• Tout le monde le sait. Le 11 septembre, moins d'une heure après l'attentat contre le World Trade Center, un avion a percuté l'immeuble du Département de la Défense. Une première dépêche de l'Associated Press avait fait état d'un camion piégé. Mais elle a été rapidement démentie par le Pentagone. La version officielle ne fait aucun doute. Petit jeu : trouvez dans ces images des éléments pouvant accréditer la thèse officielle.

     n°1

     L'image satellite ci-dessous montre la partie du bâtiment touchée par le Boeing.

     

     

    L'image du dessous fait apparaître le deuxième anneau du bâtiment. On observe que seul le premier anneau a été touché par l'avion. Les quatre anneaux intérieurs sont intacts, ils n'ont été endommagés que par l'incendie qui a suivi l'attentat.

     

    Expliquez pourquoi le Boeing 757-200, pesant près de 100 tonnes et s'écrasant à une vitesse minimum de 400 km/h*, n'a abîmé que la façade du Pentagone.

     

    * 400 km/h à l'atterrissage, 900km/h en vol

      

     n°2

     Les deux photographies ci-dessous présentent le bâtiment juste après l'attaque. On observe que seul le rez de chaussée a été touché par l'avion. Les quatre étages supérieurs se sont effondrés vers 10h10. Cet immeuble fait 24 m de haut.

     

     

     
    Expliquez comment un Boeing de 13,6 m de haut, 47,32 m de long, 38 m d'envergure et un habitacle de 3,5 m, a pu s'écraser au rez de chaussée de ce bâtiment.
     
     

     n°3
     


     La photographie ci-dessus montre la pelouse qui se trouve devant l'immeuble.

    L'avion n'ayant pénétré que le premier anneau du bâtiment et s'étant écrasé au rez de chaussée, trouvez sur cette image les débris du Boeing.
     

     n°4

     
     La photographie ci-dessous montre un camion déversant du sable sur la pelouse. Plus loin, un tractopelle étale des cailloux.

     


     Expliquez pourquoi le ministère de la Défense a jugé utile de recouvrir de cailloux et de sable la pelouse, pourtant intacte après l'attentat. 


     n°5

    Les photographies ci-dessous présentent des incrustations d'un Boeing 757-200 sur la partie du bâtiment qui a été touchée.


    Expliquez ce que sont devenues les ailes de l'avion et pourquoi elles n'ont pas causé de dégâts.
     
     

     n°6

    Un journaliste : "Que subsiste-t-il de l'appareil ?"

    Chef Plaugher : "En premier lieu, la question de l'appareil, il y a quelques fragments de l'appareil que l'on pouvait voir de l'intérieur pendant les opérations de lutte contre l'incendie dont je parlais, mais il ne s'agissait pas de débris volumineux. En d'autres termes, il n'y a pas de morceaux de fuselage ni rien de cette sorte."

    (…) "Vous savez, je préfèrerais ne pas m'exprimer à ce sujet. Nous avons de nombreux témoins oculaires qui sont en mesure de mieux vous informer quant à ce qu'il est arrivé à l'appareil pendant son approche. Donc, nous ne savons pas. Moi, je ne sais pas."

    Un journaliste : "Où est le carburant de l'avion ?…"
    Plaugher : "Nous avons ce que nous croyons être une flaque juste à l'endroit où est ce que nous pensons être le nez de l'avion".

     

    Le texte ci-contre correspond aux déclarations du capitaine des pompiers, Ed Plaugher, lors d'une conférence de presse au Pentagone, présidée par le secrétaire adjoint à la Défense, Victoria Clarke, le 12 septembre 2001.

    Expliquez pourquoi le chef des pompiers ne peut pas dire où se trouve l'avion
     
     

     n°7

     

    Les deux photographies  ont été prises juste après l'attentat. Elles montrent l'endroit précis de la façade qui a été percuté par le Boeing.



    Trouvez dans ces images le lieu de l'impact de l'avion.


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  • Cette déesse est appelée Inanna chez les sumériens, Ishtar chez les akkadiens et babyloniens, Astarté plus tard. Son activité cultuelle et mythologique n’a jamais été égalée par une autre déesse du Moyen-Orient.

