• Plusieurs thèses sont apparues concernant ses apparitions. Les psychologues parlent de visions épileptiques, voire d’hallucinations collectives si les témoins sont nombreux. Les sociologues parlent de légendes urbaines...

    Les dames blanches, ou grises se matérialisent toujours au même endroit. Elles tirent leur nom de leur vêtement ou de la lumière qui émane d'elles. Ces manifestations sont durables et se répètent toujours aux mêmes endroits.  Les Dames blanches seraient des substitut à la vieille mythologie européenne des dames blanches, qui, elles aussi, apparaissent régulièrement, parfois sur des siècles, après être mortes de façon inattendu et soudaine. Maisdans la majorité des cas il ne s’agit pas de légendes. Il y a des témoins, des descriptions concordantes et souvent des dépositions en gendarmerie.

     Devant le flux croisant des témoignages, les gendarmeries ont reçu des directives spécifiques et traitent ces cas de manifestations comme les phénomènes de maisons hantés ou d’apparitions d’OVNI.
    Leur identité et la raison pour laquelle elles se montrent sont souvent connues des personnes qui les voient fréquemment. Les traits légendaires ou susceptibles d'être "tirés" vers le légendaire se perçoivent clairement.

    L'apparition se manifeste vers minuit, heure propice aux fantômes. Les lieux d'apparition sont situés près de croisements de routes et de ponts, endroits traditionnellement choisis par les créatures surnaturelles pour se manifester (ces lieux symbolisent un "passage" entre l'Ici-bas et l'Au-delà); enfin, la "femme en blanc" correspond à une figure classique d'être fantastique du folklore européen".

    Parfois, l'être évanescent laisse derrière lui un objet, ou emporte quelque chose pris dans la voiture et parfois des contacts physiques ont laissé une impression bien plus désagréable à ceux qui ont eu l'imprudence de tenter de toucher ces apparitions.

    C’est toujours une mort violente qui semble conditionner le retour momentané des fantômes, comme si le processus de départ ne s’était pas déclenché. Certains parlent d’incorporations d’esprits sur le lieu du drame. Des parapsychologues avance la théorie selon laquelle ces êtres viendraient prévenir des accidents même si, parfois, on a au contraire constaté qu’ils les provoquaient !

     

    Ces manifestations sont durables et se répètent toujours aux mêmes endroits. On constate aussi qu'il s'agit de femmes ou de jeunes filles, presque toujours vêtues de blanc.

    Pourquoi ce costume ? On remarque que la plupart des auto-stoppeuses sont mortes au sortir de boites de nuit. Portent-elles encore les vêtements adaptés aux effets de la lumière noire des discothèques ?

    Il faut cependant noter que, parfois, les stoppeuses sont en habit de cuir noir ou brun, casque au bras. Les dames blanches seraient des victimes d'un accident de moto.

    Dans tout les cas, les revenantes ont été foudroyées par la mort, sans comprendre, et de là vient peut-être la persistance de leur présence sur les lieux, comme si elles flottaient, indécises, entre l'existence et le néant.

    Jouent-elles un rôle préventif, tels des anges gardiens protégeant les vivants d'accidents de la route? Nous ne savons pas à quel monde elle appartiennent. Toutes les questions au sujet des dames blanches restent pour l'heure sans réponse.

     


    Une autre explication met en évidence le bilocation, c'est-à-dire un dédoublement de la personne. Ce dédoublement peut être matériel ou pseudo matériel et nous pourrions citer à ce propos les cas bien connus du Padre Pio, de Goethe et de Guy de Maupassant. Les dames blanches sont bienfaisantes et paisibles, cependant si on les fâche, elles vous lancent des pierres. Vêtues de blanc, elles appartiennent à la classe des fées.

    On parle quelquefois de “dames rouges“ : il y en avait une qui habitait une grotte du vallon de la Creuse (Jura). Elle se faisait entendre par des cris plaintifs et pour effrayer les enfants du Jura qui n’étaient pas sages, on les menaçait de cette dame rouge! 


    Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre... Enfin, ils évitent tant que possible de parler de cette affaire. ( La Gazette de Montpellier, 21 juillet 1995).


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