• Éléments réels et emprunts dans le mythe

     

    Aldébaran, une étoile

    Bastet, chat déesse d'Égypte antique.

    Celaeno, ou Celano, patrie de Thomas de Celano, auteur de Dies Irae

    Dagon, le dieu poisson mésopotamien de la végétation et de la fertilité

    Fomalhaut, une étoile

    Hypnos, Dieu du sommeil dans la Mythologie grecque

    Iram, une ville légendaire enterrée décrite dans le Coran

    Olaus Wormius, antiquaire Danois cité comme traducteur du Necronomicon

    Pluton, identifié par Lovecraft avec Yuggoth

    Le Manuscrit de Voynich, manuscrit dont l'alphabet et le contenu demeurent inconnus

    Le Windigo, créature de la mythologie amérindienne

     


    Œuvres composant le mythe de Cthulhu
     


    Roman et Nouvelle

    L'Appel de Cthulhu (1926): Nouvelle écrit par H. P. Lovecraft.


    Jeux de rôle

    L'Appel de Cthulhu : Créé par Sandy Petersen, édité par Chaosium et publié en France par Jeux Descartes.

    L'Appel de Cthulhu D20: Créé par Monte Cook et John Tynes, édité par Chaosium et publié en France par Jeux Descartes.

     
    Films

    1981 : Evil Dead de Sam Raimi

    1985 : Réanimator de Stuart Gordon

    1986 : From beyondde Stuart Gordon

    1987 : Evil Dead II de Sam Raimi

    1993 : Evil Dead 3 : l'armée des ténèbres de Sam Raimi

    1994 : Necronomicon de Christophe Gans

    1995 : L'Antre de la folie (in the mouth of madness) de John Carpenter

    2001 : Dagon de Stuart Gordon

    2003 : Malefique de Eric Valette

    2005 : Alone in the Dark de Uwe Boll

    2006 : Cthulhu de Dan Gildark

     
    Bande dessinée

    Les mythes de Cthulhu (1974), adaptation de Norberto Buscaglia, dessins de Alberto Breccia

     


    Jeux vidéo

    Alone in the Dark - 1990 - Infogrames

    Daughter of Serpents [1] (titre alternatif: The Scroll) - 1992 - Millenium Interactive [2]

    Alone in the Dark 2 - 1993 - Infogrames

    Shadow of the Comet - 1993 - Infogrames

    Alone in the Dark 3 - 1995 - Infogrames

    Prisoner of Ice - 1995 - Infogrames

    Necronomicon, l'aube des ténèbres - 2000 - Wanadoo edition

    Eternal Darkness: Sanity's Requiem - 2002 - Nintendo

    Call of Cthulhu: Dark Corners of the Earth - 2006 - Ubisoft

     


    Musique

    The Call of Ktulu de Metallica, album Ride The Lightning

    The Thing that should not be de Metallica, album Master of Puppets

    Cthulhu Dawn de Cradle of Filth; album Midian

    Rite of Cthulhu de Samael, album Worship Him


    votre commentaire
  • Dans une interprétation possible de cet univers, la Terre a été régie (avant l'époque de la préhistoire) par des puissances astrales, les Grands anciens, qui aspirent à revenir dominer le monde. On trouve encore des restes du culte des Grands anciens, dans des tribus reculées, ou encore dans les pays industrialisés chez des sorciers qui se cachent derrière d'apparents bourgeois tranquilles.


    Les Grands anciens attendent une conjonction astrale favorable pour apparaître à nouveau. Les sectes et sorciers tirent leurs pouvoirs des Grands anciens, et leur activité permet aux grands anciens d'avoir une plus grande emprise sur le monde. Les phénomènes étranges deviennent de plus en plus fréquents, signe que la conjonction astrale approche.

    Il est intéressant, même si l'œuvre intégrale liée au mythe ne le met pas forcément en évidence, de distinguer les créations de Lovecraft de celles des auteurs qui lui succédèrent dans l'élaboration du mythe.