     

    A son apogée, elle était déesse de l’amour, de la procréation et de la guerre, régissait la vie et la mort. Elle a un aspect hermaphrodite (Ishtar barbata), comme beaucoup de déesses de ce type.


    Elle fait partie de la triade des dieux planétaires. Elle est la déesse de l’étoile Vénus et de l’amour, et est la déesse tutélaire D’Uruk (dans la bible, Erech). Le sanctuaire d’Inanna à Uruk s’appelle l’Eanna.


    Mythe de la descente aux enfersInanna est la déesse tutélaire d’Uruk, épouse du berger Dumuzi qui deviendra souverain de la cité. Les textes témoignent d’un grand amour, mais il y règne aussi un pressentiment d’un malheur à venir. Dans certains de ces textes, la mort de Dumuzi est due au simple fait qu’il s’est uni à une déesse.

    Il existe une version assez « hard » de cet épisode, et une autre où Dumuzi le berger est mis en concurrence avec un fermier, symbolisant la lutte entre les deux classes.

    Inanna, souveraine du « Grand Royaume d’En Haut », décide de descendre aux enfers pour supplanter sa sœur aînée Ereshkigal, souveraine du Monde Inférieur. Elle entre dans le palais d’Ereshkigal, traverse les Sept Portes et arrive nue, dénuée de tout pouvoir, devant sa sœur et les Sept Juges des Enfers (Anunnaki), qui la tuent. Les dieux sont informés, mais la récusent pour son acte. Enlil façonne et envoie cependant 2 messagers asexués en enfer, qui raniment Inanna avec le « breuvage de vie » et la « nourriture de vie ».

    Obéissant à la loi qui dit que quiconque pénètre en Enfer ne peut revenir sur Terre, les Anunnaki ne la laissent pas partir. Inanna doit fournir un remplaçant. Elle revient sur terre accompagnée de démons et cherche un remplaçant. 

     

    Après diverses recherches, elle trouve Dumuzi confortablement installé sur le trône de la cité et le désigne, par colère. Explication bien « humaine » qui cache un mystère de la mort rituelle du roi pour assurer la fertilité universelle.

    Dans la version akkadienne, Ishtar et Tammuz sont les personnages du mythe. Il y semble qu’Ishtar va en enfer, après la mort de Tammuz, pour ramener celui-ci. L’absence d’Ishtar stoppe toute reproduction, ce qui panique les dieux et les poussent à la libérer.


    Rite du Mariage SacréChaque année au nouvel an, le souverain était tenu « d’épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles. Ce fut sûrement tout d’abord un rite propre à Uruk, qui s’est ensuite généralisé vers la fin du III millénaire.

    Le Roi remplace le dieu Dumuzi du mythe, et l’union avec la prêtresse, représentante de la Déesse, a lieu dans l’Eanna. Les festivités étaient très joyeuses et se déroulaient dans l’allégresse.

    Ces hymnes de mariage sacré ont pu influencer le Cantique des cantiques, qui présente de nombreux traits similaires.


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  • Imhotep, dont le nom signifie « celui qui vient en paix », est un personnage historique emblématique de l’Égypte antique.

    Il vécut entre 2800 et 2700 avant notre ère et fut un homme aux multiples facettes. Vizir et architecte du roi Djoser (IIIe dynastie), on le dit également médecin et philosophe. Son œuvre architecturale la plus connue est sans conteste le complexe funéraire qu’il édifia à Saqqarah (près du Caire) pour Djoser et plus particulièrement la première pyramide à degrés.

      

    Imhotep a apporté à l’Égypte un certain nombre d’innovations

     Il généralise l’utilisation de la pierre comme matériaux de construction des temples et tombeaux funéraires alors qu’ils étaient faits autrefois de briques de terre cuite.


    Il innove architecturalement avec l’invention de la pyramide à degrés comme tombeau (« demeure d’éternité ») du roi.


    Il réforme (semble-t-il sans heurt) la religion égyptienne et introduit le mythe osirien. 

