefois Priape tenta sa chance.
    Il (priape) aperçoit Vesta; la prit-il pour une nymphe, ou reconnut-il Vesta? on ne sait. Priape affirme ne pas l'avoir reconnue. Un désir lubrique s'éveille en lui; le voilà qui s'approche furtivement; son pied touche à peine la terre; son coeur bat avec violence. Le hasard voulut que l'âne qu'avait amené le vieux Silène eût été laissé sur les bords d'un ruisseau murmurant. Déjà le dieu du long Hellespont allait en venir à ses fins, quand, bien mal à propos, l'animal se mit à braire. À cette voix retentissante, la déesse se réveille en sursaut; une foule nombreuse accourt; Priape ne se dérobe que par la fuite à des mains vengeresses.

    Elle fit le serment solennel, en touchant la tête du maître des dieux, qu'elle resterait vierge éternellement.
    Elle ne sortit jamais de l'Olympe et ne participa à aucun combat entre les dieux ou les hommes. Zeus reconnaissant, lui accorda la première victime de chaque sacrifice public parce qu'elle avait su protéger la paix de l'Olympe.
    Hestia est aussi le nom d'une des Hespérides.
     
     

    Hestia était vénérée dans toutes les cités grecques ; elle avait son autel dans chaque prytanée. A Delphes, Hestia était l'objet d'un culte particulier, parce que cette ville était considérée comme le centre du monde, et son foyer était donc le foyer commun de la Grèce. La caractéristique des temples d'Hestia était leur forme circulaire. Dans les maisons ou sur la place publique, elle protégeait ceux qui venaient chercher protection auprès d'elle. Hestia était universellement respectée, non seulement parce qu'elle était la plus douce et la plus vertueuse des déesses mais aussi parce qu'elle avait inventé l'art de construire les maisons.
     

     
     
    Son feu était à tel point sacré que s'il s'éteignait soit par accident soit en signe de deuil, on le rallumait à l'aide d'une roue à feu. Lorsque les familles se groupèrent en cités, il y eut de même dans chaque cité un foyer commun où l'on entretenait le feu public. Si l'un de ses membres de la famille ou de la communauté s'en allait fonder une nouvelle unité, il emportait du foyer une parcelle de feu,  qui symbolisait la perpétuité de la famille ou de la cité. Enfin, le feu d'Hestia servait aux sacrifices.
     
     

    Elle n'est l'objet d'aucun culte public, en dehors de celui qui lui est rendu dans les Prytanées, culte en quelque sorte intime et sans manifestations. La fête de la naissance d'Hestia à Naucratis, colonie grecque, dans la haute-Égypte, fait seule exception.
     
    En revanche la culte dédie à Vesta chez les romains est beaucoup mieux connu. La maison des vestales est l'une des ruines les mieux conservées; elle est située entre le Forum et le Palatin, près du petit temple de Vesta.

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