    Ainsi apparait Azathoth, maître des Grands Anciens, appelé le Dieu aveugle et idiot, dont on dit qu'il est responsable du Big Bang. Juste en dessous sont cités quatre Grands Anciens : Nyarlathotep (le messager, qui peut être considéré comme un Dieu perverti de la Terre), Cthulhu qui sommeille dans la cité de R'lyeh (Dieu perverti de l'eau selon August Derleth), Hastur (« Celui dont on ne prononce pas le nom », Dieu perverti de l'air selon August Derleth) et Shub-Niggurath (la Chèvre aux mille chevreaux, Dieu perverti de la fécondité selon August Derleth). Ces associations élémentaires n'ont jamais été étayées par Lovecraft lui-même. A cela s'ajoute Yog-Sothoth, le Gardien, qui est la porte entre le monde des humains et le monde des Grands Anciens, mais également la clé qui ouvre cette porte.

    Cette association des Grands anciens à des éléments est d'après beaucoup une mauvaise idée d'A.Derleth car elle pose une base d'explication du « système » du mythe, dont le principal intérêt est de n'être justement explicable par aucun esprit humain.

    Par ailleurs, on trouve au dessus des Grands Anciens, une autre classe de Dieux, les Très Grands Anciens qui sont les ennemis de ces premiers. Puisqu'ils n'ont pas de griefs contre les humains (plus par indifférence que par bienveillance), ces derniers peuvent être considérés comme des Dieux neutres. Cependant, contrairement aux Grands Anciens, les Très Grands Anciens ne sont que rarement vénérés et on ne leur voue que très peu de cultes, ce qui explique que peu d'entre eux ont un nom. On peut citer comme seul exemple Nodens.


    Grands Anciens

    Arwassa
    Aphoom-Zhah
    Atlach-Nacha, le Dieu-Araignée
    Baoht Z'uqqa-Mogg
    Basatan, Les maître des Crâbes
    Bokrug
    Bugg-Shash
    Byatis
    Chaugnar Faugn
    Cthugha
    Cthulhu, Le Dieu Dormeur
    Cthylla
    Cyäegha the Destroying Eye
    Cynothoglys
    Dagon
    Dweller in the Gulf
    Eihort
    Ghatanothoa
    Ghizguth
    Glaaki
    Gloon the Corrupter of Flesh
    Gol-Goroth
    Hastur, l'Innommable, Celui dont le Nom ne doit pas être dit
    Mother Hydra
    Hzioulquoigmnzhah
    Idh-Yaa
    Iod
    Ithaqua
    Juk-Shabb
    Knygathin Zhaum
    Lloigor
    M’Nagalah
    Mnomquah
    Mordiggian
    Nug and Yeb
    Nyogtha
    Oorn
    Othuum
    Othuyeg,
    Quachil Uttaus
    Q'yth-Az
    Rhan-Tegoth
    Rlim-Shaikorth
    Saa’itii
    Sfatlicllp
    Shathak
    Shudde M'ell
    Summanus
    Tharapithia
    Tsathoggua, Le Dormeur de N'kai, le Toad-God, Zhothaqqua, Sadagowah
    The Worm that Gnaws the Night, Doom of Shaggai
    Vulthoom, Gsarthotegga, Le Dormeur de Ravermos
    X'chll'at-aa
    Y'hkmaat
    Yhoundeh
    Yig
    Ythogtha
    Zhar
    Zoth-Ommog
    Zushakon
    Zvilpoggua
    Zystulzhemgni

    Les Dieux Très Anciens

    Bast
    Hypnos
    Kthanid
    N'tse-Kaambl 
    Nodens
    Ulthar
    Vordavoss
    Yad-Thaddag

    Les Grands

    Hagarg Ryonis
    Karakal
    Lobon
    Nath-Horthath
    Oukranos
    Tamash
    Zo-Kalar

