• A partir de 1300 av. J-C, se développe au coeur des Andes, un centre religieux autour du Dieu Puma : homme-félin aux canines impressionnantes. Il s'agit de Chavin de Huantar. On y pratique le culte du félin, du rapace et du reptile de même qu'aux Dieux-aux-bâtons. Les édifices religieux se construisent. Le temple prend la forme d'un U et est imposant.


     

    De 800 à 500 av. J-C, son influence s'étend à ses voisins et se marquera dans les productions artistiques. L'expansion de la culture chavin entraînera aussi des progrès techniques dans les domaines du textile et de la métallurgie.La technique du tissage est bien acquise. L'étoffe est fine et raffinée. Un artisanat du bronze se crée. On invente la soudure, la technique du repoussé et l'alliage or-argent. Il commerce l'obsidienne, la laine des camélidés, les plumes d'oiseaux tropicaux, etc. Leur poterie est l'une des plus belles du Pérou précolombien.Il est à noter que l'art Chavin ressemble beaucoup à celui des Olmèques (amérique centrale).

    Le village perdu de Chavin de Huantar, niché dans une haute vallée des Andes du Nord-Pérou, fut un grand centre religieux. Son influence s'étendit sur un vaste territoire, des Andes du Nord jusqu'à la côte centrale du Pacifique. Vers 400 à 300 av. J-C, le temple chavin est détruit. On ne connait pas les raisons et les circonstances de cette destruction.


     

    A l'époque des Incas, le sanctuaire de Chavin était déjà en ruines et presque abandonné. Le chemin de l'Inca passait loin de Chavin qui se trouvait dans une région isolée et quasiment inaccessible. L'un des premiers chroniqueurs de la conquâte espagnole, Le chroniqueur Vasquez de Espinoza, qui se rendit sur les lieux en 1616, écrivit : "Tout près du village de Chavin, se trouve un grand bâtiment en pierre taillée, d'une hauteur remarquable. C'était l'un des plus célèbres sanctuaires païens - comme le sont pour nous Rome et Jérusalem - où les indiens venaient offrir leurs sacrifices, car l'esprit du lieu disait l'oracle, et c'est pourquoi ils venaient des quatre coins du royaume...".

    Aujourd'hui, les archéologues s'efforcent de décrypter ces énigmatiques symboles gravés dans la pierre


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