     

    Sur le socle d’une statue du roi Djoser (aujourd’hui au musée du Caire), il est présenté comme « Le chancelier du roi de Basse-Égypte, le premier après le roi de Haute-Égypte, administrateur du grand palais, noble héréditaire, grand prêtre d’Héliopolis, Imhotep, le constructeur, le sculpteur. ».

    Personnage historique de la IIIe dynastie, il sera ensuite associé à Thot dieu de la connaissance et de l’écriture. Il sera divinisé à la Basse époque comme fils du dieu Ptah. À Philae, par exemple, un temple lui sera consacré près de celui de la déesse Isis.


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  •  

    Chaque année, le Nil débordait de son lit pour fertiliser les rives asséchées par le climat aride de l’Égypte. Le limon qu’il transportait rendait possible leur culture. Symbole de ces crues annuelles, Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens de l’antiquité : du niveau de ces crues dépendait la survie de ce peuple, qui était aussi bien touché par des crues trop faibles (qui asséchaient les cultures) que par les débordements excessifs de ces flots qui provoquaient de grandes innondations. Selon la légende, Hâpy vivait dans deux lieux cachés. Le premier se situait sous la première cataracte du Nil, près d’Éléphantine. De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Égypte. L’autre lieu était situé en Basse-Égypte près de Memphis, et servait à approvisionner le Delta en eau féconde. Les Égyptiens attribuaient à Hâpy la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu’il transporte qui fertilisait les rives du fleuve et apportait sa richesse à l’Égypte. Il est également, par extension, le symbole de la prospérité et de la fécondité. 

      


    Hâpy était représenté sous les traits d’un personnage aux formes androgynes. Si son corps est masculin, il n’en a pas moins deux grosses mamelles féminines qui assurent la prospérité aux Égyptiens. Son ventre est proéminent et gras, et il porte sur la tête un panache de plantes du Nil. Il est souvent représenté sous la forme duale de jumeaux. L’un portant sur la tête des tiges de papyrus (symbole de la Haute-Égypte) et l’autre portant un nénuphar (symbole de la Basse-Égypte).

    Pour s’attirer les bonnes grâces du dieu fleuve, les Égyptiens lui donnaient de grandes quantités d’offrandes. Sur le mur des temples, on le trouve représenté devant des tables d’offrandes, couvertes de produits provenant des différents nomes d’Égypte. Dans ces représentations, il porte sur la tête le symbole de la région correspondante.

    À ne pas confondre avec Hâpi, le génie à tête de singe.


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  • Baal est un dieu phénicien qui, sous les ramessides, est assimilé dans la mythologie égyptienne à Seth et à Montou.  


     Baal est un dieu d’origine sémite dont le culte a été célébré de - 3000 ans à l’époque romaine.

    Son nom - le maître ou l’époux- se retrouve partout dans le Moyen-Orient, depuis les zones peuplées par les sémites jusqu’aux colonies phéniciennes, dont Carthage. Il est invariablement accompagné d’une divinité féminine (Astarté, Ishtar, Tanit...).

    Baal n’est qu’une appellation générique, accompagnée d’un qualificatif qui révèle quel aspect est adoré : Baal Marcodés, dieu des danses sacrées ; Baal Shamen, dieu du ciel ; Baal Bek, le Baal solaire ; et surtout, Baal Hammon, le terrible dieu des Carthaginois. On peut aussi citer Baal-Zebub, qui a donné Belzébuth.

    Le culte de Baal se tenait sur des éminences, c’est une divinité des hauteurs. Il est envisagé que l’étymologie des « ballons » (Alsace, Guebwiller) puisse avoir un rapport avec la présence d’un culte de Baal, qui était un dieu répandu en Europe occidentale.

    Baal comptait un temple important à Emèse (actuelle Ohms) en Syrie, dont la grand-prêtrise appartenait à la famille des Bassianides. En 218, son grand-prêtre devint empereur de Rome sous le nom d’Heliogabale, grâce à une parenté avec les Sévères par les femmes. Héliogabale, imposa son culte aux Romains.


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