    Dieux Extérieurs

    Abhoth Source of Uncleanliness
    Azathoth,
    C'thalpa
    Daoloth
    D'endrrah
    Ghroth
    The Hydra The Thousand-Faced Moon, Mormo
    Lesser Outer Gods
    Larvae of the Outer Gods
    Mlandoth
    The Nameless Mist / Magnum Innominandum
    Nyarlathotep
    Shub-Niggurath
    Tru'nembra
    Tulzscha
    Ubbo-Sathla
    Xiurhn
    Yidhra
    Yog-Sothoth


    votre commentaire
  • Le principe du satanisme est une inversion des dogmes chrétiens qui prône l'adoration du Prince du Mal : Satan, Lucifer, le diable... quel que soit son nom. Cette théologie négative a toujours existé dans le mythe judéo-chrétien mais n’est devenue dualiste qu’à partir des Évangiles et du Nouveau Testament. Le dieu unique de l’Ancien Testament Yahvé se montre parfois redoutable, et comme ses équivalents du Moyen-Orient, il dispose d’agents, malak Yahveh, anges chargés des basses besognes. Parmi eux se trouve un type d’ange, un satan, de la racine hébraïque stn signifiant « l’opposant », « celui qui met un obstacle ». Le terme « satan » est un titre et non pas un nom personnel, ce type d’ange faisant partie de la cour de Dieu comme bene’elohim (« fils de dieu »). 


     Pour comprendre l’évolution de Satan en ange rebelle, il faut se replonger dans la littérature apocryphe apocalyptique d’avant l'ère chrétienne. Les livres d’Enoch décrivent la révolte des anges qui enfreignent la séparation entre le divin et l’humain en s’accouplant aux femmes. En outre, ils apprennent à l’humanité la métallurgie, l’art des bijoux et des cosmétiques. Ici naît l’existence du mal. Un lien est établi entre le sexe, la maîtrise de la technique par l’homme et le mal. L’ange prométhéen, Lucifer, est puni pour sa désobéissance, pour avoir transmis la connaissance charnelle et intellectuelle contre la volonté de Dieu.

     
     Naissance du dogme

    Au début du XXe siècle commencent à émerger des organisations dites lucifériennes, comme la Fraternitas Saturni, le Palladisme de Margiotta et Pike (probablement une invention des écrivains catholiques de l'époque), ou encore l’Astrum Argentum de Crowley. De ces noms, on ne retient souvent que les orgies de drogue et de sexe, ainsi que les doctrines et pratiques ésotériques souvent issues de la Kabbale hébraïque. Cependant, Crowley sortira du lot, créant sa religion thélémite basée sur une gnose hermétique (et qui donnera plus tard naissance à la magie du Chaos de Peter Carroll). Elle laissera une trace par son esprit libertaire.

     
    Il faut attendre Anton Szandor LaVey et sa Bible Satanique en 1969, acte de naissance de la philosophie et religion sataniste, pour parler de satanisme moderne. LaVey avait fondé trois ans auparavant l’Église de Satan à San Francisco, dans un acte symbolique pour rassembler des individus liés par le mythe du Prince des Ténèbres. Car il s’agit bien de la symbolique du mythe de Satan sur lequel le Satanisme moderne fonde sa philosophie : il n'y a ici nulle croyance en une déité nommée Satan. Bien que le terme de religion soit employé, il faut en préciser le sens. Le Satanisme moderne place le sentiment de divinité en soi-même, cultive l’ego, Satan étant l’incarnation des instincts charnels de l’Homme et l‘affirmation de sa volonté. LaVey puise son inspiration de Nietzsche, Darwin, Jung, Reich et de la philosophie objectiviste d’Ayn Rand.

     


     La philosophie sataniste


    LaVey a une idée précise, née de son observation des comportements humains, de la philosophie de vie qu’il veut édicter. Il récupère notamment dans un livre oublié Might is Right de Ragnar Redbeard des éléments pour Le Livre de Satan. La pensée darwiniste (brutalisée) et anti-religieuse de Redbeard convient parfaitement au point de vue satanique; cependant LaVey en expurge toutes les notions raciales propre à Redbeard et à son époque. Le Satanisme moderne base son élitisme sur l’intelligence et non pas sur une prétendue race supérieure. Il signifie une adhésion au principe que toutes nos convictions, nos buts, nos valeurs, nos désirs et nos actions devraient être fondés sur, dérivés de, choisis et validés par un processus rationnel aussi précis et scrupuleux qu’il nous soit possible, en stricte application des lois de la logique.


