• La fin du monde est programmée. D’ici à quelques milliards d’années, notre étoile, le Soleil, disparaîtra. En effet, les astres sont comme nous. Ils connaissent les trois phases principales : naissance – apogée – mort.
    Cependant, bien que cette mort soit inévitable, plusieurs scénarios existent avant la disparition de notre astre de chaleur.

     Premier scénario : La mort du Soleil

    Comme toutes les étoiles, le Soleil aura épuisé dans 9 milliards d’années les réserves de carburant qui le font briller aujourd’hui. Il se comprimera alors, ratatiné à la dimension de la Terre, et sa couleur virera au blanc (naine blanche) pour finalement se transformer en naine noire.

     

     Deuxième scénario : Une explosion d’astéroïdes

    En juillet 1994, à 20h11, un astéroïde (shoemaker Levy 9), attiré par la force gravitationnelle de Jupiter, percuta la planète. Ce fut d’abord un flash, puis on vit s’élever un immense champignon de matière chaude sur plusieurs centaines de kilomètres.
    La sonde Galiléo releva au sommet de la stratosphère des températures qui dépassaient les 1 000°C.

     

    Cette explosion équivalait à 100 millions de mégatonnes de TNT. Ces impacts d’astéroïdes ont contribué à modeler les planètes.


    Les nombreux cratères sur la Lune ou sur Mars témoignent de la violence titanesque de ces explosions. 

    La Terre a connu au cours de son évolution de semblables catastrophes et en connaîtra d’autres.
    Par exemple, le Meteor Crater, en Arizona du Nord, mesure 1,2 Km de diamètre et a été daté de 50 000 ans.



    Nous avons une chance : la Terre dispose d’un bouclier de protection. Dès qu’un objet y pénètre, il s’échauffe puis explose.
    Seuls 10% des astéroïdes sont suffisamment importants pour causer de réels dégâts sur notre planète. Aucun à ce jour ne semble en mesure de nous atteindre, du moins sans que l’on en soit averti des années à l’avance.
    Il n’en reste pas moins qu’un astéroïde comme celui qui a provoqué l’extinction de la fin du Crétacé causerait une catastrophe planétaire.
    Nul ne sait si nous serions en mesure de détruire un tel objet avant qu’il ne percute la Terre.

      

     Troisième scénario : Volcans et Tectonique des plaques

    Le mouvement des plaques s’explique par la différence entre la croûte continentale ( 30 Km environ d’épaisseur) et la croûte océanique (5 Km d’épaisseur).



    Ces deux croûtes se déchirent sous la pression des laves issues du manteau. C’est cette force qui tantôt éloigne, tantôt rapproche les continents.
    Ces mouvements provoquent tremblements de terre, éruptions volcaniques et soulèvement de montagnes. 

     Ainsi, dans quelques millions d’années, à la place de la mer méditerranée s’élèveront d’immenses montagnes. 

    D’ici à 250 millions d’années, les plaques se repositionneront pour reformer un continent géant comme la Pangée à l’ère primaire.


     

    Les conséquences de ces changements sont les suivantes

    · L’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud s’encastreront à nouveau dans le continent Africain
    · Antarctique et Australie ne formeront plus qu’une seule grande île
    · Des chaînes de montagnes plus hautes que l’Himalaya uniront ces continents



    Conséquences de la tectonique des plaques

    Ces mouvements auront des incidences sur le climat terrestre. Les éruptions volcaniques qu’ils engendrent affecteront le climat.
    Par exemple, l’éruption du Pinatubo en 1991 a provoqué la projection de gaz et poussières jusqu’à 20 Km d’altitude qui ont stagné pendant plusieurs années dans la stratosphère. Cela a entraîné le refroidissement de la surface terrestre pendant les années qui ont suivi.

     

    Le Mont Pinatubo a projeté des cendres (représentées en bleu) à 20 km d'altitude

     

     Quatrième scénario : Chaud et Froid

    Tout refroidissement ou réchauffement a une incidence directe sur la faune et la flore. Par exemple, un réchauffement provoque la fonte des calottes glaciaires et donc augmente considérablement le niveau des océans.

    Une augmentation trop importante de l’effet de serre, telle qu’on l’enregistre actuellement, favorise ce réchauffement climatique.


    Quelles en seront les conséquences dans un avenir proche :

    · Une aridification du sud de l’Europe et des pourtours méditerranéens
    · Un refroidissement du nord de l’Europe qui sera balayé par des tempêtes de neige. Paris se transformera alors en un petit Moscou
    · Une brusque montée du niveau des mers entraînera l’inondation de nombreuses régions

    Ce réchauffement est programmé. Par contre, l’activité humaine sera-t-elle un facteur aggravant ? La question reste à l’ordre du jour.



     Cinquième scénario : Une nouvelle ère glaciaire

    D’ici à 10 000 ans, une nouvelle période glaciaire débutera
    Cette chute des températures obligera les espèces végétales et animales à s’adapter pour ne pas disparaître.
    Toute évolution implique une disparition du modèle originale.

     

    Etendue de la calotte glaciaire et des banquises au cours de la dernière période glaciaire

    Durant cette période qui s’étalera sur environ 100 000 ans, l’espèce humaine devra modifier de manière radicale ses structures et donc le fondement de sa société.
    Continents devenus inhabitables, disparition de nombreuses espèces animales et végétales, déplacement des populations, nul ne peut dire aujourd’hui si notre espèce pourra survivre au prochain âge glaciaire. 

    Quantité de paramètres peuvent modifier le cours de l’histoire de la Terre. Vieille de plus de 4 milliards d’années, notre planète n’a cessé de développer la vie. Elle a adapté cette vie aux conditions de son environnement.
    La morphologie du néandertalien lui a permit de survivre au froid.
    L’homme de demain, d’après les chercheurs, pourrait un peu ressembler à ces personnages de science-fiction :

    · Crâne très développé (augmentation du volume endocrânien)
    · Réduction de la denture et de la mâchoire inférieure ( disparition du menton)
    · Réduction des auriculaires ( dû à moins de travail manuel)
    · Œil beaucoup plus grand ( dû aux stimuli images plus importants)

    Toutes ces adaptations passées et futures sont le signe que la vie est programmée pour survivre quel que soit l’environnement. On peut donc en déduire que la fin du monde n’est pas pour demain.


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