    Il signifie notre acceptation de la responsabilité de former nos propres jugements et de vivre du travail de notre propre esprit (indépendance). Il signifie que nous ne devrions jamais sacrifier nos opinions aux convictions ou aux désirs irrationnels des autres (intégrité) ; et que nous ne devrions jamais chercher à nous approprier ou à nous octroyer ce que nous ne méritons pas, ou ce qui ne nous revient pas de droit - que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel (respect de la propriété individuelle). Il signifie que nous ne devrions jamais désirer d’effets sans causes, et que l’on ne devrait jamais donner naissance à une cause sans assumer pleinement la responsabilité de ses effets ; que nous ne devrions jamais agir comme un zombie, c’est-à-dire sans connaître nos propres buts et motifs ; que nous ne devrions jamais prendre de décisions, nous forger des convictions ou nous approprier des valeurs hors contexte, c’est-à-dire sans tenir compte de la somme totale et intégrée de nos propres connaissances ; et, par-dessus tout, que nous ne devrions jamais tenter de laisser passer une contradiction. Il signifie aussi le rejet de toute forme de mysticisme, c’est-à-dire de toute prétention à une source de connaissance surnaturelle et non sensorielle. Il signifie enfin un engagement à user de la raison, non de manière sporadique ou en l’appliquant seulement dans certaines circonstances, ou dans des cas d’urgence, mais comme une façon de vivre permanente.


     

    LaVey résume ceci avec pragmatisme dans ses onze règles de la Terre : 

    01. Ne donnez pas votre opinion ou vos conseils à moins qu'on ne vous l'ait demandé.


    02. Ne confiez pas vos angoisses ou autres troubles à autrui à moins que vous ne soyez

    certains d'être écouté.


    03. Si vous allez dans la maison d'un autre, montrez-lui du respect, sinon n'y allez pas.


    04. Si un invité dans votre maison vous contrarie ou vous embête, traitez-le cruellement et

    sans pitié.


    05. Ne faites pas d'avances quelles qu'elles soient, à moins que vous ne puissiez réaliser ce

    que vous avancez (ne soyez pas prétentieux).


    06. Ne prenez pas ce qui ne vous appartient pas, à moins que ce bien soulage son

    propriétaire et qu'il veuille s'en défaire.


    07. Reconnaissez le pouvoir de la magie si vous l'avez employée avec succès pour réaliser

    vos désirs. Si vous reniez ces pouvoirs après y avoir fait appel avec succès, vous perdrez tout

     ce que vous aurez obtenu par leur aide.


    08 Ne vous plaignez de rien qui ne vous concerne pas personnellement.


    09. Ne maltraitez pas les enfants.


    10. Ne tuez pas d'animaux, sauf pour vous défendre ou pour vous nourrir.


    11. Quand vous sortez, n'ennuyez personne. Si quelqu'un vous ennuie, dites-lui d'arrêter. S'il

    continue à vous ennuyer, détruisez-le !

     
    De la même façon que l'homme est un autodidacte dans le domaine matériel, il est un « autodidacte dans le domaine spirituel ». Cela signifie que l’on doit mériter le droit de se considérer soi-même comme notre plus grande valeur en réalisant notre propre perfection morale, c’est-à-dire en refusant d’accepter tout code fondé sur des vertus irrationnelles qui seraient impossibles à mettre en pratique. Il faut s’assurer alors d'user de celles qui le sont, en refusant toute culpabilité imméritée, en ne s’y exposant pas et en corrigeant promptement celle que l’on aurait pu mériter. Et enfin, par-dessus tout, la perfection morale s’accomplit en refusant de jouer le rôle d’un animal sacrificiel et en refusant toute doctrine qui prêche l’auto-immolation comme une vertu ou un devoir moral.


    L’individualisme est au centre du satanisme, un individualisme éclairé où l'ego se réalise pleinement - « indulgence au lieu d’abstinence » disait A S. LaVey, « mais pas compulsion », ajoutait-il. Le satanisme place l’humain comme la seule valeur supérieure, en cela il est un concept anti-théos, mais il se bat aussi contre le structuralisme conservateur de nos sociétés modernes qui étouffe l’essence de chaque homme. Le satanisme nie l’égalitarisme « démocratique », le qualifiant de mensonge pieux qui permet aux gouvernants de vendre de la liberté « formelle », posant comme acquis l'idée de tous les hommes égaux en valeur. L’égalité n’est pas une loi de la nature, ni en corps ni en esprit. Selon la doctrine sataniste, malgré son degré d’évolution, l’homme reste un animal, et de par ses instincts la loi de la jungle prévaut sur terre, malgré les bonnes manières « civilisées » de l'homo sapiens. La liberté est le bien le plus précieux pour un sataniste, c’est pourquoi « il est préférable d’être un maître en enfer, qu’un esclave au paradis ! » (John Milton, Paradise Lost, Livre I, vers 263: "Better to reign in Hell than serve in Heaven!").



    Le satanisme moderne se veut une tranchante césure rationnelle avec les tâtonnements occultistes passés, une philosophie de vie où l’humain reprend son trône au divin, essayant ainsi de maitriser le destin des hommes en leur évitant, la misère, la guerre et les souffrances. Le satanisme contemporain pourrait devenir une nouvelle voie pour une mondialisation qui ne soit plus uniquement monétaire. La mondialisation peut permettre la diffusion de valeurs et la promotion de la démocratie.


    1 commentaire

  • Au XVIe siècle, le mot « cerbère » est rentré dans notre dictionnaire. Cette appellation plutôt péjorative désignait un portier ou un gardien intraitable.
    Mais l’origine du mot cerbère est à rechercher dans la mythologie grecque. Hadès était le dieu des Enfers. Pour garder les portes du royaume des morts, il avait comme fidèle compagnon un chien à trois têtes, Cerbère.
    Ce molosse qui ne ressemblait en rien à un gentil toutou remuait la queue à chaque nouvel arrivant mais dévorait quiconque ne trouvait pas la pension à son goût.

     

    Cerbère possède une généalogie assez monstrueuse qui ne pouvait engendrer qu’un être hideux.
    En effet, fils d’Echidna la "Vipère" et du monstre Typhon, il est le frère d’Orthros, le chien hideux du géant Géryon, de l’Hydre de Lerne et du lion de Némée.

    Echidna est un monstre fabuleux de Cilicie, moitié femme et moitié serpent.

    Cerbère, comme son frère, est un chien mais au physique peu engageant. C’est un chien à trois têtes qui possède en guise de queue un serpent venimeux.
    Symboliquement, ses têtes menaçantes éloignaient les vivants et sa queue empêchait toute fuite des morts.

     

    Outre son cou, hérissé de serpents, ses dents injectaient un poison, comme un serpent, à chaque morsure.

    En bon gardien, Cerbère se tenait immobile dans un antre à l’entrée du royaume des morts. Tout mortel qui tentait de pénétrer dans ces ténèbres était impitoyablement déchiqueté. 

    Pourtant, Cerbère se laissait parfois amadouer par certains mortels ou héros. Par exemple, Orphée réussit à charmer le monstre grâce à sa lyre et ses chants.
    De même, Psyché, messager d’Aphrodite auprès de Perséphone, apprivoisa le molosse en lui offrant une friandise.

    Le terme Enfer utilisé par les Grecs n’avait rien de comparable avec celui de la religion chrétienne.

    Il n’y avait ni enfer, ni paradis. Les morts suivaient tous le même chemin pour descendre vers les Enfers.
    Bon ou mauvais, un défunt se retrouvait au même endroit. Par contre, certains « mauvais » subissaient une punition spéciale.

     

    Il n’y a donc aucune analogie à faire entre Satan et Hadès. Cerbère ne symbolise pas non plus le serviteur du Malin. Moins poétiquement, on peut comparer ce molosse à une concierge intransigeante. Cependant, aussi fort qu’il ait pu être, Cerbère a été ridiculisé par Héraclès lors d’un combat.

     

     

    Zeus était le père d’Héraclès que les Latins ont appelés Hercule. Déjà à l’âge de deux ans, le petit Héraclès ne fit qu’une bouchée de deux serpents que sa mère, Héra, avait mis dans son berceau.

    Héraclès est un héros. Dans la mythologie grecque, les héros réalisent des exploits incroyables. Un héros peut être un humain, un dieu ou un demi-dieu. Héraclès ou Hercule était le plus fort de tous les héros.

      

    A 18 ans, Héraclès tua le lion de Cithéron dont il porta ensuite toujours la peau.

    Ce pauvre Héraclès avait bien des soucis avec sa mère. Elle fut à l’origine de la crise de folie qui lui fit tuer sa femme et ses trois enfants.

    A la suite de ses horribles crimes, il alla rendre visite à l’oracle de Delphes pour savoir comment il pouvait expier ses crimes.
    La Pythie l’envoya vers Eurysthée, Roi de Mycènes, pour qu’il se mette à son service.

    Ce dernier trouva sans doute ce présent bien encombrant car il lui donna 10 travaux à effectuer. Par la suite, il y en eut 12 car le roi refusa de reconnaître deux d’entre eux.



     

    Le 12e et dernier travail consistait à ramener Cerbère des Enfers.

    A l’arrivée d’Héraclès dans le royaume des morts, certains profitent de l’aubaine pour s’échapper. C’est le cas de Thésée ou Ascalaphos.
    Héraclès rencontre Hadès et ce dernier accepte qu’il emmène Cerbère à condition qu’il l’affronte sans arme.

    Après un furieux combat, Héraclès réussit à maîtriser le molosse à mains nues.

    Il remonte dans le monde des vivants, tenant fièrement son trophée. Mais Eurysthée, à la vue du monstre hideux, est pris de panique.

    Ne sachant que faire de Cerbère qui n’avait rien d’un chien de compagnie, Héraclès décide de le ramener auprès de son maître Hadès.

    C’est ainsi que Cerbère a pu continuer à garder l’empire des morts.


    2 commentaires
  • Tempêtes de Décembre 1999

    Dans la nuit des 25 et 27 Décembre 1999, deux ouragans d'une violence exceptionnelle s'abattaient sur la France, alors que le pays s'apprêtait à célébrer le passage à l'An 2000. Au lendemain de ces tempêtes, le réseau électrique est anéanti, et une grande partie des forêts sont complètement dévastées, offrant un paysage apocalyptique d'arbres arrachés ou décapités.
    Ces tempêtes pourraient avoir été provoquées par une arme climatique, utilisée afin de sanctionner l'attitude récalcitrante de la France sur la mondialisation, les OGM, et le traité de l'AMI...


    Un phénomène météorologique très inhabituel

     D'après les déclarations d'un ingénieur de Météo France dans un documentaire diffusé par France 3 en décembre 2004, la première tempête avait la configuration d'un cyclone, ce qui est normalement impossible sur l'Atlantique nord en hiver car les cyclones ont besoin de survoler une mer chaude pour se former. De plus, ce "cyclone" s'est déplacé très rapidement d'Ouest en Est, à une vitesse de 100 km/h, alors qu'un cyclone normal se déplace lentement. Enfin, il s'est accompagné d'une "fantastique baisse de la pression atmosphérique", selon les déclarations d'un ingénieur de Météo France qui ajoute: "un tel phénomène, je n'en avais jamais vu, ni même entendu parler". (source: documentaire sur les tempêtes de décembre 5 ans après, diffusé par France 3 en décembre 2004)


    La seconde tempête représentait également un phénomène météo très inhabituel, avec un jet stream exceptionnellement rapide, et qui, de plus, est descendu en basse couche, ce qui n'est pas censé se produire.

    La photo satellite de 18 heures du 27 Décembre montre très bien ce jet stream, formant une aiguille d'environ 1200 km de long et arrivant perpendiculairement à la côte atlantique.

      

     

      

     

     

    Les modélisations 3D réalisées par Météo France sont également très intéressantes et montrent à quel point la configuration météorologique avait l'efficacité d'une machine de guerre.

    Enfin, le fait que ces deux "tempêtes" aient eu lieu à seulement deux jours d'intervalle est pour le moins étrange. Commentaire de l'ingénieur de Météo France cité plus haut: "C'est tellement peu fréquent qu'il y ait deux tempêtes d'une intensité aussi forte en un intervalle aussi court qu'on a du mal à le croire.".

      

    image satellite du 27 Décembre, et cartes de la force des vents les 25 et 27 Décembre



    L'existence des armes climatiques a été implicitement reconnue dans un traité international de désarmement.
    Un traité international adopté en 1977 sous le nom de "convention ENMOD", interdit expressément le développement d'armes "de nature à influencer le climat". Le fait que ce type d'armes soit mentionné dans cet accord indique que leur existence n'est pas de la science-fiction.

    Les armes climatiques pourraient avoir été développées sur la base des travaux du physicien Nikola Tesla sur l'électromagnétisme et sur la ionosphère


    Ce physicien contemporain d'Einstein est à l'origine de plus de 800 brevets très largement utilisés par la technologie actuelle. Certaines de ses inventions et surtout ses théories sur l'énergie et l'électromagnétisme sont tout à fait fascinantes. Elles ouvrent aussi la voie à des applications terrifiantes: armes climatiques, ou tremblements de terre générés artificiellement grâce à des antennes souterraines...

     

     

      Les antennes du projet HAARP, à Gakona en Alaska

     


    Un rapport nommé US Air Force 2025 datant d'août 1996 a pour objectif le contrôle de la météo en 2025. Cet objectif a été confirmé par Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller en politique étrangère du président Jimmy Carter. Avec Henry Kissinger, Brzezinski est l'un des principaux concepteurs de la politique étrangère américaine de domination totale.

     

     

    Dans son livre "Entre deux époques", Zbigniew Brzezinski écrit: "la technologie mettra à la disposition des grandes nations des procédés qui leur permettront de mener des guerres furtives, dont seule une infime partie des forces de sécurité auront connaissance. Nous disposons de méthodes capables de provoquer des changements climatiques, de créer des sécheresses et des tempêtes, ce qui peut affaiblir les capacités d'un ennemi potentiel et le pousser à accepter nos conditions. Le contrôle de l'espace et du climat ont remplacé Suez et Gibraltar comme enjeux stratégiques majeurs."

     

    Depuis 1995, l'arme climatique des Etats-Unis en est au stade opérationnel.

    La base de Gakona en Alaska, connue sous le nom de "projet HAARP", est officiellement consacrée à "l'étude" de la ionosphère. Mais techniquement, elle pourrait tout aussi bien être utilisée de façon opérationnelle. Cette base comporte un réseau de 180 antennes très spéciales qui sont notamment capables de générer une onde stationnaire géante autour de la planète. Avec ses 1,7 gigawatts, HAARP est actuellement l'émetteur le plus puissant de la planète. Les Etats-Unis prévoient d'augmenter encore cette puissance, pour atteindre les 3,6 gigawatts.

    En utilisant des hautes fréquences combinées avec les propriétés réfléchissantes de la ionosphère, HAARP serait capable de réchauffer localement l'athmosphère à la manière d'un four à micro-ondes. En augmentant le contraste thermique entre les masses d'air à proximité d'une tempête, il est possible de transformer celle-ci en ouragan ou en mini-cyclone. HAARP serait également capable d'orienter et de manipuler un jet stream, en le faisant onduler et descendre vers les basses couches de l'athmosphère.

    La base américaine de Pine Gap en Australie (au centre du désert australien, à 250 km au Nord Ouest d'Alice Springs) abriterait également des émetteurs très spéciaux ainsi que la plus profonde antenne souterraine jamais construite.

     

     


    Ces "tempêtes" ont été suivies par un virage à 180 degrés de la politique du gouvernement de Lionel Jospin au sujet de la mondialisation et des OGM.


    A partir de l'année 2000, la politique du gouvernement Jospin a changé, et une fracture avec l'opinion publique s'est développée.

    La vérité est peut-être que le pays ayant été mis à genou par ces deux "tempêtes", la France a été vaincue et n'a pas eu d'autre solution qu'une discrète capitulation, à l'insu de la population qu'il était préférable de ne pas informer.

     

    Avant les "tempêtes":

     

     Lionel Jospin réaffirme à plusieurs reprises la primauté du politique sur l'économique
     La France parvient à influencer de manière décisive la position des autres pays de l'Union Européenne sur le dossier des OGM, contribuant à l'échec des négociations de l'OMC à Seattle.

     Et surtout, en 1998, la France se retire des négociations de l'AMI (Accord Multilatéral sur l'Investissement), provoquant l'échec de ce projet-clé du processus de mondialisation.

     

    Après les "tempêtes":

     

     Lionel Jospin déclare que ce n'est pas le rôle de l'état d'intervenir dans les affaires économiques privées, même en cas de licenciements massifs provoqués par les délocalisations d'entreprises.
     Le gouvernement autorise les cultures d'OGM dans le cadre de la "recherche scientifique". On a appris récemment que les cultures d'OGM sont aujourd'hui présentes dans plus de la moitié des départements français.

     Le gouvernement émet un avis favorable sur le clonage humain "à des fins thérapeutiques". Une décision du Conseil d'Etat en Juin 2001 a finalement annulé cette autorisation.

     Les négociations de l'AMI n'ont pas repris, mais le gouvernement Jospin a accepté la modification de l'article 133 du traité d'Amsterdam, en vue de permettre à la Commission Européenne de négocier à la place des états les futurs accords multilatéraux de type AMI. Une reformulation de l'AMI est d'ailleurs en cours d'élaboration depuis 2 ans sous le nom de NTM. Si la modification de l'article 133 est adoptée, les états européens n'auront plus aucun moyen de s'opposer à de futurs accords de type AMI ou NTM.

     A l'insu des médias et du public, le gouvernement Jospin préparait depuis début 2000 la privatisation d'EDF (la compagnie nationale d'électricité), afin d'offrir au secteur privé le marché de l'électricité. Les médias n'ont commencé à parler du projet qu'en Février 2002, pour préparer l'opinion, et sans dévoiler l'objectif final, en parlant seulement d'une privatisation partielle.

     En saisissant le prétexte des attentats du 11 Septembre 2001, et à l'unisson avec les Etats-Unis, le gouvernement Jospin s'est empressé d'adopter des mesures sécuritaires contraires aux droits de l'homme et à la Constitution. Le gouvernement a également légalisé le gigantesque fichier policier "STIC" sur les citoyens, un fichier qui existait depuis 5 ans en toute illégalité.

     A l'occasion de sa candidature aux élections présidentielles, Lionel Jospin a été très clair sur sa conversion à la mondialisation libérale: "Je suis socialiste d'inspiration, mais le projet que je propose au pays n'est pas un projet socialiste. Il est une synthèse de ce qui est nécessaire aujourd'hui, c'est-à-dire la modernité. Il faut épouser son temps".
    La meilleure réponse à Jospin était alors venue de Jean-Pierre Chevènement:  "Je ne regarde pas vers une sorte de résignation à la mondialisation libérale sous prétexte que ce serait moderne."

     

    Où l'on reconnaît la méthode de guerre américaine...

     

    Une théorie des militaires américains est que les bombardements de nuit ont un plus fort impact psychologique sur les populations. Les Américains ont largement appliqué cette tactique pendant la guerre du Golfe, en Serbie, et en Afghanistan.

    Les deux "tempêtes" de Décembre se sont produites de nuit, et de plus, entre deux réveillons marquant une date symbolique, le début de l'An 2000.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires